Umbrella Academy (Terminé)

Chapitre Spécial : Suite de la 51ème mission.

Point de vue Aidan
14 avril 1978, 21:37 :

Je savais que notre machine avait un problème, je l'avais signalé à la Commission plus tôt mais il n'avait rien fait. Il allait donc falloir que je refasse un signalement.
Nous avions un autre problème également, le bal avait déjà commencé à cet heure-ci. L'hôtel était à 1km, il fallait alors que nous usions nos pouvoirs et c'est ce que nous ne tardions pas à faire.
L'homme à l'accueil nous fila une clé de la porte « 7A » et nous courions jusqu'à cette dernière. Je l'ouvris en laissant le sac d'Anastasia voler sur le lit beige. Elle se servit ensuite dans sa valise en sortant un long tissu couleur pourpre qui m'attardais de voir sur elle. Je quittais mes yeux de ses mouvement pour ne pas trahir mes sentiments, je décide à mon tour de me changer avec un costard simple et banale mais parfaitement confortable pour ce qui nous attendait. En attendant qu'Anne soit changé, je prend l'initiative de cacher la mallette dans la bouche d'aération.

Je regarde ma montre à plusieurs reprises en perdant ma patience. Le temps est contrariant, il passe beaucoup plus vite ce soir. Je compte les secondes pour m'occuper jusqu'à ce que Anne ressorte avec une longue robe élégante suivie d'une traîne en soie violette. Le col était orné de perles, ce qui la rendait plus vielle et donc tombait à piques pour l'époque dans laquelle nous étions.

Elle étais jolie mais j'avais l'impression que cette femme était intouchable, trop bien pour moi. Et je n'arrive pas à croire que je l'ai embrassé hier. C'est irréel.

Je m'arrête de la regarder assez rapidement pour éviter tout soupçon et saisi ses mains en la prévenant de notre voyage. Je concentre mes pouvoirs dans mes poings et nous fait apparaître au plus proche du palais.

J'aurais espéré ne pas arriver là, dans les toilettes. Mais mes pouvoirs ont en décide autrement. Si mon père n'avait pas été un connard, je serais peut-être rester pour mieux connaître mon pouvoir. Et j'aurais sûrement éviter ces destinations contradictoire.

Nous en ressortions avec quelques retouches face au miroir orné de fleur d'or. Je me rappelais de mon objectif qui était de tuer ce prince. Je devais mettre de côté toutes les choses que je rêvait de dire à Anne et tous les baisers que j'imaginais depuis ma nuit blanche. 

- C'est partit.

Je pris sa main et l'emmenait au travers de chaque couloir majestueux qu'offrait le palais. Il y avait peu de tableaux, j'aurais pensé l'inverse. Mon paternel qui était un riche aimait bien montrer sa puissance au travers des peintures et des objets luxueux et visiblement, le Prince Alfred ne partageait pas cet vision de la richesse. Ou alors n'est-ce pas la mode en 1978. Je me renseignerais une fois rentrer.

Après trois bonne minutes de recherches, nous poussions deux grandes portes blanches décoré avec de la tapisserie orné de perles brillantes et beige. Nous découvrions la forte communauté aristocrate qu'il y avait dans la pièce. La seule source de couleur venait des femmes habillés avec des robes vivantes et ressemblant à des bouquets de fleurs. Aucune d'elle n'était plus belle que ma Anastasia.
Les hommes étaient tous en costards sombres, discutant en cercle avec un gros cigares dans la bouche.
Pour l'instant, peu de personne ne profite des instruments produisant de doux morceaux, je vais donc utiliser cette faible densité sur  la piste de danse pour faire du repérage. Je prend une des fines mains de ma belle et l'amène sur mon épaule, je posais l'autre sur ma taille en répétant la même démarche sur elle. Ensuite, nous commençons de petits pas en tournant pour regarder dans toute la pièce. Je ne profite pas du moment car je suis en total concentration, mais j'ai l'impression qu'elle préfère oublier notre mission un peu pour discuter.