EPILOGUE : 200 ANS, SANG ET POUSSIERE

445 28 8
                                    


Bonjour, bonsoir ~

Je n'arrêtais pas de revenir sur cette histoire. J'ai commencé cet épilogue peut-être quelques jours après la publication du dernier chapitre de LDDS. J'ai mis 2 ans et demi pour l'écrire. Presque autant de temps que pour valider mon master et trouver mon premier travail.

Que puis-je dire, cette histoire m'a accompagnée durant beaucoup trop d'années pour que je tire un trait final.

Mais je pense que cette fois-ci, c'est bel et bien la dernière fois que LDDS verra sa publication changer.

Merci à tous pour votre engouement, ceux qui ont suivis, ceux qui m'ont laissé des petits mots, les nombreux qui continuent à découvrir chaque mois ce petit bout de lecture. Ce fut un plaisir.

A bientôt !

Mylush

/¤/

/¤/

Les doigts dans la neige, toucher pour ressentir. Les doigts bruns frottent les flocons qui fondent lentement sur la peau. En quelques minutes, il n'y a plus rien, et les doigts bruns se referment.

Elle a un peu froid, mais elle ne sait pas si cela provient de la neige sur son corps presque dénudé, ou de l'absence de son compagnon à ses côtés.

Elle reste là, cependant, parce qu'elle doit l'attendre, et même si elle a perdu la notion du temps depuis bien longtemps, elle sait qu'il reviendra. Parce qu'il l'a promis, et que Viktor ne brisait jamais ses promesses.

Une caresse sur sa peau, puis une autre. Une bouche sur sa joue, sur son oreille, sur ses cheveux, son menton. Elle ouvre ses grands yeux blancs.

Oui, il est là.

Évidemment.

- Alors ?

Viktor se retourne en direction de Dexumria. Cette dernière, qui vient de parler, est adossée contre un arbre, les bras croisés, et les yeux dans le vague. Son corps est à peine recouvert de la veste qu'il vient de lui donner.

- Oui, c'est bon. Il va bien.

- Bon.

Un long silence s'installe, tandis que Viktor contemple la femme devant lui. Ses longs cheveux blancs qui coulent sur ses reins, sa peau brune recouverte d'anciennes peintures à moitié effacées, ou encore ses yeux. Ses yeux, qu'il a appris à aimer, si différents des siens, et pourtant si beaux. Il s'avance vers elle, doucement, et lève la main dans sa direction. Le corps de l'elfe frémit un instant mais elle se reprend bien vite.

- Dex…

L'elfe secoue la tête. Elle n'a rien à dire.

La main de Viktor s'échoue avec lenteur sur la hanche de la femme, et il la rapproche de lui, si doucement il aurait presque peur de la blesser.

Mais, la blesser, ça, il a déjà réussi.

Il l'enveloppe de ses bras, savourant son corps contre le sien, et son odeur, et sa présence, et merde, pourquoi était-il parti aussi longtemps ?

Le départ des SombralsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant