WISH YOU WERE HERE

WISH YOU WERE HERE ( EPISODE 2)

JEUDI 27 JUIN 1996

POUR CELA JE T'AIME QUAND JE NE T'AIME PAS, ET POUR CECI JE T'AIME QUAND JE T'AIME.
P. Neruda

ÉVEIL

Comme toujours dans la dette de sommeil. J'ai été réveillé par Gabriele, qui s'est excusée "de ne pas être Valentina" car, dit-il, il m'aurait donné une bonne matinée avec un baiser. Une subtile ironie matinale! Puis il a ajouté: "Si tu veux, je te le donnerai quand même, mais j'ai peur que ça n'ait pas le même effet." Je l'ai regardé de côté, avec un seul œil. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. "Non, merci, je préfère l'original." Je suis désolé si je n'abandonne pas de t'aimer, mais je n'ai que cette vie pour le faire.

LE MATIN

Inonder. Pas d'hirondelles. Je commence à croire que cela dépend vraiment de ma présence ici. À San Severo, il n'y avait jamais eu de pluie pendant trois jours consécutifs. Le seul avantage est qu'il semble être à Venise, et cela ne ferait pas de mal de stimuler l'imagination avec la présence de gondoles ou d'autres équipements similaires, tels que les pigeons fatidiques ou les fatidiques japonais.

Pendant ce temps, la pluie continue de tomber dans les casseroles. Je suis à l'abri de l'eau mais pas des maux de gorge. Vous ne pouvez pas faire un pas sans tremper vos chaussettes et faire changer de couleur vos chaussures, même sous un parapluie. Quelle belle journée! Mais un baiser de ta part pourrait me réchauffer et me ramener à la sécheresse.

ATORREMAGGIORE

En attendant d'assister, avec un peu de chance, à une répétition du "Daunia Brass Quintet" deux trompettes, trombone, como français, bass tuba. Je sais, je suis chassé par la musique. Après une apparition timide du soleil, il pleut encore grand style, si épais et violent qu'il ressemble à de la grêle.

Continuez comme ça. A ce rythme, je trouverai de la neige en Sicile.

A LA MAISON.
APRÈS MIDI

C'est l'heure de la sieste. Gabriele et sa femme Ida se sont endormis, elle sur le canapé de la cuisine, lui sur le fauteuil du salon. Ils dorment si profondément qu'ils ressemblent à deux bébés dans leurs berceaux respectifs. Si je ne dors pas, c'est parce que je veux prendre chaque trouble pour moi. Je ne laisserai pas passer une seule minute sans lui demander du matériel insomnie nouveau et plus valable.
Si ta beauté et ton désespoir prenaient la place l'un de l'autre ... Je ne le remarquerais même pas, et peut-être moi-même, soit par erreur, soit exprès, je les ai confondus, je les ai mélangés comme les cartes de notre jeu de regards et silences, que je ne veux pas perdre, que je ne veux pas gagner.

Je veux que nos yeux continuent à se parler dans une langue qui ne peut être comprise que par le feu. Je veux tout pour moi. "Et pour vous de descendre dans un vortex / de fidélité, immortels."

SUR LE TRAIN
POUR BARI

L'intercity est plein à craquer, mais un siège dans les couloirs est parfait pour écrire, malgré l'agitation des passagers et de leur entourage de sacs et de valises.

Dès que je suis monté, je pouvais déjà souhaiter avoir pris un siège confortable dans l'avion, à côté de la fenêtre, pour profiter du spectacle inouï du ciel assis à côté de moi. Quand je serai là-haut, il aura ma vie entre ses mains, "de grandes mains, des mains sans fin" comme ça

Et comme les vôtres, petits, que j'aimerais bien tenir.

RALENTIR
UNE BISCEGLIE

Jusqu'ici, honnêtement, le paysage n'a pas offert de grandes choses. Trop de béton, une grossièreté et une nudité dominante, parfois, dans la misère, typique des chantiers et des zones industrielles.