Toujours sur le quai du métro, celui d'en face,
Elle fait la fière sur ses talons aiguilles,
Elle fait sa mademoiselle Gum, avec son chewing-gum myrtille.Toujours habillée de rose et de jaune,
Du pastel sur les bras et les mollets,
Elle fait sa mademoiselle Gum, avec son chewing-gum pastèque.Sa crinière blonde, ses étoiles sur les joues et ses ongles au goût du stress des nuits.
Je croise tous les jours son regard au goût de la mélancolie de l'été, au goût de la fête et de l'alcool mal digéré.
Elle qui semble si désinvolte, elle qui ne semble avoir peur de rien; jamais elle n'aurait eu peur des Hommes.Elle semblait innocente en sachant tout. Gardant ses pensées pour attaquer plus fort ; pour mordre au bon endroit, y laisser une cicatrice.
Mademoiselle Gum, elle est fière avec ses petits seins et ses grandes jambes.
Mademoiselle Gum un jour disparaitraEt je n'aurai que cet écrit comme souvenir.
VOUS LISEZ
Les corps et les étoiles
PoetryPoèmes ; je ne parle pas d'anatomie, ni d'astrologie, je veux simplement produire un crève coeur, ou des petites rivières sur les joues.