𝒪𝓃𝒸𝑒 𝒰𝓅𝑜𝓃 𝒜 𝒯𝒾𝓂𝑒 {Fanfiction Haikyuu!}

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 68

-Un homme, répète Eri.

Yachi hoche de nouveau la tête le visage pâle.

-Ça devait être l'un des coachs ou un des joueurs, dit Yukie d'une voix rassurante.

-Non, ce n'était pas eux, réplique Yachi plus que certaine de ses propos, l'homme que j'ai vu il était... il était immense en plus d'avoir l'air incroyablement musclé...

Les filles s'échangent des regards entre elles, visiblement elles ne sont pas entièrement convaincues par Yachi. Mais moi, je ne doute absolument pas leur véracité. Car ils font écho à ce que j'ai vu plutôt.

-Je... Je l'ai vu aussi, je dis doucement.

-Toi aussi Lyria-san?! réagis aussitôt Yachi.

-Et vous êtes bien sûre que ce n'était pas un coach ou un joueur? nous demande Kyoko en fronçant les sourcils.

Yachi et moi hochons la tête, la stature de l'homme que j'ai vu ne ressemblait à celle d'aucun des hommes que j'avais pu apercevoir durant ces deux jours de stage.

-Là ça devient flippant, dit Mako d'une voix inquiète.

-Stay calm Mako, lui dit Yukie.

Elle se lève d'un bond et se dirige vers la porte qu'elle ouvre d'un geste rapide.

-Je vais aller voir les coachs pour le leur signaler, Lyria-san et Yachi-san vous voulez bien m'accompagner?

-Ou..Oui bien sûr, j'acquiesce en me levant.

Je suis alors Yukie qui est déjà sortie delà pièce Yachi sur mes talons.

-Un homme? répète le coach de Karasuno.

-Oui, répond Yukie d'une voix calme, Lyria-san et Yachi-san on vu un homme se baladait dans le lycée.

-Bon sang, siffle le coach de Nekoma entre ses dents.

-Et vous allez bien les filles? nous questionne mon coach.

-Ou...Oui, je réponds intimidée par la présence des autres coachs.

-Plus de peur que de mal, dit Yachi qui a l'air d'aller beaucoup mieux que tout à l'heure.

-C'est le plus important, dit le coach de Nekoma en hochant la tête, on va contacter la police. En attendant ne vous baladez pas seule, compris?

Nous hochons toutes trois la tête, puis nous quittons la chambre des coachs. La police va venir? J'espère que mes parents ne seront pas au courant, sinon je peux être sûre qu'ils ne me laisseront plus jamais faire des déplacements avec le club. Mais je suppose qu'il y a très de chance pour qu'ils ne l'apprennent pas, après tout les coachs vont sans doute appeler les parents de tous les adolescents présents afin de les tenir au courant de la situation. Avec un peu de chance, ils ne décrocheront pas.

Lorsque que le réveille retentit le lendemain matin, un concert de gémissements mécontent retentissent autour de moi. Je me redresse dans mon sac de couchage en me frottant les yeux et en baillant. Cette nuit a été atroce. La police est arrivée une trentaine de minutes après les coachs l'ai appelé. Et autant dire que leur arrivée ne c'est pas fait dans la plus grande des discrétions.  Le bruit assourdissant des sirènes des voitures de police retentissent encore dans mon oreille. Ensuite les policiers ont fouillé chaque coin et recoin du bâtiment en nous interdisant de sortir de la chambre. Évidemment ils ont aussi fouillé notre chambre. Ils ne sont partis qu'à deux heures du matin en nous assurant que nous n'avions plus rien à craindre et qu'il n'y avait personne de suspect dans le lycée. Mais malgré cela, les filles et moi avons eu toutes les difficultés du monde à fermer l'œil.