Jusqu'à mon dernier souffle

Chapitre 5 : Mon Premier Amour

Luca, c'était mon tout premier amour. Celui avec qui je serai actuellement, si tu n'avais pas tout gâché. Attention, je ne rejette pas toute la faute sur toi tu sais, j'ai fais beaucoup de faux pas avec lui, avant de te connaitre. Mais j'étais jeune, et je l'aimais beaucoup trop, et c'est vraiment dur d'aimer autant une personne à cet âge là... Je n'avais que quatorze ans, et toute la vie devant moi... Mais je savais que c'était le bon. Et c'était vraiment frustrant car, être en couple à quatorze ans, dans une relation sincère, c'est délicat... Car tu tires un trait sur tes sorties avec tes amis en discothèque, sur tes rêves d'aller étudier dans le sud de la France et tout ça quoi. Tu vois de quoi je parle n'est-ce pas ? Bien sur que non, tu ne vois pas... Parce que tu ne sais pas ce que s'est toi, d'aimer !!! le premier amour, tout ça, tout ça !! tu ne connais pas !!!

Luca est la personne que j'ai le plus aimé. Et oui, ca t'étonne mon Petit Ange n'est-ce pas? C'était vraiment le garçon le plus mignon que je connaissais. Il m'a littéralement tout donné, et ce, depuis le 8 Avril 2014, le plus beau jour de ma vie, la plus belle date de mon existence. IL est entré dans ma vie, grâce à mon meilleur ami. Je suis directement tombée folle dingue de ce garçon très timide et un peu pommé. Il était légèrement plus petit que moi, et je me souviens qu'il essayait toujours de se placer, sur le trottoir derrière le banc, dans le fond de la cour du collège, pour être plus grand que moi. IL me faisait rire Luca... C'était mon petit Ange à moi... Et j'étais sa Princesse. Il m'écrivait aussi des lettres, parfois. IL y mettais son parfum dessus. Ne lui dites pas, mais je les mettais sous mon oreiller, pour avoir son odeur tout prêt de moi. Sachez qu'au passage, son parfum était la meilleure odeur du monde.

Je l'ai aimé de toutes mes forces, de tout mon cœur, et pendant longtemps. Je le quittais, on se remettait ensemble. IL me quittait, on se remettait à nouveau ensemble. En vérité, je ne pouvais tout simplement pas vivre sans lui... Et lui non plus. Et je le savais. Alors, peut être que de temps en temps, j'ai voulu profiter du fait, que je savais qu'il serait toujours là pour moi. Alors je partais... quelques semaines ou quelques mois.. Auprès d'autres garçons, juste, comme ça. Pour voir, si ce n'était mieux ailleurs... Au cas où... Mais en vérité, il n'y en avait pas un seul qui lui arrivait à la cheville à Luca. Parce qu'il était unique... Mais en faisant ça, je l'ai détruit encore plus.

Attends un peu, je m'occupe de ton cas dans un instant très cher... Pour que tu te rappelles de ce que tu as fait de lui et moi. Ce que tu as fait de notre couple... Ce que tu m'as fait subir quand tu as su que j'avais passé des journées avec lui, dans ton dos.

Si tu lis ce livre Luca, mon petit Ange d'autrefois, sache que tu ne va pas apprécier du tout cette partie... Qui explique beaucoup de mes réactions... et qui explique aussi le fait, que je sois partie, du jour au lendemain, sans te laisser le choix...cette partie qui explique, comment je t'ai brisé, et comment j'ai détruis, l'adorable garçon que tu étais avant.

Tu sais, ce n'était pas des caprices Luca... En vérité, je ne rêvais que de toi... Mais au fur et à mesure que je comprenais que tu étais le seul, oui le seul, que j'aimais, il m'étais impossible de te l'avouer...

Cher Prédateur, regarde bien ce que tu as fait de nous... Lis ces mots et je t'en pris, culpabilise ! J'espère que ces petites cachoteries que j'ai faites dans ton dos, vont t'anéantir.

Tu vas bientôt savoir Luca, pourquoi je t'ai délaissé...

Je vais jouer avec tes nerfs, cher prédateur.

Parce que tu sais quoi ?

Je t'ai trompé, plus d'une fois même, avec Luca. Mais tu le sais n'est ce pas ? Bien sûr que tu le sais, parce que j'ai regretté fortement de l'avoir fait, le jour où tu t'es acharné sur moi, dans un lieu improbable où tout le monde aurait pu t'entendre. Mais, attend deux minutes !? Tu n'as pas peur n'est ce pas ? Bien sûr que non, rien ne te fais peur à toi. T'es un grand bonhomme, plus vieux et plus grand que moi, qui sait se battre.