Chapitre7. Dans l'ombre

225 21 5
                                    

Les nouveaux avaient parlé un long moment des sentiments étranges qu'ils ressentaient lorsque chacun voyait un autre membre du groupe, restant tout de même très évasif.
—Donc, récapitulons. On-sait-pas-qui a modifié nos souvenirs sans qu'on le veuille et pour On-sait-pas-quelle-raison. D'après un vieux chapeau magique, on a vécus deux guerres. Nos parents, pour ceux qui en ont, ne sont peut-être pas nos véritable parents, à moins qu'ils aient aussi la mémoire trafiquée, dit Percy.
—Peut-être même qu'en réalité on a tous des parents, on peut pas savoir, fit Léo.
—Et nos parents ne nous chercheraient pas ? Je sais pas vous, mais moi, si ce sont vraiment mes souvenirs, je trouvais déjà qu'il y avait des choses étranges dans mes souvenirs le mois dernier, expliqua Will.
—On est sûrement réellement américain, peut-être qu'on est recherché en Amérique, mais pas ici ? Suggéra Thalia.
—C'est sûrement ça, bailla Jason, pour le moment allons nous coucher. Rester ici à simplement se demander pourquoi ne nous aidera pas à récupérer nos souvenirs.
Le groupe se sépara, seul Nico et Will s'attardèrent.
—Ensemble on finira bien par trouver une solution, souffla Will.
—Je suis pas sûr que ce soit une bonne chose, marmonna Nico. Si on sort de deux guerres, pourquoi on en a pas entendu parler ? Et puis pourquoi on aurait modifié notre mémoire ? Si c'était un ennemi, il aurait sûrement pu nous tuer. Si c'est un allié, il y a forcément une bonne raison derrière tout ça.
—C'est vrai mais on ne peut pas rester comme ça, il y a forcément quelqu'un quelque part qui nous attend, on a forcément un chez-nous où on doit rentrer, où on est attendu...
—Je pense pas que ce soit le cas pour tout le monde.
Et Nico sorti de la salle, suivit par Will. Ils entendirent des pas dans le couloir, et d'un accord commun, ils se mirent à courir dans la direction opposée.

Seulement, ils durent s'arrêter en voyant le concierge, Mr. Rusard. Celui-ci eut un sourire mauvais alors qu'il les entraînait en direction du bureau de la directrice adjointe. Au bout du couloir, ils tombèrent nez-à-nez avec Annabeth et Hazel. Rusard n'eut même pas le temps de réagir, la blonde prit la parole.
—Avant que vous ne vous trompiez, je raccompagne Hazel à sa salle commune, nous revenons d'une heure de colle avec le professeur Ombrage, dit-elle.
Le concierge voulu parler, mais Nico se libéra de son emprise et s'approcha de sa demi-sœur, l'air sérieux. Il avait vu le sang sur la main de la Poufsoufle.
—Qui t'as fais ça ? Demanda-t-il.
—Et bien... C'est moi, répondit-elle, pendant l'heure de colle on a du utiliser des plumes spéciales qui nous ont fait ça. Annabeth aussi est blessée.
—La garce, grogna le Gryffondor dont la voix commença à trembler de colère, elle va payer ça.
Il ne remarqua même pas que tous avaient reculés. Et pour cause, une aura obscur commençait à l'entourer.
—Ça suffit, vous venez tous avec moi, dit Rusard en tentant d'attraper Nico. Mais celui-ci disparu littéralement dans l'ombre.
Ils en furent tous choqués, mais il réapparu quelques mètres plus loin, chancelant. Les trois élèves se précipitèrent vers lui, Annabeth voulant plus qu'autre chose une explication à ce qu'il venait de se produire. Nico n'avait pas utilisé de baguette, et de toute façon aucun sort ne permettait de se téléporter de cette manière.
Les trois se regardèrent, comprenant qu'il valait mieux emmener l'ébène à l'infirmerie, mais jamais Rusard ne les laisserait partir. Il fallait donc fuir Rusard.
Il n'en n'urent pas le temps. Minerva McGonagall était là, vêtue d'une robe de nuit écossaise.
—Mais enfin que ce passe-t-il ici ? Demanda-t-elle.
—Ces deux là courraient dans les couloirs après le couvre-feu, et les deux filles prétendent revenir d'une retenue avec le professeur Ombrage, annonça Rusard.
—Et c'est la vérité, dit sèchement Hazel. On peut absolument tout expliquer, mais je pense qu'on devrait emmené Nico à l'infirmerie avant.

Quelques instants plus tard, ils étaient à l'infirmerie, Mrs. Pomfresh examinant Nico pendant que Will, qui avait du insister pour s'en occuper, soignait Hazel et Annabeth.
—Will et Nico revenaient d'une réunion secrète, lâcha Hazel. À propos de nous quatre et des autres nouveaux qui viennent aussi d'Amérique.
—Comment ça ? Demanda McGonagall, les lèvres pincées.
—Il se trouve que nous nous connaissons mais que nous sommes incapable de nous souvenirs d'où, affirma Will. Le choixpeau a parlé à Nico de souvenirs illusoires et de deux guerres auxquelles nous aurions participés. Et maintenant ça... Nous ne sommes pas qui nous pensons parce que rien de ce que nous connaissions au moins avant les trois derniers mois n'est vrai. On ne sait même pas si nos parents sont vraiment nos parents !
—D'ailleurs c'était quoi "ça", Nico ? Interrogea Annabeth. Comment tu as fais ton truc ?
—J'en sais rien, je l'ai fais, c'est tout, souffla Nico qui avait été aussi surpris qu'eux.
—Mais alors ce qu'il s'est passé en Amérique ne s'est pas vraiment passé Nico ! Elle est vivante ! S'écria soudainement Hazel, se levant d'un bon.
—De qui tu parles, demanda Will.
—De ma demi-sœur et la sœur de Nico, expliqua Hazel.
—Elle est morte quand ? Demanda Annabeth.
—Il y a trois mois, dit Hazel avec un soudain entrein.
—Alors peut-être même qu'elle n'existe pas réellement, dit la Serdaigle.
—Elle est réelle, affirma Nico. Bianca est réelle.
Mais il n'argumenta pas plus, épuisé, et finit par tomber de fatigue alors que la discussion commençait à dériver.
—Il n'y a eut aucune guerre en Amérique récemment, ni du côté sorciers, ni du côté moldus, les interrompit-elle.
—Alors demandez au choixpeau pourquoi il en a parlé durant la répartition, suggéra Annabeth. D'ailleurs nous devrions lui demander qui à trafiqué notre mémoire et pourquoi, et aussi s'il sait ce qui est arrivé à Nico.
—Ça suffit, c'est parfaitement impossible. Vous savez ce que je pense ? Je pense que Mr. Solace et Mr. Di Angelo on voulu se promener dans les couloirs la nuit et que vous, mesdemoiselles, voulez les aider à échappé à une punition. Pour cela j'enlève vingt points à chacune de vos maison, par personne. Vous aurez également une retenue vendredi soir. Maintenant, retourner à vos dortoirs.

Ils sortirent tous de l'infirmerie en silence, Pomfresh n'ayant rien trouvé d'autre qu'une grande fatigue pour justifier l'état du Gryffondor. Et pour cause, il n'avait rien.
—Le vol d'ombre, marmonna Nico.
—Le quoi ? Demanda Will.
—Le vol d'ombre, répéta Nico d'une voix ensommeillé, j'ai utilisé le vol d'ombre tout à l'heure. Je ne sais pas exactement ce que s'est mais je me souviens de ça.
—Tu te souviens d'autres chose ? Demanda Annabeth.
Mais Nico secoua légèrement la tête. À ce stade, il avait à peine la force de mettre un pied devant l'autre, c'est pourquoi Will décida de le raccompagner malgré le désaccord évident de Nico.

À peine eut-il entré dans la Salle Commune des Gryffondor, que Nico se laissa tomber sur l'un des gros fauteuils moelleux, et s'endormit.
Lorsqu'il ouvrit de nouveau les yeux, il était dans une forêt. Il se leva, et avança sans trop savoir vers où. Il ne s'arrêta que lorsqu'il aperçu des versions plus jeunes de lui et de Percy. Il s'avança pour écouter ce qu'ils disaient, mais plus il s'approchait, plus d'horribles cris de rage, de peur et de douleur raisonnaient forts dans sa tête. Il était encore loin, mais il ne pouvait plus avancer. Ces voix, il voulait les faire taire ou les libérer, peu importe pourvu qu'il ne les entende plus. Alors il se mit à reculer, mais rien ne changeait. Il se vit furieux et triste, il voyait bien que l'autre lui devait crier, mais il n'entendait pas quoi. Pourtant, sans même qu'il n'y pense, il dit ce simple mot, «menteur».
Tout commençait à s'assombrir, mais il pu voir quelque chose approcher. Les voix se turent enfin.
—Partez ! S'entendit-il crier.
—Nico ! Cria à son tour la voix de Percy.
Il vit qu'il avait jeté quelque chose dans la neige. Ses paupières devinrent plus lourdes que du plomb. Il ferma les yeux, et lorsqu'il les rouvrit, il était dans la Salle Commune de Gryffondor, et le soleil qui se levait était visible depuis les fenêtres de la tour. Le feu dans la cheminée était éteinte, mais quelque chose était posé sur le bois calciné. Une figurine représentant un dieu grec, Hadès. Nico su immédiatement que c'était lui, et il glissa la figurine dans sa poche, car il en était presque sûr, c'était l'objet qu'il avait jeté dans la neige dans son rêve, et Percy y était lié d'une manière ou d'une autre car un de ses mensonges avaient provoqué cette scène. En temps normal il aurait pensé à un simple rêve, mais il était certain de l'avoir déjà vécu. Comme chacun, il ignorait totalement que, dans un avenir proche, il vivrait des épreuves terriblement difficiles à supporter. Pour l'heure, seuls leur problème de faux souvenirs, son pouvoir et ce que le professeur de défense contre les forces du mal avait fait à sa demi-sœur le préoccupait.

•••

Hey !
Alors, comment s'est passée votre rentrée ? Moi super bien.
Je n'ai rencontré que deux de mes professeurs pour le moment mais je me suis fait un tas d'amis. Je suis aussi déjà très impliqué dans le lycée au point d'avoir fondé, avec mes amis, un club qui nous permettrait de défendre toutes les causes qui nous tiennent à cœur. Actuellement nous sommes déjà 16 membres. ^^
Bref, assez parlé du lycée.
L'image en média n'est-elle pas magnifique ? L'incarnation de la mignonnerie ? Et oui, c'est Nico petit !
Bref, le prochain chapitre sortira probablement Vendredi ou Samedi soir, je vous tiendrai au courant.
Prenez soin de vous ;)

Entre magie et mythologieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant