Chapitre VI) le quaternaire divin

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(...) Une lecture attentive de son récit (Bernadette Soubirous) relatif aux multiples apparitions de Lourdes (s'étalant sur six mois) nous permet de faire le lien. (....)

La jeune fille évoque « ça » une forme blanche féminine de petite taille, très respectueuse à son égard. « ça » a cependant apprécié le fait qu'on place une statue de Marie dans la grotte en son honneur. Et malgré les multiples tentatives pour lui faire dire qu'elle était la mère de Jésus, Bernadette s'obstine à réfuter. Un entêtement gage de sa bonne foi. La dame blanche ne souhaite pas communiquer son nom malgré l'insistance de la jeune fille. Jusqu'au jour où elle lui déclare de son propre chef : « Je suis l'Immaculée Conception ». Littéralement la Conception Vierge, Pure. De là on en a déduit qu'elle était bien la mère du Christ. Ce dogme catholique officialisé en 1954 soit quatre ans avant les faits, renvoie effectivement à la candeur de Marie mais pour quelle raison « ça » n'a-telle pas communiqué ce nom ? On constate l'embarras des ecclésiastiques à ce sujet. Essayons d'y voir plus clair en analysant les termes de cette expression.

La conception fait référence à un acte, l'acte de concevoir. Ce verbe ayant une double acception : (....) Pour quel motif substituer un acte à un prénom ? La femme blanche aurait très bien pu communiquer son nom comme ce fût le cas à Fatima au Portugal et avec la novice Catherine Labouré à Paris.

(...) Illettrée, inculte et non influençable, Bernadette était incapable d'inventer cette expression d'Immaculée Conception qu'elle ne connaissait pas ni ne comprenait. 

Jacob Böhme, le divin parleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant