Chapitre 2: Qu'est-ce qu'il fout là, lui?

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Image de fond: Elena

Je connais Elyo depuis le Lycée, et il est relativement jovial d'ordinaire, mais là, je sens que ses nerfs commencent à monter... j'comprend en même temps : Qu'est-ce qu'il a encore foutu ce gros con de Pruski ?! Oui je le connais, parce qu'il fait parti des amis proche d'Elyo, mais le courant n'est jamais vraiment passé entre lui et moi... Enfin disons qu'on a toujours eu une relation particulière basé sur de la provocation, et sur de la froideur. Il possède tout ce que je n'aime pas : Il prend constamment des risque sans se soucier de son entourage, il vis comme s'il n'en avait rien a foutre de rien, et pour un pompier, la vie a une valeur inestimable et il faut en prendre soin.

Je décide de rester pro et m'approche de Pruski, impartial.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » je demande en commençant un point de compression sur la plaie béante qui orne le côté de son torse.

« Qu'est-ce que t'en a à foutre, toi ? Ca t'regarde même pas. » Dit-il, commençant à s'emballer par de grands gestes d'énervement.

« Calmes-toi, reste tranquille, t'es blessé, faut pas que tu bouge jusqu'à ton arrivée aux urgences. » Dis-je froidement sans le regarder dans les yeux, concentrer sur la plaie que je tentait de panser tant bien que mal, malgré sa nervosité.

Lorsque j'appliquait le désinfectant, je senti les muscles de son torse se contracter, mais son visage restait neutre face à la douleur. Pendant quelques secondes j'ai eu envie de lui hurler à la gueule qu'il avait le droit d'avoir mal et de le dire, qu'il n'y avait pas de honte à ça et qu'il serait temps qu'il prenne soin de sa santé, qu'il arrête de s'exposer inutilement à des risques conséquent... puis je me suis ravisé : ce n'était pas mon ami, je n'avais pas à lui dire quoi que ce soit.

« Ca t'gènes de me regarder quand tu m'parles ou c'est juste que t'es impressionnée par mon corps d'Appollon ? » demanda-t-il, en lâchant un rire dont lui seul avait le secret.

Je levai enfin les yeux vers lui pour les planter dans ses prunelles vert émeraudes. Il avait un truc assez déstabilisant dans le regard : une assurance à toute épreuve, mais il m'en fallait plus pour que je me laisse impressionner.

« Comment tu peux rire dans une situation aussi grave ? Tu réalise que ça va trop loin, là ou t'attend d'être entre la vie et la mort pour ravaler ton sourire de con ? »

Voilà. J'avais lâché ça comme une bombe... C'était sorti tout seul, et je savais que j'aurais du rester calme, neutre, mais il avait le dont de me mettre hors de moi, rien que par son attitude. Il me dévisagea sévèrement.

« J'crois qu'ça t'regarde pas, t'es pompier, pas psy. Ensuite t'es la dernière personne que j'autorise à me faire la moral, parce que si tu crois qu'avec ta vie parfaitement réglé de petite coincée t'es mon exemple tu te trompes. »

Outch, ça piquait. En même temps j'l'avais un peu cherché. Je le fusillai du regard mais n'eu pas le temps de rajouter quoi que ce soit car Elyo intervint pendant que je terminait le pansement. Il prit ses constantes en serrant la mâchoire.

« Il s'est passé quoi ? » demanda alors mon ami

« rien, c'est bon, une galère comme d'hab, mais t'inquiètes. » répondit le polonais

« Oui, j'm'inquiète Polak ! T'es mon pote et j'en ai marre de m'faire du soucis pour ta gueule, ça rentre dans ton crâne là ?! Tu va comprendre quand qu't'es pas invicible ?! Encore une galère avec les mecs de la dernière fois j'suppose ? »

Pruski baissa la tête un instant, semblant méditer sur le discours de son ami. Pruski se remettre en question ? Une première.

« Ca va, mec, c'est rien de grave. »

Fire - PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant