*** Chapitre 19***

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Amandine

Après que David m'ait jeté à la rue, je n'avais nulle part où aller. Je suis restée longtemps à la porte espérant qu'il change d'avis et revienne m'ouvrir mais c'était peine perdue. J'ai finalement pris mes affaires et j'ai décidé de me réfugier dans un petit monastère non loin de chez nous. Heureusement les bonnes soeurs ont eu pitié de moi vu mon état et m'ont laissé rester pour la nuit. Le matin la mère supérieure est venue me voir et m'a demandé de lui expliquer ma situation et c'est ce que j'ai fait. Après m'avoir écouté elle me conseilla et me suggéra un père spirituel.

Ellipse d'une semaine

J'ai passé une semaine toute entière ici et j'ai enfin guérit de mes blessures extérieures même s'il reste encore énormément de choses à faire pour que je puisse retrouver ma tranquillité d'esprit un jour. Le père qui m'a été recommandé par la mère supérieure m'a été d'une très grande aide. C'est un père très spirituel et après plusieurs jours de prières il a eu de nombreuses révélations. Apparemment David n'est pas conscient des actes qu'il pose parce qu'il est spirituellement sous l'emprise de cette sorcière. Le seul moyen pour l'aider c'est de prier et c'est ce que je fais depuis que je suis ici. J'espère juste que ces prières porteront des fruits. J'ai un objectif bien précis et je pense qu'avec l'aide du tout puissant je pourrais l'atteindre.

Adèle

Depuis que cette pimbêche d'Amandine est partie je sens que les choses se dégradent petit à petit. Je ne sais pas où elle se trouve ni ce qu'elle fait mais ce n'est sans doute rien de bon pour moi. Je sens que je commence à perdre le contrôle. Hier David a failli lever la main sur moi. Bon sang que cet homme peut être impulsif! Mais moi je ne suis pas Amandine et je ne vais pas me laisser faire.

Pour l'instant je vais passer à mon second plan qui je pense sera un vrai succès.

Je sors de chez moi bien habillée et bien parfumée. Je me rends chez Jean, aujourd'hui c'est diamanche et il doit être probablement à la maison.

Moi: Bonsoir Jean

Jean: ( surpris) Bonsoir Adèle, que fais-tu ici?

Moi: Je suis venue te dire que j'ai pris la décision de quitter David vu que plus rien ne me retient avec lui. Je vais lui dire toute la vérité et venir m'installer chez toi avec Nicole. Mais je dois d'abord savoir si tu es prêt à assumer.

Jean (troublé) Cela me surprend de ta part, je croyais que tu serais folle de rage contre moi et que tu ne voudrais plus jamais me parler

Moi : Tout ça c'est du passé et ce que tu as fait n'était pas intentionnel

Jean : Toi Adele tu me pardonnes à moi jean? Non c'est sûrement une mauvaise blague. Je te connais trop bien.

Adèle : J'ai beaucoup mûri et maintenant je peux t'assurer que j'ai changé. Je me suis rendue compte que David n'était pas fait pour moi. Alors je préfère m'éclipser finalement de sa vie, lui dire la vérité et lui demander pardon. Je veux recommencer une nouvelle vie, une nouvelle avec toi et Nicole.

Jean: ( toujours surpris mais agréablement) C'est d'accord pas de soucis. J'accepte de vous accueillir chez moi et d'affronter David.

Moi: Mais il y a une condition

Jean: laquelle ?

Moi: Tu devras attendre mon signal avant d'aborder le sujet avec David. Dès que je serai prête pour le déménagement je te le dirai.

Jean: D'accord, il n'y a pas de soucis.

Il est tout heureux cet imbécile. S'il savait à quel point je le déteste il ne s'approcherait même pas de moi . Je vais lui faire payer tout ce qu'il m'a fait.

Moi : Je suis très contente de venir vivre ici.

Jean : Moi aussi

Moi: Bon j'ai une de ces faims, je peux faire quelque chose à manger ?

Jean: Pas de problème. De toutes les façons ce sera bientôt ta maison alors tu peux y faire tout ce que tu veux.

Moi: c'est génial merci.

Il se pose devant la télé et moi j'entre en cuisine pour faire quelque chose à manger. Je prépare des pattes avec une sauce tomate. Après cuisson je verse abondamment un liquide rouge dans la sauce tomate. Je m'en suis procuré chez le jeune homme qui me doit service. Je sers un plat que j'apporte au salon.

Jean: Ça sent très bon

Moi: ( sourire faux)Merci

Jean: mais où est ton plat?

Moi : On vient de m'appeler que Nicole a de la fièvre alors ce sera pour une prochaine fois. Je dois me dépêcher de rentrer.

Jean: Oui tu as raison. Je comprends parfaitement.

Moi: Mange ton repas tant qu'il est encore chaud et n'oublie pas le reste dans la cuisine.

Jean: D'accord

Je pars de chez lui et dès que j'arrive au coin de la rue j'explose de rire. Il est tombé dans le panneau comme un débutant. Il vient de signer son arrêt de mort. Le liquide en question c'est du poison lent qui fera totalement effet après deux jours. Puisque je ne peux l'atteindre spirituellement fallait bien que j'utilise mon cerveau et c'est ce que j'ai fait. Je suis vraiment fière de moi. Il a passé un pacte avec le diable et il doit en payer le prix. Je rentre chez moi toute heureuse.

Quand j'arrive à la maison je trouve les enfants assis à table entrain de jouer. Aujourd'hui je suis de très bonne humeur donc je ne vais pas les empêcher. Je les dépasse et va me poser tranquillement sur le lit. Je repense à ma prouesse quand mon téléphone sonne.

Moi: Allô papa

Papa: Oui Adèle, je t'appelle parce que les nouvelles ne sont pas bonnes du tout.

Moi: Qu'y a-t-il papa? Tu m'inquiètes

Papa : Ta rivale n'a pas cessé de prier pour la délivrance de son mari et je pense qu'elle a presque réussi. La situation commence à m'échapper des mains .

Moi: Mais non papa tu ne peux pas dire ça, tu es le meilleur et je sais que tu vas trouver une solution.

Papa: Ce n'est plus aussi simple que ça. Avant elle était vulnérable mais maintenant elle a le soutien d'un oint de Dieu et si je m'hasarde de lancer une attaque elle peut se retourner contre nous. Je ne préfère pas prendre le risque.

Moi : Papa je ne te reconnais pas. C'est toi qui m'a appris qu'il ne faut jamais reculer devant les difficultés.

Papa: je le sais très bien mais cette fois-ci les choses sont différentes. Tu risques d'y laisser ta vie si tu continues à mener cette bataille.

Moi : Donc tu me proposes de battre en retraite ? C'est ça ton idée ?

Papa: Oui c'est le seul moyen pour éviter qu'un drame ne se passe

Moi: Je suis désolée papa mais au point où j'en suis je ne peux plus revenir en arrière. Soit je gagne soit je meurs. Bonne soirée papa

Je lui raccroche au nez parce que je n'ai plus envie d'écouter ce qu'il a à me dire.
Alors comme ça notre chère Amandine veut me faire face? C'est ce que nous verrons, elle ne me connait pas.

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