Souvenirs

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C'était le temps où, après les cours, durant les douces après-midi du printemps, le silence nous suffisait, où les bonbons goût framboise et myrtille dansaient sur tes doigts, et où une cigarette dansait sur nos mains.

Le temps où le simple écho de ta voix me faisait vibrer, où tu semblais si douce, la brise caressant ton visage, où les particules de ton maquillage orangé s'envolaient au rythme de tes histoires et tes discours.

Le temps où la douceur de ton être m'était si logique, si évidente, où tu ne semblais que plus belle à mesure que tes pieds frappaient le sol lorsque la guitare s'enflammait, que tes cheveux se balançaient, droite, gauche, un peu plus vite chaque fois.

Le temps où tu ne connaissais pas grand chose de moi, où tu ne savais que le bien, où tu ne savais vraiment pas grand chose. Le temps où ma tristesse, ma colère, ma nostalgie et mon euphorie se mélangeaient sans que tu ne puisses le voir.

Tu ne voyais rien; moi non plus.
Tu n'aurais pas compris; je ne comprenais pas moi même.

Je voulais simplement dévorer ta douceur, la garder pour toujours, pour moi, pouvoir embrasser tes lèvres quelque soit leurs couleurs, quelque soit tes sentiments, les miens, ceux des autres, que rien ne compte et que tu m'enveloppe de ton caractère qui ne me semblait que parfait, que doux.
Et même quand tu semblais nostalgique, quand tu aurais voulu que le monde s'écroule et toi ensuite, tu gardais cette utopie que j'aimais tant, toi,

ma douce.

Les corps et les étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant