𝒪𝓃𝒸𝑒 𝒰𝓅𝑜𝓃 𝒜 𝒯𝒾𝓂𝑒 {Fanfiction Haikyuu!}

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 82

Quand mes yeux s'ouvrent la première chose que je ressens c'est une douleur immense. Mon corps entier me fait souffrir. Je pousse un gémissement de douleur et j'essaie de me redresser mais je retombe aussi sec sur mon lit. Mais qu'est-ce qui m'arrive? Les secondes passent et la douleur ne diminue absolument pas me faisant presque monter les larmes aux yeux. J'essaie de respirer le plus calmement que je peux et j'essaie de me redresser de nouveau dans mon lit. Mais mon corps entier hurle de douleur face à cet effort. Je n'aurais jamais cru devoir appuyer sur ce bouton un jour mais comme on dit il ne faut jamais dire jamais. Avec tous les efforts du monde j'appuie sur le bouton noir situer sur ma table de chevet qui est censé envoyer un message à Marie pour lui dire que j'ai besoin de quelque chose. A peine quelques secondes plus tard j'entends des légers coups retentir sur la porte.

-Mademoiselle c'est Marie je peux rentrer?

-Oui, je lui réponds du bout des lèvres peu certaines qu'elle m'est entendue.

Les minutes passent sans que Marie n'ouvre la porte, je suppose donc qu'elle ne m'a pas entendu. Alors que je m'apprête à lui dire de nouveau qu'elle peut entrer, la porte s'ouvre lentement et je vois la silhouette de Marie s'avancer dans la pénombre de ma chambre. Elle tape deux fois dans ses mains pour allumer la lumière et se tourne en direction de mon lit.

-Oh mon dieu! s'écrit-elle en voyant mon visage, Mademoiselle vous êtes pâle comme la mort qu'est-ce qui vous arrive? Vous avez mal quelque part?

Je hoche la tête et Marie sort son téléphone de sa poche.

-J'appelle un médecin tout de suite, ne vous inquiétez pas Mademoiselle ça va aller.

Je lui adresse un faible sourire, mais une petite voix au fond de moi me souffle que rien n'ira jamais plus.

-Je vais également prévenir vos parents ne vous en faites pas Mademoiselle.

Ce sont les derniers mots que j'entends avant que mes yeux se ferment pour me laisser sombrer dans les ténèbres.

-Il était temps que vous arriviez! retentit une voix glaciale me sortant de mon sommeil.

-Je suis désolée Madame, il y avait des bouchons et...

-Vos excuses vous pouvez les garder, on ne vous paie pas pour que vous arriviez trente cinq minutes après que notre gouvernante vous ai appelé, dit une voix que je reconnais comme étant celle de mon père.

Les voix se rapprochent et je ferme aussitôt les yeux. Ma porte s'ouvre doucement et la lumière s'allume.

-Lyria, ma chérie, dit ma mère en me caressant les cheveux, le médecin est là réveille toi.

J'ouvre lentement les yeux et me mets à dévisager les trois personnes présentes dans la pièce. La présence de mon père et ma mère m'étonne ce n'est pas vraiment dans leur habitude de s'inquiéter pour moi.

-Bonjour Mademoiselle, me dit le médecin en s'approchant de moi, vous vous souvenez de moi?

Avec difficulté je hoche la tête et le médecin m'adresse un sourire.

-Je vais vous examiner Mademoiselle, mais si jamais je vous fais mal vous devez me dire d'accord?

Avec délicatesse il essaie de retiré la couverture dans laquelle je suis emmitouflée. Mais à peine la couverture effleure mon corps que je pousse un gémissement de douleur. Les larmes me montent aux yeux et du coin de l'œil je vois mes parents dévisager d'un regard noir le médecin.

-Pardon, s'excuse t-il, vu la douleur qu'un simple effleurement vous procure, je vais enlever la couverture d'un coup sec, ça va vous faire mal mais je dois vous examinez, d'accord?