Tenner Bennett - Tome 2

Chapitre 15

Mackenzie

- T'a perdu ! Loosers.

- Pfff... C'est surtout la chance du débutant.

Ouais ouais mon œil, c'est surtout qu'il est mauvais joueur.

- Bon je vais faire ma round.

Humilié de s'être fait battre par une fille, Caleb s'en va. Je gonfle ma poitrine pour montré ma fierté. Je ramasse les cartes et l'ai ranges dans sa boîte.

Depuis le départ de Tenner, je me suis lié d'amitié avec Caleb. Sous ses airs de gros dur, c'est un gosse avec un grand coeur, il à bien vu que je n'étais pas au meilleur de ma forme, il m'a gentiment proposée de me distraire en attendant le retour de Tenner. Il n'était pas obligé, mais il à fait. J'ai appris à mieux le connaître, bon nombre de personnes n'approuverai pas cette vie, derrière chaque homme, se cache un être humain. Ils ont une famille, des enfants, des parents, des femmes, à la différence qu'ils tue pour subvenir à leurs besoin. Ce n'est pas le meilleur des métiers, je vous l'accorde, malheureusement ils n'ont pas le choix, ils ne peuvent pas changer leurs destin, pour s'en sortir dans ce milieu, on peut y laisser sa vie et mettre leurs familles en danger, plusieurs d'entre eux ont bien évidemment essayer, sa était un véritable échec, ils n'ont pas survécu.

Caleb est jeune, du haut de ses 17 Ans il à intégrer le monde des gangs à l'âge de 14 ans. Ses parents sont morts dans un accident de voiture. Difficile de s'en sortir à cette âge, il à commencer par des petits trafic de rue, une chose entraînant une autre, il est devenu dépendant à la drogue. C'était le début de sa descente aux enfers, jusqu'à ce qu'il rencontre Tenner. Caleb m'a avoué qu'à aucun moment Tenner l'a obligé à quoi que ce soit, il savait dans quoi il s'embarquer, Tenner l'avais énormément aidé, sans attendre rien en retour, il se sentait redevable en vers lui, depuis, il bosse pour Tenner. Je trouve cette histoire tellement touchante, même avant de me connaître, Tenner avait le cœur sur la main, il est tellement fière qu'il préfère laisser la société le percevoir comme un monstre. C'est ce qui fait que je l'aime tant.

Je suis réveiller par un bruit assourdissant, aussitôt je me redresse. Je ne peux m'empêcher d'être terrifier. J'allais sortir du lit, la porte s'ouvre brusquement.

- Aaaah !

- Putain met là en veilleuse. Sarah dort dans la chambre d'à côté.

Quand je constate que c'est Tenner, aussitôt je reprends mon calme. Attendait une minute, j'ai rêvé où il vient de dire que Sarah est dans la chambre d'à côté ?

- Sarah...

Je pointe mon doigt vers le mur pendant que Tenner hoche la tête en guise de réponse. Me voilà à chialer comme un gosse. Tenner à réussi.

- Je te l'avais dit.

Tenner m'envellope dans ses bras, je fonds en larme. Sarah va bien.

- J'espère que se sont des larmes de joie.

- Tu à tenue ta promesse.

- Comme je te l'ai dit ce matin, nous avons encore de nombreuse chose à vivre ensemble.

Je savoure ce beau moment quand tout à coup mon cellulaire se met à vibrer. Je le récupère mais Tenner me l'arrache des mains. Il est sérieux ?!

- Rend moi immédiatement mon portable !

Tenner s'éloigne de moi et vérifie mon cellulaire sans la moindre gêne.

- Non mais ! Sa va pas, t'a pas le droit Tenner ! C'est ma vie privé merde !

- Ben ta vie j'en fais partie, j'ai le droit de savoir qui lance un texto à une heure aussi tardive à ma copine !

Je pourrais mal le prendre, les mots que Tenner emploi me font extrêmement plaisir, j'oublie ses vilaines manières.

- Bonsoir c'est Malcom, désolé de te déranger, je m'inquiète pour toi, répond moi au plus vite. Bisous !!! Mon cul que c'est un ami !!!

Et voilà, Tenner est jaloux.

- Tenner pour la dernière fois, rend moi mon téléphone !

Tenner envoie le portable sur le lit, sans prononcé un mot, il s'en va. Mais qu'est-ce qui lui prends ?!

Je sors du lit, je suis en petite culotte, je n'ai pas envie de m'attirer les foudres de Tenner, même si il l'a dû mal à l'admettre, Tenner est jaloux, je ne vais pas aggraver mon cas. Étant donné que cet endroit est rempli de mec, je glisse à la hâte sur mon corps un peignoir. Une fois que c'est fait, je pars à sa recherche.

La baie vitrée est entrouverte, je suppose qu'il est là.

Tenner est appuyé contre la balustrade, le regard rivé vers l'horizon. J'arrive à ses côtés, je sais pas si il c'est rendu compte que j'étais  là.

- Vous être seulement ami ?

Apparemment oui. De l'inquiétude se ressent dans sa voix.

- Quand tu es partie, j'ai était au plus bas, Malcom était là pour me réconforter, comme un ami le ferai. Nous sommes simplement ami Tenner, met toi bien dans le crâne que c'est toi que j'aime et personne d'autre !

Tenner encre sont regard au mien, la lumière du clair de lune mets ses yeux en valeur, je suis émerveillée par sa beauté.

- Désolé...c'est tout nouveau pour moi, je ne sais pas comment m'y prendre. Tu m'as appris à aimer, mais tu ne m'as pas appris à être un super petit ami.

Je suis touchée par ses mots. Avant moi, Tenner ne savais pas ce que c'était d'être en couple, il ne sais pas comment s'y prendre, il à besoin d'être guidée.

- Bon, il y a encore certain points à revoir, mais crois moi, tu es le meilleur des petit amis. C'est pour ça que je t'aime.

Tenner m'offre un infime sourire. Je crois avoir réussi.

- Je t'aime mon ange.

Je n'ai pas le temps de répondre, Tenner s'empresse de m'embrasser. Mon corps s'enflamme. Ses mains font disparaitre le tissu que j'avais sur le corps, me voilà en lingerie, il fait froid, la chaleur de nos corps entremêlés créèrent une atmosphère ardent. Se n'est pas le lieu qui est magnifique, non, c'est notre amour qui va s'exprimer à travers cette acte charnel, et ça, c'est le plus beau des cadres.

Je me réveille avec le sourire aux lèvres. Nous avons dormi à la belle étoile, je suis en ce moment même dans les bras de l'homme que j'aime.

- Mackenzie.... C'est bien toi ?

Je reconnaîtrait cette voix entre mille.

Sarah.

Je me lève maladroitement du transats, sans le vouloir, Tenner atterri au sol.

- Putain Mackenzie !

Tenner est mécontent, c'est le cadet de mes soucis, ce qui compte est de prendre Sarah dans mes bras. Cette dernière bondit sur moi. Sarah pleure de joie, elle n'est pas la seule.

Le pire reste à venir, dans ce milieu le danger peut surgir d'une minute à l'autre, pour l'instant, je savoure ses instants qui me sont précieux.