Chapitre 4

59 4 2
                                    

Potion. La seule matières où mes compétences n'étaient pas supérieur aux autres élèves de mon cour. Notre nouveau professeur, Slughorn, ramené tout spécialement par Harry et Dumbledore, adorait tout ce qui touchait les filtres d'amour.
Un claquement me sortit de mes pensés.
-Alors, maintenant, voyons, repris Slugorn. J'ai préparé quelques potions pour que vous y jetiez un coup d'oeil, par simple curiosité. C'est le genre de choses que vous devriez être capable de réussir après avoir obtenu vos A.S.P.I.C. Vous en avez sûrement entendu parler, même si vous ne les avez jamais faites vous-mêmes. Quelqu'un peut-il me dire le nom de celle-ci ?
Il indiqua le chaudron situé près de la table des Serpentard. Je relevai légèrement la tête afin d'apercevoir le liquide incolore. Je sentis le regard d'un certain blondinet me fixer avec un sourire moqueur. J'évitais soigneusement son regard. Depuis l'aventure de ce matin j'avais du mal avec Malefoy. Rien que son nom de faisait frissonner. Pourquoi ? Je ne sais pas... Ce n'est pas comme ci il s'était passé quelque chose d'extraordinaire. On avait juste partagés... un bain... Je n'avais pas osé regarder son torse. Trop gêné par la situation. J'avais, bien sûr, pus en apercevoir quelques brin mais rien de très important. Il était musclé voila tout. Il dégageait aussi une forte odeur de souffre. Rien d'exceptionnelle. Pourtant...
Je levai la main dans un frisson pour répondre à la question du professeur.
-C'est du Veritaserum, une potion incolore et sans odeur qui oblige celui qui la boit à dire la vérité, répondis-je.
-Très bien, très bien ! s'exclama Slugorn d'un ton réjoui. À présent , poursuivit-il, en montrant le chaudron proche de la table des Serdaigle, celle-ci est très connue... Elle est également citée dans certain brochures récemment distribuées par le ministère... qui peut...
Ma main se leva aussi tôt.
-C'est du polynectar, monsieur, dis-je en lançant un regard rapide vers Harry et Ron.
-Excellent, excellent ! Maintenant, celle-ci... Oui miss ? dit Slugorn.
-C'est de l'Amortentia !
-En effet. Ça paraît presque idiot de poser la question, commenta Slugorn apparemment impressionné par mon savoir. Et j'imagine que vous connaissez ses effets miss ?
-C'est le plus puissant philtre d'amour au monde ! Expliquais-je.
-Tout à fait exact. Vous l'avez identifiée, je suppose, grâce à sa couleur nacrée caractéristique ?
-Et à sa vapeur qui s'élève en spiral très reconnaissables, expliquais-je avec enthousiasme. On dit qu'elle a une odeur différente pour chacun de nous, selon ce qui nous attire le plus. Moi... Je sens un parfum d'herbe fraîchement coupée, de parchemin neuf, de so... souffre... je m'arrêtais nette.
Avais-je bien dit souffre ? Souffre, comme l'odeur de... Drago... Non ce n'était pas possible. Pas ça ! Pas Drago !
Il sembla le remarquer car lorsque je lui jetais un rapide coup d'oeil son regard était fixés sur moi. Par Merlin, qu'est ce que j'avais fait !


Le professeur Slugorn me tira de mes pensées.
-Puis-je savoir votre nom, chère amie ? demanda Slugorn sans prêter attention à ma gène.
-Hermione Granger, monsieur
-Granger ? Granger ? Seriez-vous parente d'Hector Dagworth-Granger, fondateur de la Très Extraordinaire Société des potionnistes ?
-Non, je ne crois pas monsieur. Je suis d'origine moldue.
J'entendis la vois raugue de Drago chuchoter quelques mots à son voisin. Tous deux ricanèrent ? Cela me mis hors de moi.
-Bien, bien, bien, Gryffondor a largement mérité vingt points pour vos réponses, Miss Granger, annonça Slugorn d'un ton cordiale.
Hermione aperçut la tête de Malefoy. Il faisait à peu prêt la même que le jour ou je l'avais giflé. Je me retourna vers Ron et Harry avec un grand sourire, ravie de remettre cette ordure de Malefoy à sa place.
La fin du cours se déroule assez vite. Les élèves avaient dus réaliser une potion de Felix Felicis. Je n'avais jamais eu aussi honte de moi. D'habitude mes potions, bien que moyenne, ressemblaient à quelque chose, mais là... J'avais tellement honte de moi... Harry, grâce à je-ne-sais-qu'elle-moyens avait réussi cette stupide potion. Je sortais du cour plus énervé que jamais et me précipitais dans ma chambre de préfète. J'entendis quelque minute plus tard, la porte claquer, ce qui annonçait le retour de Malefoy.
-Sang-de-bourbes ! cria t-il de sa voix grave.
J'ouvris violemment la porte et lui dit t'elle un furie.
-Tu m'appels encore une fois sang-de-bourbes Malefoy, une seule fois et je te jure et je te fait manger ton sourire sadiques c'est clair !
Il me regarda visiblement amusé.
-Bon alors quoi, tu as raté potion ce n'est pas la fin du monde.
Il me fixait avec ses grand yeux métalliques. Son odeur me parvint et mon corps frissonna. Ah ! Pourquoi son odeur me faisait-elle frissonner. Nous n'avions passé que 5 minutes dans la même eau pas de quoi en faire un drame.
-Alors comme ça... Mon odeur t'attire, dit-il dans un ricanement.
Mon corps se figea violemment et mon cœur sembla s'arrêter.
-P... Pardon ?! chuchotais-je terrifiée, de quoi tu parles ?
-« On dit qu'elle a une odeur différente pour chacun de nous, selon ce qui nous attire le plus. Moi je sens un parfum d'herbe fraîchement coupée, de parchemin neuf, de souffre... » dit-il en essayant d'imiter ma voix, du souffre Granger ? il ricana fort, dit moi que dois-je en penser sang-de-bourbes ?
Je m'apprêtais à lui répondre avec méchancetés quand un détail me parvint.
-Alors comme ça tu te rappelles mot pour mot de ma phrase ? dis-je avec un sourire de victoire.
Il ouvrit grand les yeux, visiblement il ne s'était pas attendu à ça.
-De... Quoi ?!
Malefoy qui perdait ses moyens, qu'elle douce vengeance. Mon sourire s'allongea. Je passais ma main dans mes cheveux et m'apprêtais à fermer la porte d'un coup sec, mais je décidais de terminer cette entretien comme il le fallait.
-Et moi Malefoy, que dois-je en penser ? dis-je narquoise en refermant délicatement la porte .

Fan fiction Dramione Où les histoires vivent. Découvrez maintenant