Le Temps d'une discussion

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 Il n'y aura pas de romance dans cette histoire... sauf peut-être à la fin, où je pourrais diriger Harry vers une telle ou telle personne.

Petite précision, ce chapitre n'est pas très joyeux, mais bon, ça ne change pas de d'habitude. Et pour ceux qui pourraient se demander quand arrivera l'action, il faut bien que je précise que oui, cette fic en possède, mais qu'elle peut mettre du temps à arriver, car cette fic est aussi très psychologique, et je privilégie la profondeur des personnages. . . . . (qui a pensé à des trucs pervers là ? Bande de petits...)

Disclaimer :

Trois p'tits Pattenrond, trois p'tits pattenrond, trois p'tits pattenrond rond rond rond,

rondeléééé, rondelééé, rondeléééé, lééé lééé,

lait de fuiji, lait de fuji, lait de fuji ji ji,

JKR, JKR JKR,

R2D2, R2D2, R2D2,

deux p'tits Pattenrond...

Tout est à JKR, au vu de ce magnifique remix de cette comptine (sachant que je ne sais pas ce qu'est un fuji).

J'espère que ce chapitre vous plaira,

Keur.

Chapitre 10 : Le Temps d'une discussion

Harry s'accouda sur la balustrade qui surplombait le vide. Sous ses yeux embrumés de sommeil s'étendait l'immense propriété de Poudlard. La forêt interdite à sa gauche, et le lac à sa droite, il voyait tout. Il était sur la plus haute tourelle du château, là où même les plus aventureux n'osaient aller, car pour y arriver, il fallait grimper des centaines et des centaines de marches. De plus, sur la fin du chemin, on comptait plus de trous dans les escaliers que de marches, ce qui rendait la montée périlleuse. Le jeune brun méditait, perdu dans ses pensées. Le soleil peinait à se lever, et la forêt était toujours plongée dans l'obscurité. Sur le lac, au contraire, commençaient à apparaître des rayons de soleil orangés. Il était à peine 7 heure 30, et Harry avait passé une nuit abominable. Cela ne différait pas vraiment de d'habitude -les cauchemars l'assaillaient chaque nuit- mais cette fois-ci, il avait revécu la mort de Ginny. La scène, qu'il ne pouvait oublier, se rejouait sans cesse dans son esprit, à mesure que le soleil se levait.

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Elle était là, belle, rayonnante, puissante. Ses sorts pleuvaient à mesure qu'elle brisait les lignes ennemies. Ses cheveux roux, attachés négligemment en une queue de cheval, rebondissaient avec force dans son dos, à chaque fois qu'elle évitait un maléfice. A ses côtés, ses compagnons redoublaient d'ardeur, en la voyant aussi féroce, si déterminée. Le bastion orange, le bastion de la Lumière dirigé par Ginny Potter, gagnait du terrain. Ils avaient un objectif, et chacun était prêt à mourir pour le mener à bien : détruire les lignes ennemies qui gardaient prisonnier une trentaine d'enfants nés-moldus. La rage qui éclairait les yeux de la meneuse se reflétait dans ceux de chaque le groupe, chacun avait un rôle bien précis, déterminé à l'avance. Il y avait les attaquants, ceux qui étaient sur le front du bataillon, puis venaient en seconde position les protecteurs, ceux qui érigeaient des boucliers devant le groupe de combattants. Et enfin, à l'arrière, venaient les soigneurs, ceux dont le rôle était de permettre à chacun de tenir debout le plus longtemps possible, en les soignant du mieux qu'ils pouvaient. Chaque bataillon, et l'Orange ne faisait pas exception, avait été formé grâce au sort qu'Harry avait inventé : le Designare. Ainsi, chaque bataillon possédait la même puissance magique en son sein, et le sort tenait compte des talents de chacun. Ce sort avait permis de créer une grande cohésion parmi les combattants de la Lumière.

Le départ des SombralsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant