Le 17/11/2015
J'espère que vous allez bien, que pendant les attaques, vous étiez en sécurité. J'espère que vous n'avez connus aucun décès dans vos proches, et dans le cas contraire, toutes mes pensées sont tournées vers vous.
Par rapport à la fiction :
J'avais déjà écris le début de ce chapitre, et j'ai vraiment hésité à tout réécrire, suite aux événements survenus. Parce que le début du chapitre n'est pas joyeux. Loin de là. Et puis je me suis dis que ce n'était pas à cause de ces fichus terroristes que nous devrions censurer nos paroles et nos pensées. Alors voici mon chapitre tel quel. J'espère qu'il vous plaira.
On se relèvera.
….Dans la brume opaque, rien ne se distinguait. Ils avançaient à tâtons, tous serrés les uns contre les autres. Chacun tenait autrui, de peur de s'éloigner et de perdre de vue ce cortège funeste et silencieux. Ils avançaient, un pas après l'autre, pleurant, gémissant, mais tout cela le plus bas possible. Ils s'étaient échappés, il ne fallait pas qu'ils se fassent repérer. Si on les trouvait, on les tuerait.
Harry Potter était là. Pale comme la mort, et aussi calme qu'un cadavre. Il tenait contre lui un petit corps immobile. L'enfant avait froid, mais ne tremblait plus. La faim ne lui tenaillait maintenant plus le ventre. Ses yeux fermés, aucun son ne s'échappait de sa bouche, et sa poitrine était tranquille. Harry Potter tenait contre lui un enfant mort. On lui avait conseillé de l'abandonner, on lui avait dit qu'il allait être ralenti, mais il avait refusé. Personne n'avait insisté, on ne contredisait pas un Harry Potter en colère.
Tout doucement, la brume commença à se lever. Des rayons de soleil peinaient à transparaître à travers le brouillard gris. Mais ils annonçaient avec eux une quelconque promesse de liberté. Le cortège s'arrêta, et tous se regroupèrent autour de celui qui les avaient libérés. Harry Potter considéra ceux qui le suivait. Tous étaient effrayants à voir. Noirs de crasse, aussi faibles que des nourrissons, et leur conscience brisée, on ne voyait maintenant que des pâles copies de ce qu'avaient pu être autrefois ces sorcières et sorciers. Le chef soupira. Tous ici avaient réussi à s'échapper du manoir Lestrange, actuel Quartier Général des Mangemorts. Chacun d'entre eux avaient été torturés, et la plupart des enfants tués. De nombreux capturés étaient gardiens de secrets, et les Mangemorts avaient espérés que, sous la torture, ils arriveraient à briser le sort du Fidelitas et à capturer ceux que Voldemort appelait « traîtres cachés ». Ceux qui, de peur d'être tués, avaient eu recourt au Fidelitas pour pouvoir se protéger. Le Survivant ne savait pas combien avaient parlé. Car certains avaient parlés sous la torture, c'était certain. Restait à espérer que les membres de l'Ordre du Phoenix avaient pensé à déplacer les sorciers dont les Fidelitas étaient reliés aux sorciers capturés. Car dans le cas contraire, cela allait être une boucherie. Des familles décimées.
Si tout se passait bien, s'ils n'étaient pas repérés, ils seraient fixés sur le nombre de mort qu'avaient entraînées ces tortures massives.
Harry leva les yeux vers le ciel et s'étrangla. Ils étaient là, ils les avaient retrouvés. Il voulut crier, mais il savait que cela ne servirait à rien, pire, cela créerait une panique suprême. Harry baissa ses yeux vers sa manche et ferma les yeux rapidement. Il n'avait pas sa baguette. Il avait réussi à la passer à Draco avant de se faire capturer par les Mangemorts. Il était dans un état de fatigue proche de l'évanouissement, mais il ne pouvait se permettre de laisser les Mangemorts capturer de nouveaux les évadés. Ceux-ci ne survivraient pas. Ceux qui avaient réussis à ne pas parler, parleraient. Ceux qui avaient parlés seraient tués.
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Le départ des Sombrals
FanfictionHarry Potter a 22 ans. Aujourd'hui et après bien des années de guerre, il a défait Voldemort. Mais Harry n'a plus le goût de vivre. Avec ses deux compagnons d'armes, Viktor et Dexumria, il retourne dans une époque où les prémices de la guerre commen...