Une voix me tire de mes songes.
J'ouvre les yeux et vois Bambam, à nouveau habillé d'une de mes chemises, au téléphone.
Encore trop peu réveillé, j'ai du mal à comprendre ce qu'il dit. Je me lève alors en silence et m'approche de lui.
« Oui, il ne se doute de rien.
...
Quoi ? Ce soir ?... Très bien... »
De quoi il parle ? Et surtout, à qui peut il bien parler comme ça ?
Je passais mes bras autour de ses hanches et croisa mes mains sur son ventre.
Je le sentis sursauter.
- Bien dormi ? A qui est ce que tu parlais.
- Ah, euh... Il balbutiais.
Je le retournais et le plaquais contre le mur de ma chambre.
- Hey, Bambam ? Qu'est ce que tu me caches ? Je caressais tendrement sa joue. C'est à cause d'hier c'est ça ?
Il me repoussa fortement.
- Nous ne devrions pas nous attacher ainsi. Nous allons finir blessé. Merci de m'avoir fait sentir important Jackson.
Il sortit de la chambre à toute vitesse.
Je ne sais pas ce qu'il lui prend. Il a parlé de ce soir. Je doute qu'il veuille me reparler de la journée. Comme si je l'avais prit la main dans le sac. Oh, Bambam, qu'est ce que tu as fait ?Très bien. Tu ne me laisses pas le choix. Je vais mener ma propre enquête.
C'est ainsi que je l'ai suivis toute la journée. Enfin, pas directement. J'ai envoyé des hommes. Plus précisément ceux dont il était assez proche. Je leur ai demandé de me rapproché tout ses faits et gestes dans les moindres détails. Toujours la même chose. Bambam trouvait un prétexte pour s'éloigner et, dès qu'on le suivait, on le surprenait au téléphone. Il a dit qu'il téléphonait à sa sœur.
C'est donc bien évident que j'ai envoyé un message à Kris, se trouvant à ses côtés, pour demander confirmation. Lisa n'a jamais reçu d'appel, encore moins de son frère.Ce soir, ce soir... Je t'en pris. Ne fais pas de conneries.
Je tapais du poing sur mon bureau.
- Bon sang !
Xiao entra à ce moment.
- Chef ?
- Oh, Xiao, assieds toi.
Il me sourit amicalement.
- Qu'est ce qu'il se passe ?
- Je ne sais pas... C'est Bambam... Il est étrange depuis ce matin...
- Ah, c'est pour ça que j'arrête pas de voir les gars faire des allers retours entre Bambam et ton bureau ?
Je me pris la tête entre les mains.
- J'ai bien peur de devoir l'avouer mais, Bambam prépare un mauvais coup... Je ne suis pas bête. Encore moins pour reconnaître les ennemies.
- Hey, tu es sur de toi ? Un gamin aussi innocent que ça.
- Pas si innocent. Il ne faut jamais faire confiance. Pas même à ses amis les plus proches. Je ne cesserais de le répéter. Notre vie est en jeu tous les jours. Nous ne nous pouvons pas nous permettre d'accorder notre confiance si facilement.
Il me regarda, en silence.
- Je l'ai surpris au téléphone ce matin. Ce soir. Nous en saurons plus ce soir, il va se passer un truc, j'en suis sûr !
- Admettons. Qu'est ce que tu veux faire.
- Je vais le suivre. Tu es partant ?
- Bien sur !
—-
La nuit était tombé depuis un moment déjà.
Cela faisait plusieurs heures que Xiao et moi suivions Bambam, ne savant pas à quelle heure exactement il allait se passer quelque chose.Ça y est ! Le thaïlandais se dirigeait enfin dehors.
Je fis signe à mon coéquipier et nous le suivons à nouveau à la trace, discrètement.Il marcha quelque longs mètres, si ce ne sont des kilomètres. Il s'éloignait de notre repère.
- Jackson ? C'est un autre gang, tu penses ?
- Je ne sais pas.
En effet, plusieurs hommes se tenaient là, face à Bambam. Il leur sourit et fit une accolade à deux-trois d'entre eux.
- Alors ?
Nous pouvions distinguer les voix d'où nous étions.
- Tellement naïf ! Jackson Wang ? Aka l'un des plus grands mafieu de la Chine ? Il est tellement facile a berner.
- En tout cas, tu as fait du très bon travail Kumpimook.
Les hommes parlaient en thaïlandais, mais nous réussissions quand même à comprendre le principal.
Alors c'est vrai ? Bambam est un traitre ? Il s'est servi de moi ? Je ne lui pardonnerais jamais.
Je sortis de ma cachette, pris mon arme de ma main et tira sur autant d'hommes que je pus.
Je m'arrêtais seulement quand je sentis Xiao me tirer en arrière.
- Arrête ! Ce que tu fais là ne changeras rien ! Nous sommes trop peu nombreux pour nous battre.
- Jackson ?! Bambam avait les yeux écarquillés.
J'aurais préféré que tu ne vois pas ça...- Toi ! Je me débattais tant bien que mal, traitre !
- Jackson... Je ne suis pas un traitre, tu t'es laissé prendre au piège, bêtement et inconsciemment, assume les conséquences.
Je réussis à me libérer de l'emprise de mon coéquipier.
Je m'approchais de Bambam et l'attrapais par le col. Des armes se pointèrent en ma direction.
- Je m'en fiche de ça ! Je me fiche de ce que tu ais pu voler ! Je me fiche de tout, sauf de mon cœur. Je ne pu retenir une larme aux coins de mes yeux. Tu as bien entendu Bambam, je t'aime, putain !
Le thaïlandais resta bouché bée. Il posa ses mains sur les épaules de Jackson et le repoussa.
- Je n'ai pas joué avec tes sentiments. Je suis un ennemi, c'est tout. Il faudra l'accepter. Mon plan était de m'infiltrer et voler autant d'information que je le pouvais. Je suis réellement chirurgien. Mes dons m'ont aidé à gagner leur confiance. Je n'avais juste pas prévu de t'aimer...
Je le giflais.
- Ne joue pas au beau parleur avec moi. Je ne te croirais plus. Comme tu le dis, j'ai été naïf. Je ne devrais pas accorder d'importance à quelqu'un comme toi . Moi, Wang Jackson, pourtant, je l'ai fais.
Bambam tourna le dos et fit signe à ses hommes de s'en aller.
Quant à moi, je m'effondre sur le sol.
J'ai été bête. Je me suis fait avoir. Plus jamais. Je me le promet. Plus jamais....
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My dear mafieu { Jackbam }
Fiksi PenggemarEt si Bambam, jeune médecin thaïlandais se retrouvais entre les mains du mafieu le plus dangereux de Chine. Qu'adviendra-t'il deux ? Comment évoluera leur relation ?