Chapitre 27

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Yangyang n'avait encore jamais fait de trouvaille aussi grandiose que celle-ci.
Enfin, trouvaille n'était peut-être pas le bon mot... Dans ce cas là on pouvait bien plus parler de vol que de trouvaille.

Oui c'est ça, le plus beau vol qu'il n'ait jamais fait.

Jouant avec les perles du collier entre ces doigts, il ricanait tout en sautillant dans les jardins royaux, bien enjoué à l'idée de montrer son bien à son ami Xiaojun.
Le bijou devait valoir une fortune, et il avait réussi à le voler directement sur le cou de la riche demoiselle à qui il appartenait.

Comment ? Oh et bien cela reste un secret.

Un bon magicien ne révèle jamais ses tours n'est-ce-pas ?

Il lâcha un rire, ses doigts se trémoussant toujours entre les perles aussi blanches et brillantes que du cristal. Autour de lui, plusieurs soldats s'affairaient dans les jardins royaux, arrosant ou repassant une couche de peinture rouge sur toute les roses qu'on y trouvait. Yangyang trouvait ça plutôt dommage, lui il jugeait les fleurs blanches bien plus jolie.

La couleur de la pureté, l'exact opposé de ce qu'il était.

C'est pourquoi il était toujours habillé en blanc, souhaitant offrir un contraste entre cette teinte et l'obscurité qu'il avait en lui.
Après tout, un homme qui vivait en dérobant les biens des autres ne pouvait pas se vanter d'être pur. Bien au contraire.

Et oui, il était bien une vermine de la pire race, à quoi bon se mentir à soi-même ?

C'est amusant, il était vêtu de blanc et jouait avec un collier à l'apparence pure et précieuse. Pourtant il était tout l'opposé de cela.
Sûrement cet accoutrement serait plus approprié à Xiaojun, lui il avait le cœur pur.

Enfin, il tuait des gens, mais ça c'était une toute autre question.

Yangyang jugeait que, malgré son métier plutôt obscur, son ami était sûrement l'une des personnes les plus gentille et innocente qu'il connaisse.
C'est même à se demander comment ils avaient pu se lier d'amitié tout les deux, leurs vies et personnalités étant si divergente.

Cette réflexion amusa notre petit voleur, sautillant toujours parmi les étendu de fleurs et de buissons parfaitement taillé.

- Comment ça tu as échoué ?!

Il sursauta en entendant cette exclamation, pousser depuis l'arrière d'un buisson devant lequel il passait.

- Toi ? Échouer ? Tu m'expliques comment c'est possible ? Par toute les cartes de ce pays, tu te rend compte que tu pourrais perdre la tête pour ça ?

Curieux de cette conversation dont il n'entendait les paroles que d'un homme à la voix grave, Yangyang se décida à approcher afin d'espionner "discrètement" ce qui se tramait.
En passant la tête entre quelques branches et feuilles, il eut la surprise de découvrir deux As en pleine altercation, cacher aux yeux de tous.

L'As de cœur, celui qui suivait la reine partout et lui obéissait toujours sans contester. Johnny.

Et l'As de piques, cet homme au regard vide et aux sourires dénué de joie. Hendery.

Voilà donc un duo qui, aussi étrange que ça soit, n'était que très rarement trouvable.
Cette conversation avait sûrement le mérite d'être intéressante et passionnante.

Quelle chance Yangyang avait d'y assister.

- Perdre la tête ? Oh non, certainement pas. Qui donc prendrait soin de Kun-Hyung si je n'étais plus là ? Demanda Hendery sans paraître le moins du monde effrayé ou attristé.

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