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•Chapitre 07•

~Leïla~

Kaïs: ELLE EST OÙ ?

Il est entré dans le salon, accompagné de Nasser. Il s'est rapidement approché de moi mais il a été coupé dans son élan par Asmar.

Asmar: Tu vas te calmer de suite. Il y a des gens autour, hcheum.

J'osais pas bouger, le regard noir de mon frère me pétrifiait sur place. Je sentais le regard de tout le monde sur nous deux. C'est pourquoi il m'a attrapé par le bras pour m'amener dans sa chambre.

Kaïs: Tu sais pas comme j'ai envie de te niquer ta race.

J'en avais une idée, si.

- Laisse moi, j'ai rien à te dire.

J'essayais de le faire lâcher mon bras mais il serrait bien sa main. Il a fini par me lâcher une fois dans sa chambre. Il avait à peine fermé la porte qu'elle s'était rouverte sur Fares, Ilyes, Asma, Nasser et Layla.

Fares: Tu la touches pas.

Kaïs: Cassez vous, c'est entre elle et moi.

Nasser: Calme toi.

Moi: T'es énervé ? Ok, explique toi alors? Non, en fait tu sais quoi, on va parler. Perso je trouves que t'a aucune raison d'être vénère. Mais comme on le dit ya que la vérité qui blesse. T'acceptes pas tes erreurs à cause de ta fierté de merde. J'suis la seule personne ici qui oses te dire ce qu'elle pense sans filtres. T'arrête pas de merder et ta blessure c'en est la preuve. Tu te comportes comme un hmar juste pour de l'argent en plus. J'en ai marre de te voir galérer comme ça, t'essaie même pas de trouver un vrai taff. J'aime pas voir mon grand frère mal tourner sans que je fasse rien. T'a vu moi j'assume mes tords et je met ma fierté de coté. Ouai j'suis allé trop loin et ouai j'aurai pas du me casser d'ici. Par contre j'espère que t'a bien ouvert tes oreilles parce que je le répéterai pas 2 fois. Alors maintenant réfléchis à ce que je viens de te dire et là tu pourras venir me parler. Tant que tu te remettra pas en question je veux plus entendre parler de toi. Sur ce j'te laisse, bslema.

Je me suis retournée pour sortir de la chambre et le laisser lui et les problèmes derrière moi. J'étais énervée. Et je flippais aussi. J'avais à peine franchi la porte de ma chambre que j'étais déjà en train de l'imaginer venir me trucider dans ma chambre. On aurait dit que les jambes vibraient tellement elles tremblaient. Et j'avais le coeur qui battait à deux cent à l'heure dans ma poitrine.

Je venais de m'assoir sur mon lit quand la porte claqua violamment.

Layla: Leïla, je t'adore.

- Je suis allée trop loin.

Asma: Non t'as juste dit ce que tu pensais. T'excuse pas d'être honnête.

Peut-être, mais ça ne justifiais pas le fait d'avoir fait une scène devant une dizaine de personnes.

Layla: Je suis fière de toi.

Moi j'avais honte.

- Il a dit quoi quand je suis partie  ?

Asma: Il a dit "cassez vous".

Ça m'étonnait pas.

- Et vous avez dit quoi ?

Layla: Je lui ai dis que tu avais raison et que je te soutenais à 100% .

𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡𝔢𝔰𝔱𝔦𝔫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant