Premières

Une première dispute terrible

Pdv Noah :
Elle pleure. J'ai fait pleurer celle que j'aime de tout mon être. Seule une porte me sépare de Liz. Elle est partie se réfugier dans la chambre et je suis dans le couloir. Ce couloir qui mène au salon, le lieu de la dispute.

Pdv Liz :
Je ne comprends rien. J'avais l'impression que Noah et moi étions enfin prêts à avancer, à avancer ensemble. Mais apparemment j'ai eu tords. Je sais que je l'aime et je suis presque certaine que c'est réciproque. Alors pourquoi il n'ose pas s'engager ? Pourquoi ?!

Pdv Noah :
Je suis désormais dans le salon. Le canapé est encore chaud, là où Liz et moi nous étions assis. La rose rouge que je lui ai offerte il y a quelques jours jonche sur le sol, ses pétales ont fané. Grrrrr !Le pire dans cette dispute, c'est que je sais qu'elle est stupide ! Je suis fou de Liz et je veux passer ma vie avec elle. Après tout, elle ne m'en demande pas tant que ça. J'aime Liz de tout mon cœur et je ne quitterais pas cet endroit avant que les choses soient mises au clair, qu'elle sache ce que je ressens et tout ce que l'on va vivre ensemble.

——————————————————
Le lendemain
——————————————————
Pdv Liz :
Je viens de me réveiller. J'ai passer une nuit horrible. Je me dirige vers le séjour/cuisine quand je le vois. Noah est là, endormi sur le canapé. Il a posé un mot sur la table basse :

< Coucou Liz, si tu lis ce message, ça veut dire que je dors encore. Comme tu peux le voir, je suis vraiment adorable pendant cette action.
Mais je m'éloigne du sujet. Tu dois sans doute te demander :
« Mais pourquoi cet Apollon est encore dans ma demeure, et pourquoi s'est-il abandonné au bras de Morphée ici, et non dans son habitation ? »
Si tu désires connaître la réponse, tu dois me réveiller avec toute la douceur du monde. Je pourrais donc, une fois sortis de ma rêverie, répondre à tes interrogations.
Avec tout mon amour ( et je pèse mes mots ), Noah. >

Honnêtement, je ne sais pas si je dois trouver cette lettre amusante, navrante ou touchante.
Je dirais un peu des trois. Mais bon, revenons à nos moutons, il veut que je le réveille avec douceur. Peut-être qu'en d'autres circonstances, j'aurais fait le contraire, mais nous nous sommes embrouillés hier soir et je ne veux pas que ça recommence. Je le réveille donc avec un tendre baiser. Naturellement, il n'y répond pas, mais je sens ses lèvres frémirent . Je m'écarte et ses yeux s'entrouvrent quelques secondes plus tard. Il déclare d'une petite voix :

- J'aime beaucoup quand tu me réveille avec douceur.

Je souris et lui réponds :

- Pas de ça avec moi Apollon, tu dois d'abord répondre à mes questions.

C'est à son tour de sourire.

- Est-ce que j'aurais le privilège de te répondre autour d'un café ?

Je lui fais signe de me suivre dans la cuisine.
Une fois les cafés servis, je lui dis un peu trop sèchement :

- Commençons par le commencement, pourquoi es-tu resté ici cette nuit ?

- C'est très simple. Je ne voulais pas fuir le problème, mais je savais que venir te voir tout de suite n'aurait fait qu'aggraver les choses. J'ai donc décidé de rester ici pour dormir et de résoudre le conflit le lendemain, enfin aujourd'hui.

Comment il fait pour être aussi mignon ?! Il s'est comporté avec maturité mais il reste touchant.

- Ok, je comprends et c'était une bonne idée.
Je vais suivre ton raisonnement. C'est le lendemain de la dispute, on doit donc résoudre le problème.

- Oui. Alors voilà, j'ai été idiot. Je veux que notre relation dure. Ça fait 8 mois que l'on sort ensemble et je ne sais même pas pourquoi je me suis comporté comme ça hier. Je suis vraiment désolé.

Il marque une petite pause et reprend :

- Je t'aime.

Je ne peux m'empêcher de sourire bêtement. C'est la première fois qu'il me le dit clairement et pas à demi-mot.

- Donc, si j'ai bien compris, tu acceptes ?

- Tu as tout compris, comme d'habitude.

Je me jette littéralement à son cou et
l'embrasse passionnément.

- Je dois appeler mes parents maintenant.

- Vas-y, ma chérie.

Je souris à cette appellation puis saisis mon téléphone.

- Allo ?

Allez, je fais ça rapidement et évite les questions.

- Coucou Maman, c'est Liz. Ça va ?

- Oh, bonjour Lizzie. Ça va très bien, et toi ?

J'entends pouffer Noah, c'est la première fois qu'il entend ce surnom, seule ma famille m'appelle ainsi.

- Super ! Voilà, je t'appelle pour te dire que je viendrai avec quelqu'un à Noël.

Je ferme les yeux, prête à subir l'interrogatoire.

- Oh, quelle bonne nouvelle ! Comment s'appelle l'heureux élu ?

- Noah.

- Et quel âge à ce Noah ? Il fait quoi dans la vie ? Est-ce qu'il est avec toi en ce moment ? Je peux lui parler ?

Oh mon Dieu, la machine est lancée, on ne peut plus l'arrêter.

- Désolé Maman, je dois te laisser, il faut que je me prépare pour les cours. Au revoir !

- Elizabeth Fournier, ne raccroche pas !

Trop tard.

- Alors, Lizzie, on raccroche au nez de sa propre mère ! me taquine Noah, prenant un air offusqué.

Je lui souris à pleine dent et lui réponds :

- Que veux-tu, je suis une rebelle.

Il s'approche de moi, entoure ma taille de ses mains et déclare :

- Au moins, j'aurai l'air d'un garçon modèle devant Belle-maman.

J'enroule mes bras autour de sa nuque et comble les derniers centimètres qui nous séparent.

Nda : Et voilà pour ce chapitre ! Personnellement, je l'aime bien. J'espère que vous serez de même avis que moi. Et sur ce, je vous dis : À LA PROCHAINE😘