Nouvelle vie

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Pdv Amicia

La réalité me semblait bien plus morose comparé à Narnia.

Mais ce n'était pas le temps de s'apitoyer sur mon sort.
Je devais retrouver mes amis si je voulais pouvoir vivre tranquillement.

Je pris la décision de retourner à mon orphelinat pour y récupérer le peu d'affaires que je possédais.

Une fois arrivée on ne me laissa même pas le temps de m'expliquer qu'on m'enferma dans ma chambre.

Je déteste cet endroit...

Quand la directrice vint enfin me rendre visite je ne lui laissa pas le temps de dire un mot.

Amicia : je m'en vais. J'ai décidé de vivre ma vie comme je l'entends.

- je te demande pardon ?!

Amicia : vous n'aurez plus à me gérer, j'ai une famille qui m'attend.

- personne ne t'attend pauvre sotte.

Amicia : vous pariez ?
Maintenant laissé moi récupérer mes affaires.

Je fis rapidement ma valise et commençais à partir.

- attends !

Je me retournais. C'était Éloïse une des seules personnes que j'ai apprécié ici.

Elle me tendit un paquet de billets.

Éloïse : c'est mes économies, t'en auras besoin si tu voyages.

Amicia : je peux pas accepter.

Eloise : j'ai été adoptée j'en aurais plus besoin.

Amicia : oh mon dieu c'est vrai !!!

Je la serra fort dans mes bras.

On se fit nos adieu et je parti en direction de la gare.

Amicia : bonjour. Un billet pour Londres s'il vous plaît.

Une fois mon billet en poche je me dirigeais vers le train qui me conduirai à ma nouvelle vie.

Il y avait plusieurs adresses possibles.
A cause de la guerre les Pevensie pouvais être n'importent où.
J'avais l'adresse de leurs parents et de leur oncle.

Vu se qu'il ce passe en ce moment je doute fort qu'ils soient chez leurs parents.

Mon objectif était donc de rejoindre la maison de leur oncle au plus vite.

Mais Londres était grande.

J'ai passé plusieurs nuits dans des pubs histoire de ne pas dormir dans la rue.

J'ai même un peu travaillé.
Je commençais à perdre espoir, pratiquement un an que je cherchais.

Mes cheveux brun m'arrivaient au milieu du dos. J'avais grandis de quelques centimètres. Et j'espérais avoir pris en maturité.

Je continuais à demandé des renseignements à plusieurs passants pour savoir si ils connaissaient la maison que je cherchais.
Mais sans résultats.

Jusqu'au jour où...

Amicia : bonjour est-ce que vous savez où se trouve cette adresse.

- oui bien sur vous n'êtes pas loin il suffit de prendre cette rue à gauche vous allez tout au fond et la grande maison c'est celle que vous cherchez.

Amicia : merci infiniment

- de rien jeune fille, au plaisir.

Je sentais mon coeur battre la chamade.

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