Passion Criminelle

Pensées nocturnes

Le soir tu étais assise devant une fenêtre de ta chambre, un livre à la main seulement éclairée d'une lampe, lorsque tu repensas au regard que Jim t'avais envoyé avant d'aller faire les sandwichs. En réfléchissant un peu à la conversation, tu sentis ton cœur te serrer, un mariage, même politique, ça n'est pas rien. Après tout, Jim est intelligent, il va vouloir garder les apparences, donc ils vont dormir ensemble, manger ensemble, enfin vivre une vie commune quoi. Et cela te déranges, une boule se forma dans ta gorge, et tu eu du mal à ravaler tes larmes. Tu caressas le collier de Vénus, qui est accroché sur la chaise sur laquelle tu es assise, comme si il allait te donner les réponses dont tu as besoin. Cela fait déjà bientôt trois mois que tu côtoies Jim, et tu t'es attachée à lui, il a été là pour toi après le kidnapping, et il t'a accompagné, soigné, réconforté durant les nombreuses nuits où tu as revécu les évènements, et maintenant, tu ne te vois pas le perdre. Tu t'es jurée de ne plus jamais perdre quelqu'un après la mort de ton père, et tu as faillis à ta promesse deux fois. Tu crispas tes poings : pas une troisième fois, tu ne t'en remettrais pas. Tu sursautas en entendant quelqu'un toquet à ta porte. Tu essuyas tes yeux en vitesse

« Qui est-ce ? » Demandas-tu timidement

« C'est Jim... Je peux entrer ? » Dit-il de l'autre côté de la porte. Tu hochas la tête même s'il ne pouvait pas te voir

« Bien sûr que tu peux. » Répondis-tu tranquillement. Tu entendis Jim entrer et refermer la porte avant qu'il ne s'avance vers toi. Il se mit devant toi, et s'accroupit. Il scruta ton visage sérieusement. Tu souris

« Que se passe-t-il ? J'ai des rides ? » Demandas-tu en riant. Il prit ton visage entre ses mains, et te regarda droit dans les yeux

« Tu viens de pleurer, n'est-ce pas ? » Tu baissas le regard, esquivant le sien, perdant tout de suite ton sourire

« On ne peut vraiment rien te cacher... » Il souffla, mi amusé, mi inquiet

« Qu'est ce qui se passe (Y/N)... Tu peux tout me dire tu le sais ça ? » Tu as beau être la femme la plus dure en affaire, et l'une des plus grandes baronnes du monde, mais quand cet homme pose son regard sur toi, tu te sens fragile et désemparée. Des larmes commencèrent à couler doucement le long de tes joues, et tu t'en voulu de t'être montrée aussi faible une nouvelle fois devant lui. Il te prit dans ses bras

« Hey... Ça va aller. Appuie-toi sur moi... » Tu fis ce qu'il te dit et il te porta pour aller te déposer sur ton lit, se couchant à tes côtés, ta tête fourrée dans son thorax. Il caressa doucement tes cheveux, te chuchotant des mots rassurants, jusqu'à ce que tu te calmes tranquillement. Tu agrippas sa chemise avant de parler

« Jim. » Il huma

« Je vais peut-être te paraître égoïste, mais promets-moi de ne jamais m'abandonner. » Son étreinte se resserra sur toi

« Jamais je ne pourrais... C'était ça qui te tracassais ? » Tu hochas la tête doucement

« Avec ton mariage, je me suis dit que tu ne voudrais peut-être plus m'avoir ici... » Il se détacha de toi et il prit ton menton, pour que tu le regardes dans les yeux

« Ecoute-moi bien. Tu es plus importante que cette fille capricieuse. Et puis je t'ai promis de t'aider avec ta vengeance et je compte bien la respecter ! » Te sermonna-t-il gentiment. Tu souris doucement, et tu remis ta tête dans son torse

« Merci Jim. » Furent les derniers mots que tu prononças avant de t'endormir rapidement, sous le regard bienveillant de Jim.

Il sortit de ta chambre une fois qu'il fut certain que tu sois bien endormie, et alla se coucher dans la sienne, pensant à tout ce qu'il devait prévoir demain, avant que tu ne viennes hanter ses pensées avec ce que tu venais de lui dire. Il va devoir maintenir les apparences et cela le contrarie. Certes c'est un maître en matière de manipulation, mais dans une situation comme celle-ci, cela va être délicat. Il s'endormit le crâne bourré de pensées plus contradictoires les unes que les autres, et eu un sommeil plutôt agité cette nuit-là.