Play with me, Sweetie

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Alors que tous les garçons de serpentard se trouvait déjà dans leur dortoir- même leur lit, pour certain - notre blond favori jouait à la souris. Il était la souris, bien entendu, son chat était, environ, tous les adultes de Poudlard, et son fromage, son but n' était autre que le dortoir des filles - où, vous vous en douté bien, papotait Hermione Granger.-

Son regard reflétant la lumière artificiel de la chambre se posait sur sa meilleure amie, ses cheveux bruns noués au-dessus de sa tête grâce à un élastique menaçaient de se libérer à tout moment, son pijama aux tons pastel ne ressemblait pas aux tenues habituel d' une fille prête pour une escapade nocturne avec un garçon. Vous vous en doutez, le vert et argent n' évoquant pas le sujet, la Gryffondor ne pensait plus à la mission.

Alors, quand quelques minutes plus tard, elle entendit cette voix si familière batailler avec la grosse dame pour pouvoir entrer, quel ne fût pas son étonnement. Elle enfila simplement un gilet noir et un jean taillé à la perfection avant de sortir du dortoir sous le regard étonné de son amie à qui elle lança un regard rassurant et chaleureux.

《- Ce n' est pas trop tôt, lança hostilement Draco.

- Excuses- moi, articula simplement Hermione tout en partant devant les yeux ébahis du jeûne héritier.

- Tu... ? Interrogea Malefoy en tentant de suivre le pas.

- Tu as raison. C' est toi qui devrais t' excuser, pas le contraire... Souffla Hermione en accélérant encore un peu le pas.

- J' ai... Raison ? Rigola lentement le blond. Je voudrais te voir plus souvent lorsque tu es fatigué, tu sembles bien plus docile, sourit le serpentard.

- Ne dis plus un mot et avance, Malefoy.  》

Et la discussion, qui avait mal commencé, finit d' une façon encore moins civilisé.

Quelques pas plus tard, des miaulements s' élevèrent et se repétèrent dans l'écho  du châteaux. Ils durent donc attendre une dizaine de minutes, camoufler dans le recoin d' un mur que le bruit se calme pour éviter que Rusard ne soit alerté par son chat, Mistaigne. Autour d' eux, le néant. Rien ne semblait posséder de forme, de couleur ou même d' esprit. Mais la présence de l' un rassurait l' autre.

Après cette interruption, ils ne cessèrent de courir pour rattraper leur retard. Ils longèrent les parois des longs couloirs ancien de Poudlard, ils montèrent un millier de marches - c' est en tous cas le ressenti de Drago - pour enfin arriver à la salle de Rogue, sans un mot, sans une attention.

La porte, haute d' au moins trois Gryffondor et large d' un pouffsoufle paraissait plus solide qu' un rock. Elle ne chancelait pas, ses gonds ne sortaient pas, et le bois, bien que moisis, rendait le tout harmonieux.

Verrouillée par Rogue, elle s' ouvrit avec un alohomora de la rouge et or. " Clic " Et le dernier obstacle céda face à son ennemie, la sorcière la plus intelligente de sa génération.

Les deux collègues passèrent plusieurs portent en bois rongé avant d' ouvrir celle derrière laquelle se trouvait une petite mine d' or de potions.

Des bleues, des noires, des rouges, des rondes, des petites, certaines avec des gravures, d' autre avec une étiquette.
Les odeurs des différentes mixtures auraient pu se mélanger dans un parfum immonde.
Mais on pouvait sentir chacune d' elle.

On ne respirait ni les morceaux de chauve-souris, ni la bave de crapaud, mais plutôt du soleil et de la neige en même temps, de la chaleur, de la beauté. Une odeur si vivante qu' elle réanimerai presque les morts.

" Accio tue-loups " récita Drago afin de voir s' élever une portion verte d' entre toutes les autres. Elle vola, fendit l' air et se posa délicatement dans la paume du serpentard. Il regarda avec fierté son petit bijou.

Hermione baissa la tête sur son propre poignet. 23 : 58, c' était ce que les petites aiguilles désignaient.

《 Dépêche toi, ne perdons pas plus de temps 》 Hermione tira Drago de sa rêverie et ils reprirent leur course folle.