Le voyage
Jack regarda l’enveloppe quelques secondes, puis il tourna les talons et rejoignit Margaux et Troy qui l’attendaient sur le seuil. Tous étaient fin prêt ! Et c’est ainsi que commença leur long voyage… Après des heures de marche, les trois amis arrivèrent à l’entrée d’une pauvre ville : Highlands. Tous les bâtiments étaient délabrés à un tel point que la ville semblait pouvoir s’écrouler au moindre coup de vent. Le plus étrange était qu’il n’y avait pas le moindre homme… ou presque ! Margaux aperçut une silhouette au loin, elle se mit soudain à crier :
« -Hé ho ! Là-bas !!! »
La jeune fille se mit à courir vers la personne au loin. Avec ses longs cheveux roux volant au vent, Jack s’avoua qu’il la trouvait particulièrement belle et séduisante. Mais Troy le sortit de sa rêverie en l’entraînant à la suite de Margaux. Rapidement, ils arrivèrent à la hauteur de la silhouette qui se révéla être un homme, ayant la soixantaine et semblant fatigué et très pauvre.
« -Où sont passés tous les hommes ? demanda Margaux
-Ils ont tous disparu, un soir, pour une destination inconnue et ne sont jamais revenu… Il ne reste plus que mon fils et moi. »
Cette réponse intrigua beaucoup les trois amis, mais ils devaient reprendre leur route car le soleil commençait à se coucher. Sur ce, ils prirent congés de l’homme et quittèrent la ville délabrée en quête d’un endroit où dormir. Ce n’est qu’au bout d’une demi-heure que le petit groupe rencontra enfin une dame, d’une cinquantaine d’année, qui accepta de les héberger. Le nom de cette femme était Inès ; elle vivait dans une humble cabane sur le chemin de Newton. En arrivant dans la demeure, Troy se fit renverser par un petit garçon blondi nais qui devait avoir environ cinq ans : c’était Hugo, le fils d’Inès. Il n’y avait qu’une salle dans la cabane et tout le monde devait se laver dans une bassine avec un peu d’eau. Après un maigre repas, tout le monde se coucha dans un coin de l’unique pièce et submergés par la fatigue, les trois amis s’endormis rapidement. Le lendemain matin, Jack, Troy et Margaux se réveillèrent très tôt. Pour remercier Inès, Jack lui offrit une lampe.
« -Merci beaucoup pour votre hospitalité madame.
-De rien jeune homme. Mais malheureusement c’est peu, c’est tout ce que j’ai depuis que mon mari est partis…
-Où est-il parti ?
-Dans une ville proche de Newton.
-Mes amis m’appellent, merci encore pour tous.
-Bonne chance à vous ! Et adieu ! »
Ainsi, Jack, Troy, et Margaux reprirent leur route vers Newton. Après une très longue journée de marche, sans trop d’embûches, mais à travers un temps glacial, les trois jeunes amis, transis de froid, arrivèrent enfin au bout de leur chemin. En face d’eux se trouvait un panneau couvert de gel ; Troy y passa sa main et Margaux pu lire :
