𝒪𝓃𝒸𝑒 𝒰𝓅𝑜𝓃 𝒜 𝒯𝒾𝓂𝑒 {Fanfiction Haikyuu!}

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 46

Je m'empresse alors de l'appeler et à mon plus grand désespoir je tombe sur sa messagerie. Je fais de même avec Sachi, mais je tombe également sur sa messagerie. J'adresse une regard en coin à Oikawa plus que paniquée avant de me décider à appeler Hiro. Mais le même scénario qu'avec les filles se répètent je tombe aussi sur sa messagerie. Je sens un désespoir grandissant monté en moi, bien décidé à ne pas abandonner j'appelle Akira et Iwaizumi, mais ils ne décrochent pas non plus. Oikawa le téléphone sur l'oreille semble lui aussi essayé de les joindre, mais visiblement sans succès.

-Et bien je suppose que allons rester à deux, le temps de les retrouver, me dit-il avec un sourire en coin.

Je me sens devenir rouge pivoine, alors que mon coeur s'emballe. Nous nous mettons à marcher, alors que des milliers de pensées défilent à toute allure dans mon esprit. Oikawa doit sans doute trouver ça suspect, mais il est totalement exclu que je lui révèle l'absence des autres. Mais j'espère de tout cœur que pour arriver à nous laisser seuls Oikawa et moi, les filles n'ont pas dû dévoiler mes sentiments à l'égard d'Oikawa aux garçons. Même si les connaissant il n'y a pas lieu de s'inquiéter. J'essaye également de calmer les battements de mon cœur, pour ce faire je m'éloigne le plus discrètement possible d'Oikawa la tête basse.

-Attention! cri une voix.

Je relève alors la tête pour voir un vélo dans ma direction, je reste figée incapable de faire le moindre mouvement. Mais je me sens tirer sur le côté, et je me retrouve plaqué contre un torse chaud. Je relève le regard pour croiser les yeux inquiet d'Oikawa.

-Ça va? Tu n'es pas blessée?

Je continue de le fixer incapable de prononcer le moindre mot. J'entends les battements rapide de son cœur, je vois son visage de plus près que jamais je ne l'ai vu auparavant, je sens ses mains autour de ma taille... Quand je prends conseil de la proximité de nos corps, je me sens tout mon corps devenir brûlant de gêne. J'essaie de m'éloigner de lui, mais sans succès sa prise sur mes hanches ne se relâchent pas. Je pose alors mes mains sur la sienne pour me défaire de sa prise, et cela malgré la gêne extrême que ce simple geste fait naître en moi. Oikawa semble lui aussi se rendre compte que c'est la présence de ses mains sur moi qui m'a rendu aussi rouge, car il les enlèvent avant même que je n'ai eu le temps de le faire moi même, un sourire rieur sur les lèvres. Je m'éloigne de lui n'essayant même pas de me montrer ne serait-ce qu'un peu discrète. Il faut que je me calme, je pose une main sur ma poitrine et inspirant profondément.

-Tu vas bien Lyria-chan? me demande de nouveau Oikawa son expression amusée remplacée par une expression inquiète.

Je hoche la tête avec empressement, espérant qu'il prend ma réaction plus qu'étrange pour un simple choc. Un sourire soulagé apparaît sur son visage, alors que des papillons virevoltent dans mon ventre. Nous marchons de nouveau côte à côte, je mets mes mains derrière mon dos essayant de retenir, mais sans succès, le sourire niais qui apparaît de mon visage.

Oikawa et moi continuons de marcher ensemble, tout en allant de magasin en magasin. Et malgré le fait que mon coeur n'a pas cessé une seule seconde de battre la chamade, et que mes joues sont restés perpétuellement rouges, je ne peux m'empêcher de me sentir heureuse de passer un moment en tête à tête, avec lui. Même si malgré le message d'Haruka, je ne vois absolument pas ça pas comme un rendez-vous, mais plutôt comme une sortie...entre amis.

-On va manger Lyria-chan, me propose Oikawa alors que nous passons devant un énième restaurant, je commence à avoir un petit creux.

Rien de plus normal, je me dis en jetant un coup d'œil à l'heure sur un des immenses tableaux publicitaires. Il est déjà 12h45, et nous n'avons pas cesser une seule petite secondes de marcher. Je hoche la tête, et nous faisons demi tour pour rentrer dans le restaurant que nous venons à peine de dépasser. Oikawa pousse la porte de celui-ci, et nous sommes aussitôt salués par un homme entrain de préparer... un plat que je ne connais absolument pas. Nous nous installons Oikawa et moi, sur des tabourets se trouvant juste en face du comptoir. Je regarde le menu se trouvant au dessus de nos têtes, mais ne reconnaît absolument pas le moindre plat qui m'y ' est proposé. Ce qui ne semble absolument pas être le cas d'Oikawa qui pour sa part choisi ce qu'il veut manger a une vitesse stupéfiante. En voyant l'homme lui adresser un regard plus qu'étonné je me retiens de prendre la même chose que lui. Les secondes s'écoulent lentement sans que je ne parvienne pas à choisir quoi que ce soit. En sentant le regard d'Oikawa pesait sur moi, je décide un plat au hasard. Vu le regard de l'homme qui m'a l'air d'être encore plus surpris que par la demande d'Oikawa de tout à l'heure. Je tourne le visage vers Oikawa qui affiche un visage étonné, mais il remplace rapidement cette expression par un léger sourire en coin. Nos plats ne tardent pas à arriver devant nous. L'homme dépose un bol devant chacun de nous, et nous souhaite un bon appétit. J'observe avec appréhension le bol qui se trouvent devant moi, le bouillon est d'une couleur rouge flamboyante légèrement inquiétante. Je saisis les baguettes qui sont posées juste à côté du bol, et Oikawa et moi tapons dans nos mains avant de nous souhaiter un bon appétit. Je trouve que je m'en sors plutôt bien avec les baguettes, malgré que ça soit la première fois que j'en utilise... Je saisis plusieurs ramens grâce à celle-ci, et souffle de longue secondes dessus. Je remarque que elles aussi ont une couleur rouge tout sauf rassurantes. Je prends une profonde inspiration, et je mets les pâtes dans ma bouche. C'est excellent! Mais alors que je m'apprête à en reprendre ma bouche se met à me brûler. Les larmes me montent aux yeux alors que je saisis le verre d'eau qui se trouvent juste en face de moi et que je le bois d'une traite. J'entends Oikawa rire légèrement à mes côtés, je tourne alors mon regard, toujours de brillant de larmes, vers lui. Je le vois secouer la tête de droite à gauche, avant qu'il ne pousse son bol vers moi.