Tenner Bennett - Tome 2

Chapitre 13

Mackenzie

— Mac... Mackenzie.

Jusqu'à preuve du contraire je m'appelle bien comme ça.

— Détache moi Tenner, j'ai les poignées qui me font extrêmement mal !

J'évite son regard de peur de connaître ses pensées. À part lui dire surprise !  Je ne sais pas quoi dire d'autre.

— Alors... Comment tu vas ?

Tenner est tellement en état de choc qu'il reste muet.

— Elle est mignonne...

L'homme, où plutôt le gamin qui vient de dire ça, n'aurais pas dû. Connaissant assez bien Tenner, je sens qu'il va s'énerver.

— Toi dégage d'ici !!! Ose encore une fois ouvrir ta gueule et c'est six pieds sous terre que tu te retrouveras !

Je l'avais dit. Nous voilà enfin seul.

— Putain Mackenzie ! Qu'est ce que tu fous ici ?!!!

Comment lui expliquer que j'ai pris le premier avion uniquement pour un cauchemar, c'est humiliant, je préfère garder sa pour moi. Je dois trouver un mensonge.

— Détache moi avant, ensuite je te dirais tout.

Aussitôt dit, aussitôt fait, le simple fait que nos mains se sont frôlé, m'a hérisser les poils. De le voir en vie me rassure, je suis tout même en colère qu'il m'ait ignoré pendant tout ce temps.

— J'attends tes explications Mackenzie !

Tenner viens de me nommer par mon prénom, bizarrement cela m'attriste. Il mériterait une bonne leçon !

— Nous avons un fils. Je pense qu'il est grand temps que tu le saches.

Le visage de Tenner devient blanc comme un linge. Ben quoi ? J'ai le droit de m'amuser un peu.

— J'ai un fils...mais... Comment ?

Il est tellement bouleversé, Tenner se mêlent les pinceaux, je souris intérieurement.

— Ben quand un homme et une femme font l'amour sans protection....

— Arrête Mackenzie ! Je ne suis pas débile.

Je jubile, je suis bien la seule.

Sa réaction est de loin ce que je m'imaginais, je pensais qu'il allait s'énerver, où quelque chose du genre, Tenner est ému.

— Moi, papa...Putain !

— Heureux papounet.

Son regard s'accroche au mien, pour la première fois, je vois ses yeux brillé d'une lueur qui m'est inconnu. Merde ! Je dois immédiatement mettre un terme.

— Je plaisante Tenner. 

Je culpabilise énormément.

— Quoi ?

— Je plaisanté. Tu n'as pas de fils.

Une mine peiné prend place sur son visage, je regrette de mettre joué de lui.

— Alors, qu'est ce que tu fais ici ?

Malgré qu'il ne laisse rien paraître, j'ai bien vu dans son regard qu'il était déçu, pour me rattraper, j'entrelace nos doigts. Mon geste le surprend, ce qui va suivre, le sera d'autant. Sans qu'il n'est le temps de comprendre, je pose délicatement mes lèvres sur les siennes, ce goût mentholé m'avait manqué. Étonnamment, Tenner se laisse faire, sa me rassure. J'ai besoin de ça pour vivre.

Tenner quitte ma bouche, ce n'est pas pour autant qu'il s'éloigne de moi.

— Tu me fait quoi là ?

— Tu me manqué trop, et me voilà. Je t'aime.

Je pensé qu'il allait me repousser, au lieu de ça, Tenner m'embrasse. Mon cœur est sur le point de lâché. Nous pourrions fuir autant de fois que nous voulons, l'amour qui nous unit est tellement puissant, nous pouvons pas nous échappé.

— Toi aussi tu m'as manqué.... Je t'aime mon ange.

Voilà, c'est tout ce que je voulais entendre. L'atmosphère change, le désir est belle et bien présent. Mes pieds décolle du sol et se trouve autour de sa taille. C'est insoutenable, je le veux ici et maintenant. Tenner continue ses baisers quand soudain il s'arrête pour je ne sais qu'elle raison.

— Pas ici... Tu mérites aucunement que je te fasse l'amour dans ce lieu infâme. Allons dans ma chambre, nous serions plus à l'aise.

Mon sourire s'agrandit, Tenner me pose délicatement tel un gentleman. C'est notre moment, je vais me donner à lui, corps et âme, sans aucun  regret.

Je suis dans les bras de l'homme que j'aime. Comme à chaque fois qu'il me fait l'amour, je suis sur mon petit nuage.

— J'adore être ainsi.

Et moi donc.

— Moi aussi....Tu ne regrette pas ?

Ses mains s'accapare de l'une de mes mèche et atterrisse derrière mon oreille.

— Pourquoi j'aurais des regrets, j'ai attendu ce moment tellement de fois... Et toi ? Tu regrettes.

— Bien sûr que non.

D'une douceur exaltante, Tenner s'empare de ma bouche, je voudrais que ce moment s'éternise.

— Mon ange, de peur de te faire du mal, je t'es évité, mais là, je n'y arrive plus, c'est plus fort que moi.

— Faut croire que c'est impossible, nous nous aimons Tenner, personne, y compris nous, peuvent empêcher ça.

— Je croyais que tu ne m'aimait plus... Le jour où ont c'est quitter, j'ai vu le message d'un mec sur ton portable, j'en ai conclu que tu avais refais ta vie. J'étais blessé, c'est pourquoi je suis partie. Il c'est passé un truc entre toi et ce type ?

Je me souviens de ce jour, j'avais bien rencard avec Malcom ce soir là, en tant qu'ami.

Je devrais engueuler Tenner du fait qu'il est fouiner dans mon téléphone, je suis bien trop heureuse pour gâcher nos retrouvailles.

— Non, nous sommes seulement amie.

— C'est vrai...

— Le seule homme dont je suis éperdument amoureuse, c'est toi Tenner, et personne d'autre.

— Il y a intérêt.

Je lui met une petite tape sur le torse quand mes pensées vont vers Sarah.

— Et Sarah ?

— Je sais enfin où elle se trouve, dès demain je pars à Cóban.

— Je viens avec toi.

— Non, toi tu m'attends sagement ici, c'est trop dangereux.

— Ce n'était pas une question.

— Arrête mon ange, ne commence pas s'il te plaît. Je viens tout juste de te retrouver, je n'ai pas envie déjà de te perdre.

Il à raison.

— Très bien. Mais reviens vite.

Je ne me peux m'empêcher d'être inquiet.

— Sa va aller mon ange, tout ce passera bien.

Ses mots sont suffisants pour faire disparaitre la peur que j'avais.

— Si tu le dis, je te crois.

— Je t'aime. Ne doute jamais de ça.

— Je t'aime plus que tu m'aimes.

— Non, c'est moi qui t'aime plus.

Je doute toujours de tout, excepté de notre amour qui est égal, pas de faux semblant. C'est sûr que le monde serait contre et ne comprendrai pas que je me suis épris d'un criminel, tant que je suis heureuse, c'est tout ce qui compte, le reste n'a pas d'importance.

Nous avons fait de cette impossibilité une force. À deux, nous pourrons tout affronter.