Avoir le courage de donner une claque

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   Ori était un nain peu ordinaire, c'est du moins ce que lui avaient toujours dit ses frères. Il avait toujours pensé qu'il serai celui qui recevrai une claque à cause de ça, jamais qu'il serai celui qui la donnerai.

Petit Os qui se base sur cette idée: Comme il est de notoriété publique que Bilbo à du sang de fée, je me suis dis : pourquoi pas les nains? De plus, j'ai lu quelques fictions où donner une claque signifie vouloir courtiser chez les nains. J'ai trouvé ça super cool et j'ai voulu écrire ma propre petite histoire basée sur ces deux faits. En espérant que ça vous plaise.


Ori était un nain peu ordinaire, c'est ce que lui avaient toujours dit ses frères. Ça n'était pas une mauvaise chose selon eux, cela le rendait juste spécial. Et les choses spéciales, certaines personnes malhonnêtes essayaient de s'en emparer. C'est en partie pour cela que Dori avait toujours été très protecteur envers lui. C'est aussi à cause de sa particularité que ses frères lui avaient appris pleins de choses. Nori lui avait montré comment sortir de presque tous les endroits clos. Il lui avait aussi montré comment s'échapper de la prise de quelqu'un. Dori lui avait appris comment se battre et cela malgré sa petite taille. Il lui avait montré comment se servir de beaucoup d'armes que Nori « empruntait » à d'autres personnes. Car le petit nain devait être protégé et savoir se protéger lui même contre toute attaque et surtout contre toute claque. Si les nains avaient tendance à beaucoup se battre entre eux, certains coups avaient des significations bien précises. Et donner une claque à quelqu'un montrait l'envie de courtiser la personne dans l'optique de l'épouser. Plus la baffe était forte, plus l'intérêt du donneur envers le receveur était grand. Généralement, c'était les femmes nains qui se préparaient à esquiver ce genre de coups. Cependant, les naines étaient peu nombreuses et il arrivait parfois que les nains trouvent des compagnes ailleurs. C'est ce qui était arrivé à l'un des ancêtres des frères Ri, il c'était marié à une fée. Par quel miracle eurent-ils des enfants et comment ces derniers avaient réussis à donner à leur tours des héritiers à la famille, nul ne le savait, pas même les trois frères. Cependant, c'était un fait assez connu que des gènes de fées couraient dans la famille. Ils ne se réveillaient cependant que rarement et cela faisait plus dune dizaine de génération que rien ne c'était produit. Oui mais voilà, les gènes présents chez Ori c'étaient réveillés. Le nain était plus petit que la moyenne, moins poilu également, incroyablement attirant pour un nain et surtout, comme tous les mâles de la familles ayant reçu les gènes actifs, il était capable de donner la vie. C'était ce qui inquiétait le plus ses frères, d'autant qu'Ori était gay d'aussi loin qu'il se rappelait. Il avait toujours été fasciné par les braves guerriers des histoires que lui contait Dori. Tandis que ces frères étaient fascinés par les femmes nains, lui n'avait d'yeux que pour les nains virils et musclés. Avec le temps, il c'était surpris à se retourner au passage d'un garde, à baver sur le fessier d'un forgeron ou d'autres choses encore dont il avait parfois honte. Cela ne dérangeait ni Dori ni Nori, mais cela les inquiétaient quand même. Personne, selon eux, n'avait le droit de poser ses mains sur leur bébé frère. S'ils avaient put, ils l'auraient enfermé dans une tour remplie de gardes et entourée d'un sort de protection sur au moins 50 miles alentours. Seulement, ils n'en avaient pas les moyens, alors ils s'étaient contentés de lui apprendre à esquiver les claques. Cependant, le problème actuel d'Ori n'était pas d'éviter de se prendre une baffe, mais plutôt de donner la plus forte possible à l'élu de son coeur.

   Ori se souvenait encore comment il l'avait rencontré. Il faut dire que cet évènement n'était pas aussi lointain que ce que l'on pourrait penser. C'était il y a quelques mois. Thorin Oakenschield avait envoyé un appel aux armes. Son but, récupérer Erebor. Ori n'avait qu'une envie, y aller. Il était trop jeune pour avoir connu le royaume, mais il rêvait de le récupérer, lui redonner sa grandeur d'antan, comme dans les histoires qu'il lisait. Il voulait aussi partir pour sa propre aventure qu'il pourrait raconter et illustrer. Ce serai son premier écrit entièrement rédigé par ses soins et non une copie comme il faisait généralement. Dori s'y était immédiatement opposé. Même si Thorin était un cousin éloigné, il était hors de question que son bébé frère aille se fourrer dans une quête remplie de nains brutaux et de monstres près à le dévorer. C'est là qu'était intervenu Nori : Ori savait se défendre et plus que bien. Malgré ses airs de petits scribe chétif et peureux, le jeune nain cachait une bête féroce. De plus, Nori comptait partir avec leur leader et il n'imaginait pas Dori laisser un de ses frères tout seul. Soit il laissait Nori avec la compagnie et Mahal savait quelles bêtises il pourrait faire, soit il laissait Ori dans les Montagnes Bleues où rodaient de nombreux barbares. Autant partir tous les trois, ainsi ils courraient moins de risques. Dori finit par accepter, de toute façon, il n'avait rien à perdre en partant là bas. Ori en avait été tout excité, il allait enfin partir à l'aventure. Il rassembla ses quelques affaires, qui se résumaient à des pelotes de laines, du fil, des aiguilles, des crayons et son carnet, et armé du lance pierre qu'il avait fabriqué, il parti, accompagné de ses frères, au point de rendez-vous donné dans la lettre de Thorin. Ils traversèrent les montagnes du nord au sud, et étonnement, le sac de Nori se faisait de plus en plus lourd au fur et à mesure qu'ils avançaient. Il disait qu'il « empruntait » des choses à des nains qui n'en avaient de toute façon pas besoin, mais Ori n'était plus dupe. Ils finirent par arriver en vue de collines verdoyantes, la Comté s'étendait devant eux, remplie de fleurs, d'animaux et d'herbe. Ori n'avait jamais rien vu de si beau et il aurait adoré s'arrêter pour dessiner tout ce qu'il voyait. Malheureusement, il n'en avait pas le temps, ils étaient déjà en retard. Ce fut seulement quand la nuit fut tombée que les trois frères virent la porte scintillante en haut de la plus haute colline des environs. C'était une porte ronde qui ouvrait sur une maison creusée dans la terre. Alors qu'ils allaient frapper à la porte, d'autres nains arrivèrent, c'était Oin et Gloin, deux frères qu'Ori avait déjà croisé dans les montagnes. Derrière eux se tenait Bombur qui avait grossit depuis la dernière fois que le jeune nain l'avait vu ainsi que son frère et son cousin Bofur et Bifur, les fabricants de jouets. Cela avait d'abord surpris Ori de voir ces trois là ici, après tout, ils n'étaient même pas des descendants de Durin. Mais il aimait beaucoup les trois nains alors il était content de savoir qu'il voyagerait avec eux. Une fois que tout le monde se fut dit bonjours, il toquèrent. Seulement, personne ne répondait alors ils recommencèrent. Bien vite, comme aucune réponse ne venait, les nains se pressèrent contre la porte. Quand cette dernière s'ouvrit, le pauvre Ori se retrouva sous une pile de nains grognons. Heureusement, il ne se fit pas mal. Quand il pu enfin se relever, il inspecta la maison et son hôte. C'était une battisse des plus mignonnes, les meubles étaient de bois et la décoration plutôt agréable. Et le hobbit qui y habitait, Bilbo Baggins, était aux yeux du jeune nain, charmant. Ori avait envie de le câliner tellement il le trouvait adorable. Ce ne fut cependant que quand Dori l'emmena dans la sale à manger qu'Ori posa les yeux sur la plus belle créature qu'il eu jamais vu. C'était un nain, un guerrier comme en témoignaient ses tatouages. Il était incroyablement beau et puissant malgré la tête renfrognée qu'il avait. Le coeur du jeune nain rata un battement et toute la soirée, il ne put détacher ses yeux du nain. Il apprit rapidement son nom, Dwalin, et il se souvenait que ses frères en avaient déjà parlé, principalement Nori qui ne l'aimait pas beaucoup. Il faut dire que leurs caractères étaient drastiquement opposés. Ori sût dès cette soirée qu'il voulait finir avec le nain, mais quil n'en aurait jamais le courage.

Avoir le courage de donner une claque. (Et autres OS)Where stories live. Discover now