~𝟦 𝑠𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑒 𝑠𝑒𝑑𝑢𝑖𝑟𝑒~

1.Pari Stupide.1

PdV : IzuKu MiDorIya

Comment je me suis retrouvée dans cette situation déjà ? Oh tu ne comprend pas, ne t'inquiète pas je vais tout t'expliquer.

Mar. 16. Juin
7h03

Je m'appelle Izuku midoriya, j'ai 15ans et je suis née le 15 juillet, dans précisément un mois et 2 jour c'est mon anniversaire. Aujourd'hui, je me lève comme tout les Mardi matins pour me préparer et aller en cours, mais aujourd'hui ce n'est pas n'importe quel Mardi. Aujourd'hui, j'ai décidé de parler à ma meilleure amie de mon amour depuis toujours. Je ne lui ai jamais dit que j'étais amoureux, car, je sais que la personne que j'aime ne lui plaît pas. En effet, ce garçon car oui.. C'est un garçon, n'est rien d'autre que mon ami d'enfance, mon harceleur de collège et pour finir mon voisin,

Katsuki Bakugo.

Je continue à m'avancer dans ces rues que je connais maintenant par coeur, il est tôt approximativement 7h10. Je commence à 8h30 aujourd'hui, je suis n'y pressé n'y lent, je marche juste à pas calme et régulier, baignant le paysage du bruit de mes chaussures rencontrant le goudron. Cette marche apaisante se finit devant la gare, dans laquelle, le silence d'il y a quelques minutes disparaît pour laisser place à l'agitation corporelle du monde. Même si il est tôt, c'est une heure de pointe à la gare, tout le monde va au travail à peu près à 8h alors ils prennent le métro de 7h20. Comme toutes ces personnes m'entourant, j'attend ce metro, posé sur un banc froid, mon sac positionné sur mes genoux et mes bras l'encerclant. Les yeux fermés, je rêvasse, le bruit sec réalisés par des pas rapide, le brouhaha en fond d'une discussion entre ami, les respirations calmes ou désespérés des personnes à coter de moi, le son d'une montre claquant contre le poignet de son propriétaire qui ne fait que la regarder, impatient et pressé. Tout ces bruits du quotidien sont harmonieux ensemble si nous faisons attention, mes yeux s'ouvre à l'entente de la voix légèrement robotique, annonçant de s'éloigner de la bordure du quaie. Je me relève en replaçant mon sac à sa place. Je m'avance vers la porte, rentre et viens me placer devant une barre, que j'attrape d'une main. J'attend alors que le métro se remplisse. Plus les personnes s'engouffrer à l'intérieur plus on était serrés et oppressés, les portes se ferment et le métro part sans problème. Enfin jusqu'à ce que je sentes une main se poser sur le bas de mon dos, je ne bronche pas, j'ai l'habitude. Cette main glisse le long de mon pantalon pour venir se placer sur mes fesses, que cet inconnu saisit. Il continue son plaisir pendant que moi, le regard vide d'émotion, je fixe un point invisible attendant juste que ça s'arrête.

《Nous sommes arrivés à Musutafu》

À l'entente de ma destination je marches vers les portes electriques, enfin libéré. Je laisse une unique larme glisser sur ma joue avant de m'avancé vers la sortie comme toutes les personnes ici. Je passe les portes de la gare et commence à marcher vers le lycée, retrouvant mon air joyeux et mon sourire bête. Certaines personnes seraient énervées ou auraient réagit à ma place, mais depuis toujours je subi sans rien dire alors c'est un réflexe. Malgré ça, je vais bien, ça arrive à n'importe qui de se faire toucher dans le métro, cela ne sera pas ça qui va m'abattre, en effet j'étais triste et j'avais peur mais maintenant c'est du passé

Je ne suis pas malheureux, à vrai dire j'ai des amis, une mère attentionnée qui me soutien, un alter et je suis dans le lycée que je voulais depuis des années mais certaines blessures ne guérissent pas. Je ne peux pas ignorer mon harcèlement n'y l'oublier, je n'en veux pas à Katchan pour ça, je lui en veux pour m'avoir laissé après.