Un autre monde

bon qu'est-ce qu'ont fait de moi ?

Pdv : extérieur

Les troupes narniennes maintenant accompagnées d'Amicia se dirigeairent vers un tombeau construit dans la montagne.

Des centaures firent une haie d'honneur aux enfants Pevensie avec leurs épées.

Amicia, elle, restait en retrait, ne voulant pas importuner leurs célébrations.

Une fois à l'intérieur la visite fut rapide et les affaires sérieuses commencèrent.

Peter et Caspian n'étaient pas du même avis, engendrant disputes et désaccords.

Pdv Amicia

Je les écoutais se chamailler pour savoir comment riposter contre un ennemi dont je ne connaissais ni le visage ni les convictions.

- et qu'est-ce qu'on va faire d'elle ?

La question poser par le nain eu pour effet de calmer tout le monde.

Tous les regards se tournairent vers moi.

Là encore les avis étaient partagés.
Certains voulaient que je reste bien sagement ici pendant qu'ils se battraient.
Et d'autres pensaient que je ne serais pas une grande perte, donc facilement sacrifiable.

J'aurais voulu me taire mais ma vie était en jeu et personne n'avait le droit de décider comment elle se terminerait.

Amicia : Vous n'avez aucun droit de vie ou de mort sur moi.
Je fait mes propres choix et si quelqu'un n'est pas d'accord qu'il me le fasse savoir pour que je lui montre ma façon de penser !
Je veux bien vous aider mais j'exige d'être traité de la même manière que vous.

Peter : pourquoi aurions nous besoin de toi ?

Amicia : ma présence ici est aussi utile que la vôtre votre majesté.

Un silence de mort s'abattit dans la salle.

Puis des murmures s'élèvèrent

- quel manque de respect !

- traiter comme les rois et reines de l'ancien temps et puis quoi encore !

Amicia : pensez ce que vous voulez.
Ils viennent du même monde que moi, pourquoi  devrais- je être traitée différemment ?

Un sourire s'esquissa sur les lèvres du jeune frère Pevensie, content de savoir qu'il n'était pas le seul à tenir tête au blond.

Susan : peter...

Peter : elle viendra avec nous, mais si il lui arrive quelque chose je ne serais pas responsable.

Super... On te remercie de ta compassion !

La bataille aura lieu la nuit suivante, je n'ai donc même pas 24h pour apprendre à combattre et me trouver quelqu'un qui ne veut pas se débarrasser de moi.

Je parti m'assoir dans un coin un peu éloigné sur une table en pierre brisé entourée de murs dont un avait un lion dessiné dessus.

Lucy : c'est Aslan

Je sursauta à sa présence.

Lucy : si tu es ici c'est parce qu'il l'a décidé.

Amicia : à croire que ton frère n'est pas du même avis.

Lucy : il pense que nous sommes les seuls, après tout ; tu n'étais pas là, la première fois où l'on est arrivé.
Mais il doit y avoir une raison !
Aslan ne laisse rien au hasard.

Amicia : tu a l'air de beaucoup l'apprécier.

Lucy : oui...

En discutant avec elle j'ai appris plein de choses sur Narnia et ses habitants.

Je comprends mieux l'univers où je suis bloqué maintenant...

Au bout d'un moment edmund je crois que c'est comme ça qu'il s'appelle, vint nous rejoindre.

Edmund : on te demande lucy.

Lucy : ah j'arrive

Elle repartit en trottinant nous laissant seule.

Je détournais le regard.

Il vint s'asseoir à côté de moi mais resta silencieux.

Amicia : personne ne l'a appelée n'est-ce pas ?

Edmund : perspicace !

Amicia : qu'est-ce que tu veux alors ?

Edmund : on est plutôt parti du mauvais pied tous les deux.

Amicia : tu m'as menacée avec une épée je te signale.

Edmund ( rigole) : oui c'est vrai.

Amicia ( souris) : ça te fait rire.

Edmund : bon on recommence depuis le début.
Salut je m'appelle Edmund et toi ?

Amicia : enchantée Edmund le Juste je suis Amicia, juste Amicia.

Edmund : j'ai pas toujours été le gentil de l'histoire tu sais.
La première fois qu'on est venu, j'ai fais le sale boulot de la sorcière blanche et j'ai trahi Narnia.
Mais j'ai pu me racheter et devenir quelqu'un d'important, devenir roi.

Amicia : t'as l'air d'avoir vécu des choses extraordinaires.  Moi ma vie est morose depuis le début.
Je n'ai jamais connue mes parents...
Et je me suis fait embêter par des filles de mon orphelinat.

Edmund : et comment t'as atterri ici ?

Amicia : je...

Je déglutis difficilement

Amicia : par accident, j'ai tuée une fille qui m'embêtais. Elle me frappais la tête contre la vitre donc je l'ai attrapée et je l'ai poussée sur la fenêtre déjà fragile. Et elle a cédée, une chute de 2 étages la tête la première sur du verre. Impossible de survivre. Après ça j'ai volé une voiture et je me suis enfui.
Et après être rentrée dans un arbre j'ai atterri ici.

Edmund : je ne sais même pas quoi dire ...

Amicia : si tu n'as plus envie de me parler je comprendrais-

Edmund : non bien sûr que non.
Tu as connus un début difficile mais ça va s'arranger. Peut-être qu'on pourrait te trouver un toit.

Amicia : c'est vrai !

Je lui sautais dans les bras

Amicia : merci merci infiniment !!

Edmund : c'est pas encore fait

Amicia : ça m'est égale ; c'est la première fois que quelqu'un se préoccupe de moi.

Et ça fait tellement du bien...