THÉ JASMIN baekhyun, chanyeol & jongin

2.1

un nouveau ciel s'était découvert. sa franchise avait basculé sur un autre, il chantait d'autres couleurs.

perché sur la fenêtre baekhyun se retrouvait une nouvelle fois dans cette foutue soirée. sa bière à la main et le regard perdu sur la peinture que montrait cette vitre.

un tournoi d'émotions se faisait dans son ventre. il ne savait pas pourquoi il était revenu une nouvelle fois dans cette fête. ll crachait sans cesse sur les gens qui l'entour. peut-être que finalement il avait trouvé une raison de venir.

un réconfort qui s'était installé pour lui dire que les humains sont pas si degeu et qu'il peut partager des choses avec eux. sauf que les humains sur qu'il comptait n'était même pas présent autour de lui.

il n'avait pas vu jongin depuis le début de la soirée et chanyeol était occupé à lécher le cul de ces cervelles superficielles.

  quel gâchis.

tout l'attroupement le soûlait. voir les déhanchés baveux se coller aux corps soûls avait tout pour le dégoûter.

même le ciel semblait écœurant. il le narguait de ses couleurs pales, de sa liberté. il voyait son sourire mauvais à travers ses nuages. définitivement tout le monde se foutait de lui.

il était déçu de tout ce qu'il se passait autour de lui. il posa alors sa bière sur le comptoir, sachant pertinemment que quelqu'un la buverait à sa place et commença à se bouger à travers les personnes.

il regarda une dernière fois le troupeau d'ombre se mélanger à la mélodie puis il prit sa veste pour se casser le plus vite possible de cette oppression.

dans son coin chanyeol riait faussement aux blagues terribles de ces silhouettes face à lui.

il avait l'impression de ne suivre aucun des discours prononcés. il était totalement hors du temps. une seule chose lui paraissait normal, au même rythme que lui.

baekhyun. cette statue qui lâchait sans scrupule des regards jugeurs sur la foule exhibée. il rêvait de se détacher de ces horloges totalement à contre temps pour voyager jusqu'à cette source de confort.

mais voulait-il perdre tout le travail qu'il avait fait jusqu'ici ? il avait travaillé si dur pour que l'on entende son nom ne serais-ce que murmuré dans la bouche d'un de ses favoris.

mais ce favoritisme n'était que toxique. non il était perdu.

puis il vit le blond sortir de ce troupeau tout en prenant sa veste en main. il pensait que c'était fini. que les aiguilles avaient tourné et qu'il resterait coincé seul dans cet endroit.

mais voilà le plus petit se diriger vers lui, son regard s'accrochant aux pupilles sombres du plus grand.

c'était rapide, un simple souffle. un pas très vite fait avec le simple petit son de sa voix. tellement furtif que chanyeol n'eut pas le temps de savoir si c'était vrai. surtout les mots venait d'entendre.

  tu me donnes envie de vomir, chanyeol.

et il était partit aussi vite qu'il était venu. un dernier regard partagé ou seul le dégoût perforait les pensées du châtain.

il cru rêver. ses yeux et ses oreilles n'allaient pas s'en remettre. une violence si puissante à son égard.

il se tourna alors les pupilles encore choquées vers les gens face à lui. il ne voulait plus rire. il avait comprit. alors même lui l'avait remarqué. il se sentait honteux mais en même temps énervé.

il n'avait pas le droit de sortir de tels mots alors qu'il s'était fatigué à se créer une réputation. il avait gagné ce si peu de confiance. comment pouvait-elle partir si vite. c'était injuste.

et il se le répétera un nombre de fois incalculable durant la soirée.

d'un autre endroit jongin se perdait dans les rayons. ses pas traçaient des lignes imaginaires jusqu'à la vue qu'il rêvait.

il ne réfléchissait pas et prit l'objet de sa convoitise dans ses mains puis alla payer ce cher petit trésor. ce petit truc qui le faisait sourire.

à peine sortit de l'endroit qu'il courra dans les rues peigner de sombre par la nuit qui tombe. il balançait ses jambes au même rythme que sa musique qui tapissait sa tête.

il se dirigeait droit devant ce lieu, celui pour lequel il avait trouvé cet objet.

trop pressé de le partager il l'ouvrit et la prépara dans ses mains. telle une arme qu'il allait délivrer pour tiré dans les sourires des autres.

il avait monté les marches aussi vite qu'il pouvait pour se réfugier dans les ombres des lumières. main sur la poignée prêt à faire son entré.

mais la porte s'ouvrit bien avant lui, un visage que trop familier qui se dévoila.

avec grande joie et un sourire plus que chaleureux il montra avec régal sa surprise qu'il avait payer un peu plus tôt.

  on s'fait un thé jasmin ?