My dear mafieu { Jackbam }

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Il était venu me tenir compagnie, voilà que je me retrouve seul !

Bambam et moi avons continué de parler un peu après l'intervention de Kris, ce dernier s'étant sauvé subitement après nous avoir annoncé qu'il sortait avec Lalisa. Je me dois d'avoir une conversation avec lui.
Le jeune thaïlandais doutait de mes paroles. Ils ne savait pas si j'étais sérieux ou s'il ne s'agissait que de belles paroles pour le rassurer.

Ce gamin s'est endormi sur la chaise. Sa tête menaçant de tomber à chaque respiration.
Il ne plaisante vraiment pas quand il s'agit de sa famille. J'aime son tempérament. Je sens que je vais m'amuser dans les jours à venir.

Je me lève de mon lit et m'approche de lui. Je le prend dans mes bras, bien que difficilement avec ma blessure, et le pose doucement sur ce dernier. Ce n'est encore qu'un enfant. Un enfant rempli d'un avenir prometteur. Pourquoi s'est il retrouvé dans cette galère ?

Je regarde mon téléphone, il est assez tard.
Je me sens bête de m'être fait blesser ainsi. J'aurais dû m'y attendre. Heureusement que Bambam était là. Ce gamin m'a peut être bien sauvé la vie.

Je décide de sortir de la chambre, sans un bruit, dans le but de trouver Kris. Ma nuit est fichue, je doute que la sienne continue encore longtemps également.

« ... Oui, je te promet que tout ira bien. Ils savent pour nous deux.
... Non, c'est moi. Je te protégerai. Je resterais à tes côtés »

- Hum. Je signale ma présence d'un raclement de gorge.
Nous devons sérieusement parler.

Pas que leur relation m'intéresse, mais cette gamine, oui.
Si elle est avec Kris, elle est au courant qu'il fait parti du gang. S'il lui avait raconté ce qu'il se passait ? Elle pourrait vendre les informations.

Après encore quelques mots échangées avec son interlocutrice, il raccroche et se mit face à moi.

- Kris. Je veux tout savoir. Dis je autoritairement.

- Tout ? Demande t'il en levant un sourcil. C'est assez vague.

- Kris, ne retarde pas le moment. Qui est cette fameuse Lisa, et pourquoi sortez vous ensemble ?

- Tu te rappelles quand je suis entré dans ton gang ? J'étais à deux doigts de me faire tuer par le miens, tu m'as tendu la main et aidé. Je ne te remercierais jamais assez pour ça. Enfin, il était normal que tu ne me fasses pas confiance tout de suite, tu m'as donc envoyé en mission en Thaïlande. Les gars avec qui je faisais équipe on prit Lisa pour une ennemie, ils ont commencé à la tabasser. Je me suis interposé et l'ai aidé. Ses agresseurs, ont commencé à se poser des questions, à se demander si tout ça n'était qu'une mise en scène ? Si mon ancien patron n'avait pas fait semblant de vouloir me tuer pour infiltrer ton gang. Donc je me suis caché. Avec Lisa. Nous nous sommes énormément rapproché et la suite tu la connais.

Je restais bouche bée face à ce que je viens de découvrir. Il est vrai que Kris était solitaire par rapport aux autres membres de mon gang. J'en ignorais la raison.

- Kris... Je ne savais pas... Je posais une main sur son épaule. Du moins, essayais. Il se recula et se mit dos à moi d'un geste vif.

- C'est rien. Je ne t'en veux pas. En revanche, j'ai quelque chose à te demander.

Je restais silencieux.

- Laisse moi y aller, je veux dire, voir Lisa. Tu veux envoyer des hommes là surveiller. Alors laisse moi le faire, s'il te plaît. Il se tourna à nouveau vers moi. Et puis, je pourrais vous donner des nouvelles.

- Kris. Il tenait à elle, la sœur de Bambam était entre de bonnes mains si je le laissais y aller.
C'est d'accord. Vas y. Reste avec elle, veille sur elle. Mais prend des hommes avec toi. Je ne te garanties pas que nos ennemies n'iront pas retrouver nos proches pour m'atteindre .
Je ne te retiens pas plus longtemps.

Un léger sourire de sa part et le voilà parti.

Je me retourne, près à retourner dans ma chambre. La vision que j'ai à l'instant me fige sur place. Bambam, les larmes aux yeux.

- Alors c'est vrai ? Elle était au courant.

Je m'approchais de lui.

- Bambam ? Qu'est ce que tu fais là ? Tu ne dormais pas ?

- Je me suis réveillé et j'ai vu que tu n'étais plus là, j'ai eu peur que tu sois encore plus blessé.
Maintenant, répond moi. Maintenant qu'elle sais qu'elle s'est engagé avec un mafieu, que tu sais qu'elle est au courant de vos plans, tu vas te débarasser d'elle ? Très bien. Il écarta les bras. Alors tu devras me passer dessus en premier.

Je le regardais, inquisiteur, mais finit pas exploser de rire.

Le thaïlandais fit mine de bouder.

- Yah ! Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle.

Je mis ma main sur ma blessure, cette dernière me faisant mal à force de rigoler, et tentais de me calmer comme je pus.

Je posais une main dans les cheveux de Bambam, que je caressais doucement.

- Tu n'as pas entendu la suite de la conversation, hein ? Kris va aller veiller sur elle, ainsi que d'autre hommes. Je te l'avais promis, non ?

Il me fixa et baissa la tête, titubant soudainement ses chaussures plus interessante.

- C'est vrai.

Un silence se fit. Durant lequel Bambam sembla perdu dans ses pensées.

- Je comprend maintenant. Un jour, alors qu'elle allait, comme tous les soirs à son studio de danse, Lisa n'est pas rentré. Je me suis endormis inquiété. Puis j'ai reçu un message disant qu'elle était chez une amie. J'étais rassuré. Mais elle est revenu à la maison deux jours plus tard. Plus silencieuse et moins joyeuse qu'à son habitude. Cette histoire a durée plusieurs jours. Puis un autre soir, elle est revenu, aussi souriante qu'avant, le répétant sans cesse qu'elle avait rencontré un homme génial. Je me suis dit que ce n'était qu'une mauvaise période qu'elle a passé. Comment aurais pu savoir que c'était à cause de toi ? Finit-il sur le ton de la moquerie.

- Bambam. Je te promet que ta soeur est entre de bonnes mains.

- Jackson wang. Tu te montres peut être gentil avec moi mais, comment savoir si ce que tu dis est vrai ? Comment savoir si ce garçon ne va pas la blesser ?

- Bambam... Je ne fais pas ça avec tout le monde...

Je l'attrapa par les épaules et m'attire dans mes bras pour une étreinte remplis de douceur. J'espérais à ce moment que personnes  ne nous surprenne.
Je berçais délicatement le jeune garçon et constatais qu'il s'était endormi après quelques longues secondes.
Je ne sais pas. Je ressentais juste le besoin de faire ça. J'ai besoin de le protéger, besoin de le savoir en sécurité.

Seulement car ce n'est qu'un gamin inconscient dans un gang de mafieu !

...