Chapitre 31

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J'en restais abasourdie. Sans voix. Choquée.

"Juste sourie avec un peu de chance tu passeras sous les radars."

Il n'aurait pas pu être plus bléssant. Mes jambes le suivèrent jusqu'à la table surplomber de nourriture, le visage renfermer.

Les mains enfuis dans son jean, un espace se créa progressivement entre nous alors que je m'installais calmement près de lui. Mon cerveau ne se voyait pas s'assoir près de sa soeur.

René prit place en face de moi. Un silence angoissant remplis la pièce, je jouais calmement avec mes doigts beaucoup trop gêné pour relever la tête. Je ne me sentis plus la bien venu dans cette demeure. Je voulais m'en aller en courant.

J'entendis des talons claqué contre le carrelage verni, je relevais enfin la tête, la ressemblance était flagrante.

La mère de Kendrick fit son entré, ses cheveux noir parfaitement coiffé encadraient son visage mettant ses yeux gris-vert en valeur, elle était habillé d'une jupe crayon bleu nuit qui lui arrivait au cheville avec une chemise divinement bien repassé, une montre que je devinais de luxe prener place autour de son poignet droit, elle n'avait que très peu de maquillage sur elle.

Elle s'assied près de René et souris à ses enfants. Elle se tenait droit, son regard s'arrêta sur mon regard analytique, je me pincais instactivement les lèvres prise en flagrant délit.

- On a une invitée à table ce soir. Remarqua-t-elle.
- Bonsoir Madame. Dis-je le plus poliment possible.
- Maman je te présente Leïla une amie du lycée. Dit soudain Kendrick.

Une amie, ça devient de plus en plus intéressant tout ça. Je roulais des yeux clairement agacé par les propos de Kendrick. Je ne le voyais pas se ramener avec une amie à table.

Le père de ce dernier ne se fut pas attendre, il arriva en trombe et s'assied à sa place, il portait un costume bleu nuit des plus cher j'imaginais, il était clairement bien coiffé, je pouvais aussi sentir son parfait d'où j'étais assise.

Je ne remarquais pas tout d'abord la ressemble de Kendrick avec son père, puis j'analysais ses fais et gestes. Ses manières ont détenues sur son fils.

Je sentis Kendrick se raidir à mes côtés, la présence de son père le stressé ou peut être mal à l'aise. Je ne pouvais pas savoir.

Alors que le père de famille se servait en premier, il remarqua à son tour ma présence en lui passant le pain.

- Bonsoir. Dis-je pour la seconde fois en souriant.
- Bonsoir. Dit-il alors qu'il cherchait désespérément mon prénom au fin fond de sa mémoire.
- Leïla. Lui souffla son épouse.
- Bonsoir Leïla. Dit-il tout sourire. Ne soyez pas timide servez vous. M'invita-t-il.

Kendrick se muni des pommes de terre sauté, se versa une portion et me tendis le bol pour que je puisse me servir. Je me servis au passage quelques légumes et un morceau de poulet.

Quand mon assiette était enfin bien garnie, je relèvais la tête vers René qui mangeait silencieusemenr, ce silence ne lui ressemblait pas, les parents de Kendrick discutaient de politique ou peut être de business, je n'arrivais pas à comprendre.

Alors que Kendrick avalait son morceau de viande et bu un peu d'eau, je sentis sa main se poser délicatement sur ma cuisse.

Je plongeais ma main libre sous la table et retirai la sienne brusquement. Je croisai instinctivement les jambes pour lui interdire définitivement l'accès à ma cuisse.

Je mâchais calmement alors que son regard est confus sur ma personne, j'étais clairement agacé et vexé par les propos qu'il avait eu envers moi depuis qu'il avait su que ses parents allaient partagé le dîner avec nous.

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