Fleurs amicales

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L'enchanteresse de mes nuits,
le soleil des jours.

Ses cheveux écrus, son regard océan, et son corps blême.
Son corps blafard se noyant aux bleuets, et ses yeux azur se perdant entre les roses.

Les paupières lourdes elle s'endormait le soir sans penser au lendemain, sans penser à rien d'autre que le sons des vagues contre les rochers, et que la sensation du canif contre sa peau.

Elle préservait ce sourire pur, ce rire enfantin, pour que personne ne sache, qu'ils rient tous, et qu'ils continuent leurs discours.
Elle écoutait le son des violons, les violons devenant violents et agressif, comme la guerre contre son jumeau maléfique, elle, et elle-même, sa guerre contre elle et ses pensées qui virevoltent comme ses chaussures écrasant les marguerites, comme ses larmes caressant les tournesols, et ses doigts contre ses cicatrices.

C'était fou, c'était innocent, ce monde.
Elle semblait si perdue, son petit cocon de chambre ne suffisait plus, alors chaque soir, elle suffoquait un peu plus.

Alors chaque soir, penchée à sa fenêtre, elle observait les champs de fleurs, les fleurs sur lesquelles elle a pleuré, contre lesquelles elle s'est déchaîné, et avec lesquelles elle a discuté; elle discutait avec les fleurs, pour être sûre, qu'elles au moins, elles ne s'en iraient pas.

Les corps et les étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant