chapitre 20

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#Narrateur

De là où elle se rendait terrifier, Aminata le quitta soulager sans aucun regret. Une année durant, elle avait goûté à toute les facettes du mariages et avait démontrer son endurance et son dévouement envers sa nouvelle famille et envers son mari. Celui là même qu'il n'avait guerre choisi et qui l'avait de son simple bien vouloir arraché à l'affection de ses proches et de son amour. Dans la perception populaire, on déteint le vrai amour comme un sentiment que l'on éprouve qu'en vers un seul être et que chanceux est celui qui a la chance de le vivre ou de le découvrir. Quelle fausse allégation! Il suffit de se regarder  soi même pour être convaincu du contraire. Combien de fois, avons nous été amoureux au moins de troquer toute une vie? Au point de croire que sans l'être aimé notre existence se résumerait tout simplement à une vie sans saveur ni bonheur? Mais au lendemain de toute relation, après un long moment à ressasser le passer et à broyer du noir, nous retrouvons toujours dans une autre relation, sous une forme foncièrement différente qui nous fera même remettre en cause l'amour que nous avions éprouver jadis. En vérité, le seul mot "maintenant" suffirai à traduire toutes les alégations qui nous maintiennent dans des tourbillons de contradiction après une rupture.
Sans toi ma vie n'a pas de sens, je t'aime de toute mes forces, tu es ma vie... seuls ceux qui sont sous l'emprise de la malédiction de l'amour les traduisent mot pour mot. Aminata, face à sa nouvelle demeure éprouvait un sentiment d'accomplissement. La victoire de toute une vie qui ouvrait les  perspectives sur ce nouveau foyer qu'elle avait hâte de bâtir au côté de Karim cet homme si aimant et loyal. La maison était juste magnifique. Une grande villa comme toutes celles de la sicap avec biensur quelques modifications qui faisaient tout son charme. À l'entrée, un grand mur blanc haut de plus de 2 mètres entourait la maison sur l'angle qui prolonge le Matforce en quittant liberté 6 extension vers liberté 6. Elle franchie la porte qui offre une vue magnifique sur un sublime jardin avec de différentes variété d'espèce disposées tout autour de la maison, le long du mur. Au milieu de la maison, sur le gazon qui reflète une verdure éclatante  de printemps, se dresse un petit salon improvisé sous le parasol qui couvrait le tout de la virulence du soleil. Elle emprunta la voie improvisé qui contourne le jardin et conduit directement sur le salon derrière son mari qui s'efforçait de faire une présentation détaillé des lieux en indiquant des points bien précis. Le salon est juste énorme et offre une ouverture tout à fait à gauche qui donnait sur le couloir. Un table à manger, des fauteilles rouges persans, une table basse sur laquelle se tenait un pot de fleur et une télévision écran plat HD juste énorme accroché sur le mur et entouré par des baffles disposé de par et d'autre. Elle balaya toute la pièce du regard et appréciait la demeure de à sa juste valeur.

Karim: comment tu trouves la maison?
Aminata: juste sublime habibi. Cette maison est énorme.
Karim: pas assez pour toi hayati. Bienvenue chez toi. Cette maison est tienne et tu es officiellement maîtresse des lieux.

Les larmes aux yeux, devant toute cette passion que lui manifestait Karim, elle remerciait le ciel d'avoir mis Karim sur son chemin et se projetait déjà sur l'avenir qui s'annonçait si plaisant. Elle continua toute seule sa visite et explorait la maison de fond en comble pour prendre ses marques et aussi admirer sa beauté. À peine posée, elle se souvient de tout ce qu'elle avait laissé derrière pour le mariage et le contact qui s'était juste rarifié du fait de la distance. Khadija, fary, Sandrine, Lamine... elle se remémorait de son beau passage à Dakar et se souvenait même de Momo. Comme son mari devait travailler le lendemain, elle se décida juste à organiser une petite retrouvaille avec ses copines avec l'aval de son mari biensur qui trouvait correcte qu'elle les avise de sa venue.
De son côté, Momo n'avait même plus du temps pour lui même. Ses nouvelles responsabilités bien que plaisantes, captivaient tout son temps et l'empêchait même parfois de passer du temps avec Dialika qui s'en plaignait toujours. Grâce à son père et sa mère, elle comprenait la situation et gardait une assurance de son importance dans la vie de Momo même s'il avait quitté le domicile conjugal pour trouver un appartement à Fann résidence tout juste après la maison de Madické. Il n'avait même plus le temps de voir son mentor et cette situation commençait à agacer Dialika qui ne pouvait se suffir des excuses à répétition et les cadeaux qu'elle recevait. Elle rêvait de mariage, de présence et d'une liaison sacrée.

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