*** Chapitre 14***

72 17 0
                                    

Adèle

Je suis actuellement à l'hôpital avec ma princesse et elle est dans un sale état. J'ai tellement peur qu'il lui arrive malheur. Pour la première fois de ma vie je regrette amèrement un acte que j'ai posé. S'il lui arrive quelque chose de mal je ne me le pardonnerai jamais. Je tourne en rond dans la salle d'attente parce que ça fait un bon moment que je suis sans nouvelles d'elle. Quelles explications je vais donner à David ? Oh non je suis vraiment foutue cette fois-ci. Je continue par tourner en rond quand le docteur finit par sortir.

Moi: ( en larmes) Docteur, dites moi que ma fille va bien. S'il vous plaît

Docteur : Madame le cas, de votre fille est un peu délicat. L'acide a bel et bien brûlé son visage. Nous n'avons pu rien faire pour éviter cela. Je crains qu'elle ne reste défigurée jusqu'à la fin de sa vie. Et..

Moi:( le coupant) Non docteur vous ne pouvez pas dire ça. C'est impossible ! Nicole ma chérie ne peut pas rester défigurée. Faites quelque chose pour elle. Je vous en conjure.

Je commençais à voir flou et je ne sais  à quel moment je me suis écroulée. Trou noir......

Ellipse de quelques heures

Je viens de me réveiller sur un lit d'hôpital avec un mal de tête insupportable. La dernière chose dont je me rappelle c'est que Nicole sera défigurée à vie. Cela me fait tellement mal parce que je suis responsable de ce qui lui arrive.  Je ne pourrai jamais me pardonner cela. Et dire que cette souffrance que je vis  actuellement était destinée à Amandine.

Peu de temps après le docteur entre dans la pièce.

Docteur : Madame, je crois savoir que vous étiez déjà venue ici à cause d'une perte de sang. Laissez moi vous dire que votre grossesse est une grossesse à risques. Vous avez eu beaucoup de malaises déjà et je crains qu'une prochaine pourrait être fatale pour votre enfant.

Moi: ( déboussolée) Docteur que puis-je faire?

Docteur : Je vous recommande le repos absolu et surtout éviter de vous contrarier.

Il me donne encore certaines instructions et sort de la chambre. Je ne peux pas perdre cet enfant. Il est très important pour moi parce qu'il est la seule assurance que j'ai de rester avec David pour toujours. Je ne peux pas me permettre de le perdre, c'est impossible. 

Je me lève du lit et sors de la chambre. Je vais à l'accueil et demande à voir Nicole et on m'indique sa chambre. Elle est là,  allongée, toute calme, le visage à moitié recouvert d'une bande. Je verse quelques larmes quand le docteur entre dans la chambre et me donne une ordonnance. Il faut que je paie certains médicaments mais je suis scandalisée quand je vois que les médocs coûtent les yeux de la tête. Je n'ai pas assez d'argent pour payer tout ça. J'ai juste ce qu'il faut pour payer les frais d'hôpitaux et de transport. Décidément je suis dans la merde.

Amandine

Je plains cette pauvre petite parce qu' au fond elle n'a rien fait . Mais on dit toujours que les enfants paient pour les erreurs de leur parent et c'est ce qui se passe actuellement. Je viens de finir de ramasser mes effets du sol et à vrai dire il ne me reste rien, tout est abîmé. J'ai eu vraiment de la chance que l'acide ne m'ai pas touché ou touché l'un de mes enfants. Que dis-je ? Ce n'est pas de la chance mais la grâce de Dieu. Il me prouve encore  une fois qu'il ne m'a pas abandonné et que je devais me relever.

Maman vient de rentrer aussi et je lui raconte ce qui s'est passé. Elle est très contente pour moi mais aussi très désolée pour la petite Nicole.

Ellipse de quelques heures

J'entends sonner, je vais ouvrir et je vois jean l'ami de David.

Moi: Bonsoir jean, comment vas tu ?

Jean:  Je vais bien Amandine. Adèle est là ?

Moi: Non ai fait elle a eu un petit problème avec Nicole et elle est sortie. Je ne sais pas quand elle va rentrer.

Jean: D'accord je vois, pas de soucis. Merci beaucoup !

Il ne dit rien de plus et s'en va. Je ne comprends pas son attitude qui d'ailleurs m'est très bizarre depuis un moment. Je sais qu'il se passe quelque chose entre eux deux mais je ne sais pas quoi exactement. Je ne pense pas que ça puisse être une relation d'amour vu qu'Adèle prétend aimer énormément David et que Jean est son meilleur ami également. Mais qu'y a t'il entre eux? Ça reste à savoir

David

Ma maison et ma famille me manquent beaucoup. J'ai vraiment hâte de rentrer chez moi surtout pour voir si Amandine s'est rétablie. J'aime vraiment cette femme et de tout mon cœur. Mais je n'arrive toujours pas à m'adoucir quand je suis avec elle. Quant à Adèle je ne sais plus si je l'aime vraiment ou pas, je suis très confus à ce sujet. 

Nous avons finalement terminé de creuser le forage du village qui nous a été attribué. Pour nous remercier les villageois nous ont préparé un dîner autour du feu. Je trouve ce geste vraiment gentil de leur part parce qu'ils n'étaient pas obligés de faire ça. Puisque nous avons terminé notre travail, si tout se passe bien nous rentrerons demain soir.

Adèle

Nous avons passer la nuit à l'hôpital et aujourd'hui le docteur nous a libéré. Même s'il ne l'avait pas fait je me serais enfuie avec Nicole parce que je n'aurai pas pu payer une nuit de plus. Je suis  complètement fauchée parce que j'avais consacré toutes mes économies dans l'achat des affaires du futur bébé. Je viens d'hèler un taxi et je suis montée avec Nicole. Elle est très silencieuse, elle qui d'habitude parle beaucoup. Ça m'écoeure de la voir comme ça. Le docteur m'a aussi dit qu'elle devait beaucoup souffrir parce qu'elle n'était pas très âgée mais que la blessure était assez grande. Lorsque je vais rentrer je vais appeler papa et je crois qu'il pourra me montrer certaines plantes médicinales qui pourront agir rapidement. Je n'ai pas le luxe d'acheter ces médicaments qui coûtent la peau des fesses.
Le taxi vient afin de s'arrêter, je descends avec Nicole et règle le conducteur. Je rentre dans la maison et vais directement dans la chambre parce que je n'ai pas envie de croiser Amandine. Je couche Nicole et sort mon portable. Je dois faire une chose primordiale, appeler papa.

Moi: Allô papa, comment ça va ?

Papa: Je vais bien mais je sais que toi ça ne va pas.

Moi: Justement papa j'ai encore besoin de ton aide. Tu dois bien connaître une plante quelconque qui pourrait aider à soigner une blessure.

En effet papa en connaissait, on passa environs trente minutes au téléphone le temps qu'il me donne le nom de la plante et m'explique le mode d'emploi.

Je finis par raccrocher et je me couche à mon tour. Je suis très pensive actuellement et j'ai peur aussi pour mon enfant.

Mon HistoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant