Les rayons du soleil commencent à traverser les barreaux de la minuscule fenêtre de la cellule où tu te trouves depuis hier soir. À genoux, les bras en arrières, une chaîne accroché à chacun de tes poignets grâce à deux bracelets en fer, tu regardes le sol les yeux dans le vide, tes cheveux tombant de chaque côté de ton visage. Tu relevas la tête en sentant un rayon atteindre ton crâne. En observant la lumière, tu te dis qu'il devait bien être dix heures du matin. Une douleur te coupa la respiration soudainement, tes côtes brisées te font souffrir le martyr depuis hier soir. Ton corps entier est engourdi, et le sang séché sur ton abdomen, ta tempe et ta poitrine accentue l'odeur nauséabonde qui régnait déjà avant que ce bouffon ne s'acharne sur toi. L'une de tes joues est gonflée, et ton œil droit peine à s'ouvrir complètement. La porte s'ouvrit dans un grincement, et trois personnes entrèrent, dont une armée qui se posta devant la porte. Tu relevas la tête vers les deux qui se tenaient devant toi, et ta vision trouble réussi à distinguer un homme et une femme. L'homme s'accroupit devant toi et tira ton menton vers lui, pour qu'il observe ton visage. Il sourit sadiquement
« Eh bien, eh bien... Quel dommage d'avoir dû abîmer un si beau visage... » Te dis une voix que tu reconnus aussitôt
« Qu'est-ce qu'on s'en fiche de son visage, on n'est pas là pour prendre un thé Donovan. » S'exclama une voix féminine, et c'est là que eu le déclic. Un rire moqueur émana de ta gorge, malgré la douleur que les soubresauts infligeaient à ton corps involontairement. L'homme arrêta de sourire et relâcha ton visage durement
« Qu'est ce qui te fait rire ? » Tu continuas à rire quelques secondes, avant de relever la tête vers eux avec un sourire
« Marco McAchley et Maisy Thomas, alias Donovan et Maria Verroti... Comment va votre père... ? » Demandas-tu avec un sourire sarcastique. Une gifle s'abattit sur ton visage ce qui te fit sourire
« Espèce de... » Grimaça Maria et son frère posa une main sur son épaule
« Laisse tomber, elle n'en vaut pas la peine. » Dit-il avec un peu d'amertume
« QUOI ?! Elle ose insulter notre famille et tu crois qu'elle va s'en tirer comme ça !? » S'écria-t-elle visiblement au bout du rouleau. Tes cheveux, cachaient ton sourire vicieux, cette famille est vraiment pathétique
« Ne t'en fais pas, j'ai encore un cadeau pour notre amie. » Dit-il en reprenant son sourire venimeux. Sa sœur sourit également, et il claqua des doigts.
Le garde se poussa, et deux personnes entrèrent en trainant quelque chose de lourd avec eux. Tu relevas la tête, curieuse de voir ce qu'ils apportaient, mais ton estomac se tordait. Un énorme mauvais pressentiment, te donnait la nausée, et lorsque que les gardes tirèrent l'objet devant toi, ils le lâchèrent, le laissant s'écraser au sol lourdement. Ils se poussèrent, et tes yeux s'écarquillèrent en grand. Une rage sans nom s'empara de toi, surpassant ta tristesse. Ton regard s'assombrit et tu baissas la tête
« .... Qu'est-ce que vous lui avait fait.... » Chuchotas-tu calmement
« C'est sans importance. » Balaya Donovan, heureux de voir que sa surprise faisait l'effet escompté
« QU'EST-CE QUE VOUS LUI AVAIT FAIT ! » Hurlas-tu de rage, en essayant de te relever, tes chaines tirant sur tes poignets. Maria gloussa
« Mais c'est qu'elle s'y serait attaché en plus ! » Ajouta-t-elle en pouffant, ce qui te fit grimacer. Donovan prit le bras de sa sœur
« Viens, on s'amusera plus tard, laissons là avec la conséquence de ses actes. » Dit-il en souriant, les trois personnes quittant la pièce en un instant, te laissant seule avec ta rage. Tu réussis à t'avancer un maximum, et tu observas le corps étendu devant toi. Tu posas ta tête dessus, laissant tes larmes couler doucement le long de ton visage
« Ma Vénus... Qu'est-ce qu'ils t'ont fait... Je suis désolée... Tellement désolée... »
Sa fourrure était rouge écarlate, il y a des brûlures sur certaines parties de son corps, deux de ses pattes sont brisées, sa mâchoire est disloquée, certaines dents sont manquantes, des traces de fouets sont visibles sur ses côtes et un impact de balle traverse son crâne, en plein milieu des yeux. Elle ne méritait pas ça. Pas autant d'acharnement, ce sont des monstres, faire ça à un animal innocent. S'ils voulaient t'affaiblir c'est raté, ta rage est si forte que tu feras tout pour venger la mort de la créature qui contait le plus à tes yeux. Tu cachas ton visage dans sa fourrure
« Je te promets... Je te promets que j'aurais la peau de tous les Verroti quand je serais sortie d'ici. » Crachas-tu, tes poings se contractant jusqu'à ce que les jointures deviennent blanche. Tu fermas les yeux un instant, profitant de l'animal le plus fidèle que tu aies jamais eu une dernière fois avant qu'ils ne te la retirent. Tu sursautas violemment lorsque la porte de ta cellule explosa d'un coup. Un homme pénétra à l'intérieur rapidement, et tu le vis sourire avant de le voir grimacer
« BOSS ! Ici ! » Hurla-t-il et quelqu'un accouru et tu remarquas que échanges de tirs avaient lieu dans l'endroit où tu te trouvais. Un deuxième homme entra en vitesse, et accouru vers toi avec un objet contendant dans les mains. Il passa derrière toi, et brisa les chaines, avec sûrement une cisaille. Tes bras tombèrent mollement contre toi, la douleur se dissipant un peu au niveau de tes épaules. Il s'accroupi devant toi
« (Y/N) ! Comment tu te sens ? Mal évidemment mais est-ce que tu peux marcher ? » Dit-il avec frénésie et énervement, et tu reconnus la voix de Jim. Tu hochas la tête
« J'ai les genoux engourdis... Ces batards vont me le payer cher. » T'exclamas-tu d'un coup avec des yeux noirs. Jim te sourit en même temps qu'il te relevait, et te laissait prendre appui sur ses épaules
« Ma chère, je n'aurais pas dit mieux, mais pour l'instant, il va falloir sortir de ce bâtiment. »
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Passion Criminelle
Hayran KurguTu es une baronne de la drogue française. Une petite rencontre avec un criminel anglais bien connu va jouer un rôle essentiel dans ta vie de solitaire pour la changer vers le mieux peut-être ? (Y/N): Prénom (L/N): Nom (E/C): Couleur des yeux (H/C):...