IV : La tour

189 23 15
                                    

       Au loin, une étrange colonne s'élevait sur une colline. Inmanquable, l'étonnante tour dans ce paysage forestier ne présageait rien de bon aux futurs hunters. Le dirigeable se pose et les candidats descendent sur la surface plate, striée par des lignes qui ne semblaient avoir aucune signifie. On leur explique l'épreuve, simple, arriver en bas en un temps limité. Finalement on les a laissé là sous le soleil brûlant et la légère brise qui l'accompagne.

Killua observe tout autour de lui mais ne voit rien qui attire son attention quand des voix s'élèvent. Curieux, il s'approche accompagné des autres.

Le candidat qui se vente de pouvoir descendre à mains nues et que cela est d'une simplicité enfantine pour lui, sourit et commence sa descente sous l'œil ébahi des autres candidats.
Aux yeux de l'albinos c'est un frimeur tout simplement. En quoi descendre une tour est une épreuve signe de l'examen hunter, c'est impossible que cela soit aussi simple. Il y'a autre chose, il le sent, son instinct ne le trompe pas.

Un cri d'horreur perce le calme ambient et le sort de sa réflexion, ce qu'il voit ne fait que confirmer sa théorie.

Une sorte d'oiseaux géant, aux grandes ailes d'une couleur ocre et au vissage terrifiant doté de gros yeux et d'une bouche armée de dents dangereusement aiguisées qui ne mettent pas autant mal à l'aise que son visage horriblement semblable à celui d'un bébé, fonce sur le grimpeur et le saisit de ses grandes griffes acérées comparable à celle du plus dangereux des rapaces.

— Non ! Non !

Les étranges volatiles s'éloignent et les hurlements du candidat se taise dans un silence mortel.

Cette scène dérangeante déstabilise les candidats qui regardent désormais d'un œil méfiant le vide sous leurs pieds.

C'est ainsi que le temps passe et passe. Les secondes deviennent des minutes et les minutes des heures.

— Vous avez vu ? dit Kurapika, il y'a beaucoup moins de candidats.

— Maintenant que tu le dis, rajoute Gon ses grands yeux balayant l'espace.

Le groupe se met à inspecter le lieu et détaille et c'est par une sorte de miraculeux hasard qu'ils découvrent que c'est étrange ligne sur le sol représentent des trappes. C'est avec une joie non dissimulé que tous en trouve une et se place juste à côté.

— 1...!

— 2...!

— 3...!

Dans une synchronisation quasi parfaite, ils sautent et basculent dans le vide. La chute est courte et quand Killua lève les yeux, c'est avec le sourire qu'il voit la touffe en piquant de Gon et que les autres sont aussi là.

— Oh non ! Pas toi ! crie Leolio à la vue de Tompa qui se ramasse sur le sol.

Les deux plus vieux se mettent à se disputer comme des gamins lorsqu'une voix les coupe. Attentivement, ils écoutent les instructions – assez simples – et prennent les bracelets. Bien entendu ils choisissent d'ouvrir la porte.

Au fur et à mesure de leur avancée Tompa – qui leur met des bâtons dans les roues – et Leolio surnommé « l'imbécile » par Killua se disputent sans arrêt. Kurapika essaye à plusieurs reprises de calmer les deux mais rien ni fait. Enfin ils arrivent à ce qui va sûrement être l'épreuve la plus difficile, combattre les prisonniers. Bien que Killua n'éprouve aucune crainte particulière et qu'il pourrait facilement les battre.

Léolio boudait lamentablement dans son coin. Killua ne l'avait observé qu'un court instant avant qu'un tremblement ébranle chacun d'eux. Une puissance titanesque venait de s'abattre sur eux, cette chose, cette aura l'est paralysé sur place, pétrifiant d'effroi leur être tout entier. L'albinos sentait ses genoux trembler, prêt à céder pour finir à terre, à genoux, face à cette implacable puissance. Il avait bien essayé de bouger mais rien ni faisait son corps et même son esprit s'obstiner à ne pas faire un pas où un geste comme si cela pouvait être prit comme un signe de rébellion face à...à il ne sait quoi.

Peux-tu Entendre Mes Cris ? (Male OC Reader x Killua)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant