Arrivée mouvementée

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La fin du mois d'Aout arriva rapidement et nous étions déjà le 23 Septembre, il est 5h00 du matin, et tu finis de préparer ta valise pour ton voyage en Angleterre. Vénus dort sur ton lit, tandis que tu essayes de faire rentrer tes affaires dans ta petite valise. Tu fis la moue en voyant que tu devais encore faire rentrer ta robe de bal, tes chaussures, et les colliers de Vénus, en sachant que rien qu'avec tes trois tailleurs, sous-vêtements et ta chemise de nuit, ta valise ne ferme plus. Tu décidas de prendre une valisette en plus à contre cœur, mais là c'était plus possible et tu venais tout juste de te rendre compte que tu avais encore ta trousse de toilette à ajouter ! Tu commençais à te prendre la tête, et tu inspiras profondément pour te calmer, une technique que tu utilises souvent, surtout pour gérer tes crises d'angoisses, lorsque tu commences à t'énerver sur une affaire qui prend trop de temps.

Tu finis par terminer ta valise calmement, et tu envoyas un texto a Adanto pour te conduire jusqu'à l'aéroport. Tu retrouvas Bo dans son bureau

« Bo tu es prêt ? » Il tapa rapidement sur son ordinateur

« Oui, je termine cette ligne et je vous rejoint dans la voiture. » Tu hochas la tête et tu te dirigeas dans le hall d'entrée où Vénus attendait sagement à côté de tes valises.

Adanto vint chercher les valises, tandis que tu envoyais un message à l'un de tes clients. Rapidement, vous voilà en route vers l'aéroport, ton regard porté sur le paysage qui défile devant tes yeux. Dans le jet, tout le monde était très calme, comme d'habitude, mais Bo interpella

« Madame, je viens de recevoir un email pour vous, je vous le transfert ? » Tu hochas la tête et ouvris ton portable pour lire le mail que tu venais de recevoir. L'objet avait comme intitulé ton nom, ce que tu trouvais bizarre, en général les clients ne mettent leur numéro de contrat, comme précautionné pour éviter les fuites.

« Miss (L/N),

Je souhaitais juste vous passer le bonjour. Nous devrions bientôt nous revoir, il me semble. Je vous ai pris une chambre à mon hôtel, je serais vexé si vous ne me rejoignez pas.

À bientôt,

Votre associé favori <3 »

Tu eu un sourire en coin en lisant le mail, ce Jim était vraiment spécial et tu commençais à l'apprécier. Malgré ces sautes d'humeurs certaines et sa folie apparente, tu penses qu'il est plutôt divertissant et appréciable. Tu lui renvoyas un mail, en lui disant que tu apprécies l'offre, mais que tu déclines gentiment, spécifiant que tu ne fais pas ce genre de chose après un premier et unique rendez-vous, et que de toute façon, tu possèdes plusieurs hôtels dans les environs. Tu reportas ton regard sur le paysage qui défilait sous l'avion. Vous veniez tout juste de traverser la Manche, donc encore une ou deux heures et vous serez arrivés.

Une fois dans ta chambre au Congham Hall, tu soufflas enfin. Tu commenças à défaire ta valise, comme tu restes ici pendant une bonne semaine, après tout on ne sait jamais, si tu peux te faire quelques associés ou contacts. Tu regardas l'heure, et remarquas qu'il était l'heure d'aller manger, d'ailleurs ton estomac vient de te le faire entendre. Tu servis le repas de Vénus, et tu descendis prendre ton déjeuné dans le restaurant de l'hôtel. Tu t'installas sur ta table habituelle, près de la fenêtre, avec une bonne vue sur le jardin de l'établissement. Une fois ta commande passée, une femme d'une trentaine d'années, plutôt grande, les cheveux bruns tirés en un chignon strict et une robe tailleur mauve s'approcha de toi en souriant joyeusement. Tu plissas un peu les yeux en la voyant arriver à ta hauteur. Tu te tournas vers elle et feignis un sourire aimable

« Que puis-je faire pour vous Mademoiselle ? » La jeune femme sourit encore plus

« Vous êtes bien la propriétaire de cet établissement, je me trompe ? » Te demanda-t-elle avec une certaine excitation. Ton instinct t'ordonna instantanément de te méfier

« Oui en effet. Vous souhaitez me demander quelque chose ? » Elle hocha la tête et désigna la chaise en face de toi avec un regard d'espoir et tu hochas la tête malgré tes réticences

« Je suis très heureuse de vous rencontrer Madame ! Je souhaitais justement avoir une conversation avec vous, depuis que Mr Moriarty m'a parlé de vous ! » S'exclama-t-elle tout en s'asseyant. Tu arquas un sourcil

« Et en quoi puis-je vous être utile ? » Lui rétorquas-tu en prenant une gorgée d'eau. Elle hocha les épaules

« Eh bien j'aurais aimé pouvoir faire affaire avec vous, si vous me permettez. » Te déclara-t-elle calmement, une main sous le menton, le coude appuyé sur la table. Tu arquas un sourcil

« C'est-à-dire ? » Son sourire devint plus narquois

« Jim m'a dit que vous possédiez un magnifique animal, et je suis en mesure de pouvoir vous en fournir d'autres, si malheureusement celle-ci venait à partir, hélas. » Ton sang se glaça sur place. Ton masque ne laissait rien transparaître mais à l'intérieur tu bouillonnais

« Que voulez-vous dire par, « Vous pouvez m'en fournir d'autre » ? » Questionnas-tu avec une voix neutre. Elle se redressa

« Je vais m'expliquer... Je possède un trafic d'animaux. Et je dois dire que je possède, deux ou trois spécimens qui pourraient vous plaire, nous les avons dressés spécialement pour le combat, ce sont des tueurs surentrainés. » Expliqua-t-elle, avec une certaine fierté. Ton plat arriva, et tu le fixas un moment, cherchant les mots pour répondre à son offre. Tu posas tes coudes sur la table, et tu joignis tes mains devant tes yeux

« Ecoutez, je n'approuve pas votre « business ». Et je n'utilise pas mon animal comme arme de défense. » Elle pouffa

« Et à quoi sert-elle alors ? À vous tenir compagnie ? Foutaise. Ce genre d'animal n'a aucun autre but que de tuer, sinon ce ne sont que des pertes de temps. » Objecta-t-elle, en balayant l'air de sa main. Ton regard s'assombrit

« Ecoutez, je ne sais pas ce que vous attendez de moi Mademoiselle, mais je ne suis pas intéressée par votre offre. » Elle haussa de nouveau les épaules

« Vous changerez peut-être d'avis, je vous laisse ma carte au cas où. Au fait, je suis Mademoiselle Maisy Thomas. J'ai été ravie de vous rencontrer, Miss (L/N). » Termina-t-elle en se levant, avant de remettre sa robe en place.

« Le plaisir n'est visiblement pas partagé. » Répliquas-tu calmement, mais ton regard noir suffisant largement à lui faire comprendre ce que tu penses réellement de tout cela. Elle partit tranquillement, rejoignant sûrement son garde du corps tandis que tu reportais ton regard sur ton assiette, qui est devenue froide. Tu grimaças, et tu te levas, faisant signe au serveur que tu partais. Cette femme venait de gâcher ton repas, et tu es certaine que tu vas la recroiser dans peu de temps, il va falloir la surveiller.

Passion CriminelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant