Mha - Chapitre 10

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Pdv Touya

Chisaki : eh bien...j'en sais trop rien...
Moi : allez Chisaki, tu dois bien en avoir une petite idée non ? Sois honnête s'il te plait.
Chisaki : d'accord. Je veux que tu restes. Quand ta famille t'as proposé de vivre avec eux...j'ai eu peur. Peur que tu acceptes, et donc de te perdre. Je veux que tu restes ici pour toujours...
Moi : eh bah voilà, c'est quand même pas compliqué de dire la vérité !
Chisaki : Touya...toi...tu veux faire quoi du coup ?
Moi : en fait, c'est vrai que j'aimerais beaucoup aller avec ma famille...mais tu m'attires trop. D'ailleurs, je pense que tu ressens la même chose que moi, même si je ne comprends pas du tout comment c'est possible.

Chisaki leva un sourcil, puis s'approcha de moi en retirant son masque. Il retira même ses gants, chose qu'il ne fait réellement jamais. Puis, une fois devant moi, il posa un genoux à côté de moi, sur le canapé, et se pencha. Il rapprocha son visage du mien, arrêtant ses lèvres à quelques millimètres des miennes.

Chisaki : malgré tes brûlures, tu es magnifiques à mes yeux. 
Moi : mais-
Chisaki : non, ne me contredit pas. Je ne suis jamais tombé amoureux c'est vrai...mais je sais que c'est ce que je ressens pour toi. Si ce n'est pas ton cas, alors ne t'en veux pas et retourne dans ta famille. Mais si tu m'aimes en retour, je ne te laisserais pas partir.

Son regard doré plané dans le mien semble déterminé. Si je lui dis la vérité, sur mes sentiments, je pourrais rester avec lui, et rien que cette idée me remplis de joie.
Alors je me pencha légèrement, faisant entrer en contacts nos lèvres. Je le sentis faire une sorte de grimace, alors je me décolla, mais j'eu juste le temps de l'entendre soupirer d'agacement qu'il m'embrassait de lui-même, posant une main sur ma nuque. Cette fois, pas de grimace, il m'embrassait passionnément, comme s'il avait peur que je disparaisse.
Quand il se décolla de moi, il me regarda dans les yeux, le sourire aux lèvres. J'allais prendre la parole, mais je le vis plaquer sa main sur sa bouche, une grimace de dégoût sur le visage.

Chisaki : désolé...c'est plus difficile pour moi que je ne le croyais.
Moi : c'est rien, tu t'y habitueras. Ou sinon, tant pis, je ne t'embrasserais jamais. Dans tout les cas je t'aime.
Chisaki : non ! C'est bon, je m'y habituerais. Je t'aime aussi. 

Pdv Externe

Après leur mise en couple officielle, Dabi retourna chez lui, encore une fois avec Chisaki, et le présenta de manière différente cette fois à son père, qui ne fit pas de commentaires particuliers. Sa mère en fut enchantée, trouvant que Chisaki était parfait pour vivre avec son fils, et ses frères et sœurs bien contents d'avoir un nouveau frère. Puis, l'aîné annonça qu'il souhaitait rester vivre chez le brun, ce qui déçu un peu ses parents, mais qui du coup lui firent promettre de venir les voir une fois par mois, ce que Dabi promis avec joie.

Pendant les premières semaines de leur relation, Dabi tentait d'habituer son copain aux contacts physiques, en tout cas plus que des câlins ou de se tenir la main. Déjà, à la maison, le psychiatre avec interdiction de porter ses gants et son masque, et devait embrasser son copain chaque soir et chaque matin. 
Après un mois, cette routine ne le dérangeait pas, et il le faisait de bon coeur. Mais dès que les choses avançaient, Chisaki avait toujours un air dégoûté sur le visage qui mettait un 'stop' à leurs contacts.
Alors Dabi avait trouvé une technique pour attirer son amant à lui. Dès qu'il le pouvait, il faisait tout son possible pour se balader torse nu, sachant très bien l'effet qu'il faisait à son copain.

Alors, un soir où le brûlé rentrait du travail qu'i avait trouvé en tant que serveur dans un restaurant non loin, il tomba sur Chisaki, assit sur le canapé, un bouteille de whisky sur la table et un verre dans la main.
Étonné, Dabi s'approcha de lui en riant légèrement, lui demandant pourquoi il buvait ainsi.
C'est alors que Chisaki posa son verre et se leva, maladroitement, et réussit à rejoindre son petit ami, et le regarda dans les yeux. Il l'embrassa alors, mais pas comme les baisers amoureux qu'ils échangeaient quand l'un rentrait du travail. Non, celui-ci était brûlant de désir, et Dabi en fut le premier étonné.
Il repoussa légèrement son amant, voyant qu'il n'avait aucunement l'air dégoûté.

Dabi : ça va ?
Chisaki : oui...j'ai tellement envie de toi, mais...j'y arrive pas, donc je me suis dis que boire un peu m'aiderait. J'ai eu raison...j'ai envie...s'il te plait Dabi...
Dabi : bon, alors monte dans la chambre, je me débarrasse de mon manteau, je bois un verre et je te rejoins.

Le brun hocha la tête, arracha un autre baiser à Dabi une fois que ce dernier l'eut libéré, puis monta difficilement l'escalier mentant aux chambres, pour se rendre dans la leur.
Dabi, lui, retira son manteau, ayant déjà retiré ses chaussures en entrant, puis alla chercher un verre propre dans la cuisine, sachant que Chisaki ne supporterait pas le lendemain de constater, qu'en plus d'avoir couché avec lui, il avait bu dans le même verre que lui.
Il se servit donc dans un verre propre, un quantité tout de même assez importante pour égaler l'état de son petit ami, puis prit les deux verres pour aller les laver et les ranger. Il rangea ensuite la bouteille à sa place, et enfin il put se diriger vers l'escalier pour rejoindre celui qui l'attendait.

Avant d'entrer, il s'arrêta devant la porte, et pensa à Chisaki qui l'attendait derrière. Ce dernier avait bu, sachant que ça ne l'aiderait à aller jusqu'au bout. Il savait donc avant de finir dans cet état le nombre de contacts physiques qu'il allait devoir avoir ce soir avec Dabi. Mais il avait choisit de le faire quand même. Et rien que cette pensée fit sourire Dabi, alors il entra avec entrain, et tomba nez-à-nez avec Chisaki, sa chemise à demi ouverte, l'attendant assit sur le lit.
Le faux brun ferma donc la porte et rejoins rapidement son amant, se pencha en attrapant son visage, et l'embrassa passionnément.

Le couple s'allongea sur le lit, et, juste avant de passer aux choses sérieuses, Dabi prit un moment pour admirer les yeux dorer de son amant, tout comme lui contemplait ceux, turquoises, de Dabi.

Dabi & Chisaki : je t'aime.

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Bon, bah c'est finit cette fois, j'espère que cette fanfic vous aura plu, tout comme les deux précédentes. Si vous voulez le mot de la fin de Salomée, allez sur son compte ^^

La première est ma préférée perso, déjà parce que j'adore le couple LawKidd, et surtout parce que je l'ai écrite à moitié avec Salomée, et c'était assez marrant à faire, et surtout pas facile quand j'ai du prendre l'habitude de certaines choses (genre les pdv externes ou les points à la fin des phrases de dialogues xD)
La deuxième est géniale, même si c'est pas moi qui l'ai écrite je l'adore quand même, certes le sujet de l'acceptation par les parents peut être parasité par celui de l'inceste, mais moi je trouve que c'est pas dérangeant vu comment c'est écrit.
Enfin, la dernière, écrite par moi-même, perso j'aime pas trop la fin, je la trouve bâclée (alors que j'ai mis une éternité à l'écrire xD), je pense que j'aurais pu faire, mieux.

Bref, j'espère que cette collab vous aura plu, moi j'ai adoré l'écrire, et sur ce je vous laisse, à bientôt ^^

Collaboration improbable - [TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant