Chapitre 12

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Pdv Mizuki

Je laisse tomber ma serviette sur mon lit, récupère mon téléphone et décroche.

"Félix, tu as exactement cinq minutes pour me convaincre de ne pas prendre un billet en direction de la France pour te tuer. Et tu as aussi de la chance qu'il soit tard au Japon, sinon j'aurais gueulé. Annoncé-je froidement
- Je crois que j'aurais préféré que tu gueule... Répond-il avec un rire que je devine nerveux
- Ne perd pas ton temps. Conseillè-je
- C'est Éléa qui m'a embrassé ! Elle commençait à me faire des avances sauf que je la repoussais puis elle m'a embrassé sans que je puisse faire quelque chose ! Je m'en veux énormément, Cassou ne répond pas et je m'inquiète pour elle... Se défend-il"

Il a l'air sincère... Enfin c'est ce que je devine au son de sa voix... Elle est prête à se briser. Je peux lui faire confiance je pense...

"C'est bon je te crois... Soupiré-je. Ça va être difficile de voir Cassou, elle veut plus te voir. Essaye quand même d'aller la voir Lundi, et vas-y avec Leo, il te pourra peut-être te protéger si elle voudrait t'en mettre une...
- Leo ? Pourquoi tu lui a dis ?... Se plaint-il
- Primo, il l'aurait appris dans tout les cas, il sait toujours tout. Secondo, parce qu'il doit faire quelques trucs pour moi. Expliqué-je. Oh d'ailleurs, il va pas tarder a venir chez toi, comme tu répondais pas quand je t'ai appelé il a dit qu'il passerait te voir
- Quoi ? Je dois faire du ménage et m'habiller ! Panique Felix
- C'est 16h et t'es pas habillé ? Rigolé-je doucement avant de bailler
- C'est vrai qu'il est tard au Japon ! Désolé de t'avoir dérangé Mizu ! S'excuse Felix
- T'inquiète pas Felix, on se rappelle bientôt."

Il me souhaite bonne nuit puis je raccroche et m'endors.

Je me réveille assez tôt, trop inquiète pour dormir suite aux histoires de Cassou et Felix. Je m'habille puis descend dans la cuisine préparer le petit-déjeuner pour ma soeur. Je mange un peu.

Quand ma soeur arrive dans la cuisine, elle est déjà prête a partir, elle mange tandis que je continue de lire en face d'elle.

Je ferme le petit portillon, je sens quelque chose se jetter sur moi, je me tourne et vois Asaki me faire un câlin. Kuroo se tient un peu éloigné, il essaye de faire l'indifférent mais je vois bien son air inquiet.

"Pourquoi t'es parti sans rien dire samedi ? Demande Asaki en me lâchant enfin
- J'avais une affaire personnelle a régler, désolé si je t'ai inquiété Asaki ! Répondis-je en lui ébouriffant les cheveux
- J'étais pas inquiet, mais Kuroo si ! Dit Asaki en partant rejoindre Umiko
- Quoi ?"

Je regarde Kuroo, il détourne le regard et continue de marcher comme si de rien n'était. On laisse Asaki et Umiko devant leur école puis on se dirige au lycée.

Le chemin se fait dans le silence, un silence gênant je trouve...

Quand on franchit la grille du lycée, je regarde s'il n'y a pas Carla dans les parages, il se pourrait que mon sac m'échappe. Pour atterrir sur elle.

Je souris rien qu'à cette pensée.

Je baille de fatigue et suis Kuroo jusqu'à notre classe. Je discute un peu avec Yaku puis Akamatsu-sensei arrive.

Les cours du matin passent lentement... Dès que ça sonne, je laisse Kuroo et Yaku pour aller au gymnase.
Je m'assois sur les escaliers et commence a manger mon bento. Je baille de nouveau, juste après je vois une brique de jus d'orange devant moi, je relève la tête pour savoir qui me l'apporte. C'est Kuroo...
Il pose la brique a côté de moi puis s'assoit et sort son bento.

"Tu ne fais que bailler depuis ce matin, et j'ai repensé à ce que tu m'avais dis... Donc je t'en ai acheté une brique... Explique Kuroo devant mon air perplexe
- Oh... Je te rembourserai... Répondis-je en prennant la brique pour en boire un peu
- Pas la peine, tu m'en as offert une, on est quitte maintenant ! Dit-il en me faisant un clin d'œil
- Désolé de t'avoir inquiété... Et de ne pas t'avoir rappelé aussi... Dis-je en regardant ailleurs
- Ne t'en fais pas, ton histoire est réglée au moins ? Dit-il en continuant de manger
- Non... Soupiré-je. Et je peux quasiment rien fait d'ici...
- C'est pour ça que tu es fatiguée ? Tu te fais tellement de soucis que tu n'as pas dormi ? Demande-t-il en finissant son bento
- Mmmh... Sûrement... Rigolé-je doucement. Ça faisait longtemps qu'on avait pas discuté tranquillement et sans interruption...
- Oui... Répond-il tristement. Tu ne veux pas revenir au club ?...
- Si... Mais je ne peux pas encore... Avec cette nouvelle histoire qui s'accumule sur d'autres...
- Si t'as besoin d'aide, ou d'en parler n'oublies pas qu'on est là, tout ceux du club. Dit-il en souriant
- Oui ! On devrait retourner en cours d'ailleurs ! Dis-je en me levant"

Passion volley !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant