Chapitre 18

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Nikisha :" Je..."

Une fois de plus Je fus interrompu mais cette fois pas par Kaelle mais quelqu'un vient de frapper deux coups contre la porte et n'attend pas que je lui dis d'entrer pour l'ouvrir.

Je me retourne et reconnaît Abraham. Il ne m'accorde pas un seul regard, il court presque pour venir vers Kaelle toujours sur mes jambes et s'accroupit à nos pieds.

Abraham :" Mon cœur, ça va?"

S'inquit t-il en essuyant ses larmes du bout des doigts.

La petite fille fait oui de la tête.

Nikisha :" Une certaine mademoiselle Duché l'a envoyé à moi."

Lui dis-je.

Abraham :" Je sais, elle a demandé de me voir, elle a peut-être oublier que mon bureau est maintenant après le hall. Je vous remercie de l'avoir accueilli mais, je ne crois pas que vous devriez lui parler sans ma permission."

Qu'il me sort d'une voix tranquille mais je suis prêt à parier qu'il est pas dutout tranquille.

Mais, pourquoi? Je faisais que mon travail.

Nikisha :" Il aurait fallu que je le sache. Cela n'arriverait pas la prochaine fois."

Il ne m'écoute même pas, il me prend la petite fille et la place dans ses gros bras comme si elle représente l'héritage la plus précieuse et quitte la pièce sans se retourner.

Je reste bouche bée, je n'ai rien compris de cette scène et je ne veux pas tirer de conclusion hâtive mais il me semble qu'ils ont peut-être des petits problèmes familiaux et que c'est difficile pour Kaelle.

Par curiosité, je cherche dans mon horaire et les remarques que les institutrices avaient écrit sur leurs élèves mais je ne sais pas pourquoi le nom de Kaelle n'y figure nulle part. Le directeur ne veut peut-être pas que je la vois.

Mais, pourquoi ?

Dois-je lui poser des questions?

"Non. Je crois que je dois me passer de tout ça." Me dis-je en arrêtant mes recherches.

Je sais que je suis là pour aider seulement les enfants qui sont quelques part victimes du séisme donc dans le future j'éviterai de parler à la fille du directeur vut que visiblement il ne le veut pas.

Je retourne m'asseoir sur le fauteuil derrière le bureau et tente d'organiser des questions pour ma prochaine visite.

Après quelques minutes, je n'ai pas fini que la cloche notifiant la récréation retentit. Je me souviens donc que je ne m'aies pas apporter de déjeuner pour ce midi comme mère me l'a dit ce matin.

Je me dépêche de sortir avant que les élèves envahissent la grande cour et le rend impossible sans que je trébuche car je sais comment sont les enfants dans la cour de récréation, ils sont déchaînés, j'ai moi-même été l'une d'eux.

Je sors du building jusqu'à ma voiture. Je ne le dirais jamais assez, c'est un choix horribles et méchant de mettre le parking à des kilomètres de l'école!

Je m'engouffre dans la voiture en soupirant tellement mes pieds me font souffrir, j'enlève mes haut talons puis ensuite j'allume la radio pour écouter un peu de musique car ça m'aide à me relaxer.

Ne connaissant pas trop le voisinage, j'hesite entre rentrer à la maison et chercher un resto.

Plus de peur que de mal après avoir rouler moins de 5 minutes, je trouve un petit restaurant au coin de la rue.

Je descends de la voiture sans oublier de remettre mes talons et de prendre mes lunettes de soleil -le soleil est de plomb mais je suis presque trop contente de ma découverte mais mon sourire s'évade lorsqu'une autre voiture s'arrête à côté du mien m'empêchant de faire un autre pas vers le resto.

Coincée Entre L'Enfer et Le ParadisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant