Je considėre la vie comme une rose. Une rose avec pleins de milliers de pétales. Une grande rose. Ou une petite, cela dépend de chacun. Ainsi soit-il, chaque jour, une pétale s'envole. Chaque jour, la rose se rapproche du sol, elle commence à mourrir. Elle en devient noir. Elle en devient toxique. Cela s'appelle "la fin de la vie".
Je ne considère pas la mort comme quelque chose de mauvais, bien au contraire, plutôt comme une libération de la souffrance. Elle est attirante, la mort. J'essaye de la visualisé comme je peux. Je suis au courant, après mes quelques années de vie, que plusieurs personnes visualisent la mort comme une personne humaine, dans une grande robe noire, tenant une faucheuse dans sa main gauche. Cependant, dans mon imagination, c'est une jolie nana en mini jupe, avec des formes arrondis, mince, avec un visage doux et des yeux noirs appelant au repos.
Mais surtout avec un grand coeur, car elle, elle accepte tout le monde, les garçons, les filles, les beau, les moches, les riches, les pauvres, mais la vie, elle, s'occupe que de certaines personnes en laissant seul, d'autres. Il me reste ainsi treize jour avant mon départ vers cette jolie vie.
L'opération ? Je souhaite qu'elle échoue. Je ne veux pas me réveiller. Je veux entendre ces ondes ultrasonores qui diront que mon coeur a cédé, et que la rose a pourrie. Tel est ma voie. Je m'empresse de connaître le bonheur éternel. Je vivrais pleinement de l'autre côté, à ces cotés. Oui, c'est bien ce que je veux. Je n'ai aucun doute la dessus. Je vais aller me couché, bonne nuit.
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Lit désenchanté
Short StoryUn garçon, souffrant du cancer, a une opération importante dans quelques jours. Ainsi, pour passer le temps, son médecin lui propose d'écrire, jour par jour, sur des bouts des feuilles, tout ce qui lui passe par la tête, de raconter sa vie.