Chapitre 4 : Des rencontres inoubliables...

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Juste avant de rentrer au collège, j'étais plus tout à fait la même qu'avant. En vérité, je pleurais beaucoup, parce que j'étais beaucoup trop fragile et que je n'avais plus de véritables amies... Mais je faisais « comme si », tout allais bien, de l'extérieur. A l'intérieur, il me manquait quelque chose, un tout petit « je ne sais quoi » qui pourrait me rendre heureuse.

Et mon papa m'a offert mon Panpan... Enfin, il l'a offert à ma maman pour la fête des mères. Un petit lapin tout gris et blanc. C'est sans doute ultra pathétique, mais ce petit être a changé ma vie. Il a redonné un sens, à chacun de mes actes, chacune de mes décisions, chacun de mes projets. Et je me suis sentie revivre, j'étais à nouveau heureuse... Il était ma consolation, mon tout petit trésor, mon univers à moi... Il m'a suivi et aidé pendant des années ! Mon Panpan, si tu m'entend, saches que tu m'as sauvé la vie à de nombreuses reprises : te prendre dans mes bras me consolés tous le temps... Tu étais mon monde à moi et Je t'aime mon Ange... Tu me manques plus que quiconque sur cette planète... Repose en paix Trésor, et veille toujours sur ta maman, comme tu l'as toujours fait.

Tu as vu comme je m'attache à de petites choses ? Des petites choses qui me rendaient si heureuse. Mais attend, ce n'est pas fini bébé. Avant que tu fasses de moi un objet, j'étais brillante et studieuse. 

Après avoir retrouvé un petit groupe de copine sympa, j'ai repris confiance en moi, petit à petit. J'ai commencé à apprendre l'allemand en sixième : et j'adorais ça. J'avais de super notes et j'excellais à la course à pied : quatre fois première au Cross du collège, pas mal non ?

En vérité, il est difficile de s'intégrer dans un milieu différent, avec des personnes que tu ne connais pas... Mais j'ai vécu mes meilleures années, auprès d'inconnus qui ont eu un immense impact sur ma vie. Comme quoi, tous les inconnus ne sont pas aussi cruels que toi, tu vois ?

J'ai rencontré des personnes uniques... Des personnes qui ont fait de moi, celle que je suis à présent... Et je n'oublierai jamais, ces magnifiques personnes que la vie a voulu mettre sur mon chemin... Parce que ces personnes là, sont des trésors... Mes trésors... Mais tu sais quoi ? A cause de toi, je les ai perdu... Parce que j'ai du leur mentir... ET on ne ment pas à ses amis... Mais sois patient bébé, j'y reviens dans quelques instants.

Lorsque j'étais en quatrième, j'ai rencontré Sophie. Tu l'as connais n'est-ce pas ? Sophie, c'est ma meilleure amie. Ma moitié. La plus grande partie de ma vie. Nous avons partagé tellement de choses ensembles : l'équitation, les sorties, les soirées pyjamas, les secrets, les premières cigarettes, les premiers vrais bisous, les premiers amours... Mais tu veux que je te surprennes bébé ? Je ne lui ai jamais avoué, ce que tu me faisais subir au quotidien lorsque j'étais en seconde... Etonnant n'est-ce pas ? Et tu sais pourquoi ? Parce que je sais que ça l'aurait détruite... Mais Sophie été heureuse, alors, je n'avais pas le droit de lui bousiller la vie, en lui racontant l'enfer que je vivais à tes côtés. Alors tu sais ce que je lui ai dit bébé ? Que tu été important pour moi, que j'étais heureuse d'être avec toi, que je t'avais offert ma virginité, parce que tu étais l'homme idéal, le prince charmant avec qui j'allais vivre éternellement. 

Tu es content n'est-ce pas ? De savoir que j'ai pu, un jour, pensé cela ? Oh mais ne rêve pas trop bébé, je n'ai fait que lui dire ces choses là. Pas une seconde, je n'ai pu pensé à ce qu'il y ait une part de vérité dans ces paroles là. Je savais que tu allais détruire ma vie, dès l'instant où tu as posé ton horrible main sur ma cuisse. Et c'est comme ça, que j'ai menti, pour la première fois, à ma meilleure amie... A cause de toi.

Quand je réfléchis bien, j'ai fais pas mal de choses, à cause de toi. Pourquoi me suis-je donné autant de mal ? Pourquoi ai-je fais, autant de sacrifices ? TU veux que je te réponde bébé ? J'ai fait cela, parce que je pensais, que tu pouvais changé. Parce que maman m'avait dit que les monstres n'existaient pas. Que c'était seulement, mon imagination. Et ma religion m'avait apprise que le bien été toujours plus fort que le mal. Qu'il fallait ouvrir son coeuret apprendre à aimer son prochain, en essayant de le comprendre. 

Mais le problème, c'est que je ne t'aimais pas tu sais ? Je ne t'ai jamais aimé... Et je ne t'aimerai jamais. Et je ne te comprenais pas non plus... J'ai jamais pu... Jamais su... Te comprendre. Mais j'ai quand même voulu essayé... Parce que tu m'as pris quelque chose qui ne t'appartenais pas. Et dès l'instant où tu m'as effleuré la jambe, tu avais déjà gagné... Parce que j'avais un principe, qui m'étais cher, et que tu as aussi bousillé : mon corps ne devait appartenir qu'à une seule et même personne, pour toujours. Alors, j'ai essayé, de t'appartenir... Pour respecter mes valeurs. Quitte à souffrir toute une vie, pour garder mon humanité... J'étais prête à le faire.

En troisième, j'ai rencontré les meilleures personnes qui puissent exister dans ce bas monde je crois... D'abord, il y a eu Antoine. Antoine, mon meilleur ami, mes deux yeux, celui qui m'a aidé, qui m'a épaulé, qui ma soutenu, qui m'a tendu la main. Celui a qui j'ai écris des centaines de lettres, lui parlant de ma vie, de mon enfance, de mes secrets et de mes amours. Antoine à qui j'ai du mentir, encore et encore... à cause de toi... Et je te hais encore et encore plus pour ça. J'ai du lui cacher, le calvaire que tu me faisais endurer et tu sais pourquoi ? Parce que même si ce garçon est le plus gentil que je connaisse, le plus adorable et le plus attentionné, il t'aurait sans doute tuer, de ses propres mains. Merci d'avoir été celui que tu as été avec moi : sincère et le meilleur ami qui soit. Je t'aime mon ami. Je t'aimerai toujours... Jusqu'à mon deernier souffle. 

Mais Antoine m'a surtout fait rencontrer, des garçons inoubliables : Axel, Hugo, Julien... Luca, mon premier amour... Des personnes que je n'oublierai pas. Des personnes que tu m'as enlevé... Encore une fois. 

Et je te déteste. 

Encore et encore et encore...

Et je te détesterai... 

Encore et encore et encore... 

Jusqu'à mon dernier souffle...   

Jusqu'à mon dernier souffleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant