Le Dernier Corbeau & le Fils du Mangemort

5 - L'étrange tatouage

Miss Martins se leva en s'étirant longuement dans son lit. Elle s'assit sur le rebord de son lit, plongeant ses pieds dans des pantoufles roses bonbons. Elle leva ses bras pour un dernier étirement faisant craquer ses épaules. Souriante et bien réveillée, elle attrapa sa robe de chambre rose fluo accrochée au montant de son lit à baldaquin. Elle regarda alors autour d'elle.

Sa chambre était petite, les murs peint dans un rouge vif et lumineux, des lumières de toutes formes, une jolie commode en bois brun et une belle armoire face au lit posé contre un mur. Sous la fenêtre, un gros fauteuil à oreille rouge sang trônait fièrement, avec à son pieds le nécessaire pour tricoter, petite passion de la sorcière. Sur des étagères, on pouvait voir une importa collection de magazine moldus pour tricot. C'était Reynard Lestrange qui le lui avait donné. Elle n'osait demander où il les avait trouvé et sur tout à qui il les avait volé.

Elle poussa un soupir en ne voyant nulle part son chat qui généralement accourait lui dire bonjour, et surtout réclamait à manger et un petit bol de lait. Elle craignait le pire. Se préparant mentalement, elle sortit de sa chambre et se dirigea directement dans le salon.

Le spectacle était peu glorieux : des bouteilles vide jonchaient sur le tapis d'un bleu sombre, des vêtements étaient en boule contre la table base hexagonale, et Reynard dormait la bouche légèrement ouverte sur le canapé, avec un chat roux et blanc sur le ventre. Miss Martins était assez surprise que malgré l'alcool le sorcier est eu l'esprit de se déshabiller avant de s'endormir avec un petit plaid en laine vert émeraude. Elle grogna et renifla un peu dépité par sa vision. Elle sortit alors sa baguette et l'agita. Immédiatement, les bouteilles disparurent et un pantalon, une chemise, noirs s'envolèrent vers la cuisine, direction la buanderie. Elle même emprunta la porte pour rejoindre son domaine. Elle avait un petit-déjeuner à préparer.

Dans la chambre d'ami, Mullo Rosier avait les yeux ouverts sur le plafond illuminée par un soleil timide, à travers des rideaux rose pâle. Il avait préféré prendre cette chambre, n'osant ouvrit une des portes, seul. Il avait cru entendre pendant la nuit des pleures, mais pensait que c'était les siens. Il était en tout cas sûr d'avoir entendu des pas dans le couloir et une porte se fermer. Il poussa un soupir et se leva, regardant autour de lui. Il attrapa rapidement un pantalon et un petit polo blanc. Il dû se mettre à genoux pour récupérer ses chaussures sous le lit. Puis il ouvrit la porte doucement et jeta un coup d'oeil dans le couloir sombre. La porte sur le salon, au fond, était entrouverte et il entendait un léger bruit de couvert et d'assiette. Il devina sans mal que Miss Martins préparait un repas. Il avança alors, sur la pointe des pieds, ne voulant se faire remarquer.

Il découvrit alors sur le canapé, le propriétaire de la maison, torse nu, avec un plaid sur les jambes et un chat qui dressa sa tête, allongé sur le ventre du sorcier. Pendant un instant Mullo eut un léger sourire amusé. Il avait cru voir son père, dormir dans le petit salon de la maison en Grèce, avant de reconnaître la cicatrice en forme de X sur le visage de l'adulte. Curieux, le garçon s'avança et remarqua d'autre cicatrice mais aussi des brûlures sur le torse du sorcier. Mullo était impressionné et devinait les combats durs et violents que Reynard Lestrange avait fait.

Alors qu'il allait rejoindre à son tour la cuisine, son regard fut attiré par un dessin noir sur le bras gauche du dormeur : c'était un tatouage sombre. Il eut alors un frisson et s'approcha pour mieux voir.

Sur le bras, on pouvait voir clairement une tête de mort avec à la place d'une langue un long serpent sortir de sa gueule, prêt à mordre. Mullo avait déjà vu ce dessin sur le bras de son père, une seule fois. Ce dernier l'avait immédiatement caché, avec une légère honte sur le visage. Mullo se pencha un peu plus.

« NON !

Reynard l'attrapa par le col de son polo et les deux sorciers restèrent en suspend : tous les deux avaient peur.