Chapitre 3

150 8 0
                                    

Mackenzie

Mon panier en main, je suis à la supérette du coin à la recherche d'une bouteille de tequila, j'ai un coup de blues, pour chassé ma déprime, j'ai trouver comme seul remède, me bourré la gueule, ce n'est pas le meilleur des antidote, je reconnais, je n'ai trouver que ça pour atténuer ma souffrance.

Revoir Tenner à réveillé des souvenirs que je voulais oublier, je devais m'attendre un peu, il n'a fait que bouleversée ma vie depuis que je le connais, à force, on finit par s'y habitué. Regret ou pas, c'était ma décision. Je suis soulager que Tenner nous aide, mais pas que, son exécution à était annulée. Quand j'ai reçu ses informations via au Lieutenant, j'ai vue ceci comme une opportunité, j'ai pas réfléchi et j'ai immédiatement sauté sur l'occasion. Le Lieutenant Marshall a été contre mon idée, mes propos ont étaient tellement convainquant, il à fini par accepté. Mon rôle était simplement que Tenner accepte de collaborer avec eux, déterminé, je ne comptais pas m'arrêter là. J'ai profité d'être à mon ancien job pour fouiner un peu, avec l'aide de mes anciens collègues j'ai pû avoir des informations confidentielles concernant Enrico. Oui, j'ai soif de de vengeance. Enrico Bennett n'a pas appuyé sur la gâchette, c'est tout comme, sans ses ordres, mon frère serait toujours en vie, je demande que justice soit rendu, et puis, la vie de centaine d'enfants sont en jeu, ce qui fait qu'accroître mon énergie, même si je ne fais plus parti de la police, j'en fait une affaire personnelle. Mes aptitudes ne m'ont pas quitté, ce boulot, je l'ai dans la peau, je n'ai pas perdu la main comme on dit, si je dis qu'Enrico sera tôt ou tard derrière les barreaux, c'est qu'il le sera. J'ai pû attrapé le plus grand criminel Tenner, je suis capable de faire de même pour son oncle.

Après avoir mis la main sur se que je considère la solution à tout mes problèmes, en l'occurrence, ma bouteille d'alcool, je me dirige vers la caisse. Deux personnes patiente devant moi, je garde mon calme et soupir d'impatience. Pour faire passer le temps, je fait semblant de m'intéresser à l'étagère situé sur ma gauche où sont empilés des parquet de chewing-gum.

Sortie de nulle part, j'entend une voix prononcer mon prénom. Je me retourne hésitante, mes yeux croisent celui de... Comment il s'appelle déjà ?

- Malcom ! Tu te souviens de moi, on c'est croisé à l'aéroport. Et bien, qu'est-ce que le monde est petit.

Non ! Justement, elle est bien trop immense pour que ce ne soit qu'une simple coïncidence. Le destin, j'y crois pas, enfin, je n'y crois plus. Il me surveille où quoi.

- Malcom, bien sûr... Alors tu fais quoi ici ?

À part m'espionner j'ai envie de lui dire.

- Je vivais à Pasadena, ma vie et mon travail ne me plaisait plus, dès que j'ai eu une opportunité à New York, je n'ai pas hésiter une seconde et j'ai immédiatement sauté sur l'occasion, et me voilà. Et toi ?

Je ne lui ai pas demandé de me raconter sa vie... Enfin bref. Moi ? Rien à foutre de moi, et encore moins de lui. Pour rester courtois je lui réponds poliment.

- Moi, comme tu l'a pû constater la dernière fois, je suis venu rendre visite à mes parents.

Il n'as pas besoin d'en connaître plus.

- Tu es très mystérieuse comme femme.

Ce n'est pas la première fois qu'on me le dis. Et alors ?

- C'était un plaisir de te revoir Malcom, mais là, je dois filer.

Mon regard fixe de nouveau la fil, c'est ma façon de faire diversion, j'espère le semé.

Raté.

Une main se pose dans le bas de mon dos. Mes traumatismes remontent à la surface, je me sens carrément dégoûté. Victime de viole, je perçois la perversion ou une agression quand une main masculine me touche. Je déteste ça, se simple contacte m'irrite, me gêne. Le regard que je lance actuellement à Malcom lui fait comprendre que je ne suis pas du tout réceptif. Il retire aussitôt sa main.

- Désolé Mackenzie... Je voulais juste te demander si tu serais dispo pour prendre un verre un de ces jours...

- Malcom, désolée de te décevoir, je n'ai pas la tête à ça.

Ses prunelle bleue, presque translucide essai de me faire culpabiliser, ses yeux de chien battu me donne l'impression qu'au final c'est moi la méchante. Pourquoi fait-il ça. Après tout il n'y est pour rien de mon passé désastreux, pour une fois qu'on me donne de l'importance, je vais pas refuser, je verrais bien par la suite.

- Écoute, oublie ce que je viens de dire, peut être que ta compagnie va me faire du bien.

Je m'empresse de récupérer un stylo dans mon sac. Je prends la main de Malcom, dans sa paume, j'y inscris mon numéro.

- Appel moi, si tu veux, nous pourrons faire bien plus que de prendre un simple verre...

Merde ! Je viens de me rendre compte que ma phrase prend une tournure plutôt aguicheuse, je me suis mal exprimer, automatiquement mes joues prennent une teinte pourpre.

- C'est pas à quoi tu penses ! Je voulais juste dire... où cas où tu le voudrais, je peux te faire visiter la ville... Ce genre de chose.

La honte ! Il émet un petit rire que je trouve adorable, sa fait bien longtemps que cela ne mettait pas arrivé.

- Ne t'inquiète pas, j'avais compris. Ok. Je t'appelle dans la semaine et nous mettrons tout ça en place. À plus Mackenzie.

- À plus Malcom.

- Une dernière chose.

- Je t'écoute.

- Tu es bien plus belle quand tu souris.

Il s'en va tandis que moi je reste là, les bras ballant à le regarder s'éloigner. Sa fait un bail qu'on ne m'avait pas fait de compliment, sa fait toujours plaisir d'en recevoir.

- Mademoiselle ? C'est à votre tour.

À force d'inattention, j'ai oublié le lieu où je me trouvais.

La caissière fait son travail, tandis que moi j'ai un sourire qui étire mes lèvres. Peut être que ce Malcom et la solution à mes problèmes, contrairement à ma bouteille de tequila, ouais, pourquoi pas après tout.








Ma chambre est resté intacte, ma mère ne voulais certainement pas faire table rase du passé, rien n'a changé. J'y ai passé des heures, des jour, des nuits au téléphone avec mes amies à parlé des garçons, ou imaginer comment je serais dans 20 ans. J'ai bien changé depuis cette époque. C'est dans cette pièce que j'ai construit mon autonomie sans mes parents. Chaque poster, chaque CD, chaque livre sont mon identité. Même deux décennie plus tard, je n'ai pas honte que mon refuge est restée figé dans le temps. Riche en souvenir, insouciante, tout me sembler possible. Malheuresement, à l'âge adulte, rester coller à son doudou nous fait pas grandir, accepté de vieillir nous prépare au difficultés de la vie. Cet endroit m'aide à remplir ce besoin stable dans un monde incertain. Forcément, cette pièce j'y tiens.




J'ai une faim de loup, je me rend à la cuisine pour combler mon ventre.


Je passe dans les couloirs. Je remarque mes parents confortablement installé devant la télé.

- L'annulation de la peine de mort de Tenner Bennett reste confidentiel.

Je me fige.

- À l'instant où je vous parle, des manifestants en colère sont devant la prison, leurs slogan s'adresse au procureur. Notre envoyé spécial Mickey Horus est sur place. Je vous invite à découvrir les images en direct.

- Non ! Non !

Assisté en direct au désespoir qui s'échappe de la bouche de ma mère, déchire mon coeur, je ressens à cet instant toute sa souffrance. Si seulement elle savait, je suis en grande partie responsable.

Tenner Bennett - Tome 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant