Chapitre 8: Pourquoi nous?

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Sakura

Ce jour-là nous étions donc sortit, mais peut-être aurions-nous dû nous abstenir, ou pas finalement. Nous nous étions rendus au centre-ville, le lèche-vitrine nous a occupé une bonne partie de la l'après-midi et le soleil commençait à disparaître lorsque nous avons décidé de faire une surprise à nos hommes et de passer les voir. Mais sur le chemin nous avons eu un problème et un gros, une jeune femme sortie d'un immeuble en courant, le visage rougit par les coups, des entailles le long du corps et elle hurlait au secours, en tant que médecin nous devions agir, nous ne pouvions pas la laisser dans cet état sans rien faire, nous avions prêté serment.

- C'est lui ! Cria-t-elle. Il a essayé de m'enlever.

Puis épuisé, elle tomba, je l'attrapai de justesse, lâchant tous mes sacs, avant que sa tête ne heurte le sol de plein fouet. Je plaçais deux doigts dans sa nuque pour prendre son pou, il était très faible, presque inexistant, et elle se vidait de son sang devant moi.

- Je commence le massage cardiaque, dis-je à Temari. Appelle une ambulance et après la police, je crois qu'elle vient d'échapper au pire, mais il lui reste encore à survivre.

La blonde s'exécute et le camion arrive rapidement, j'indique je suis médecin et il me laisse monter dedans.

- Attend les garçons, je vais avec elle, vous me rejoindrez là-bas quand j'aurais réussi à la sauver. On y va.

- Tu vas y arriver Sakura, si quelqu'un peut le faire c'est bien toi.

J'hoche la tête, elle avait raison j'en étais plus capable qu'un autre, j'étais faite pour ça. Pendant le trajet elle fit un arrêt, je dus utiliser les palettes pour la ramener, et elle avait envie de se battre car son cœur repartit tout de suite, je ne cessais pas le massage pour autant, son cœur battait trop faiblement. Nous arrivons enfin au Konoha Memorial Hôpital, une fois le brancard descendu, je montais à califourchon sur elle pour pouvoir poursuivre le massage. C'est Rin qui nous accueillit à l'entrée.

- Sakura ?!

- Je t'expliquerais au bloc. Jeune femme d'à peu près vingt-quatre ans, agressé dans son appartement et a réussi à fuir, possible fracture de la pommette droite et du poignet gauche, hématome important au niveau de la tempe droite, et profonde entaille au ventre, avec un probable hémorragie interne. J'ai essayé de stopper le saignement à avec des compresses mais ça n'a pas arrêté, son cœur s'est aussi arrêté une fois durant le trajet mais pas plus d'une minute.

- On va tout de suite au bloc numéro 3 ! Cria la brune. Je sais que tu es de repos aujourd'hui mais tu vas rester avec moi, j'ai besoin de toi.

J'hoche la tête. Son pou se stabilisa entre temps, me permettant de me préparer rapidement, le plus important ici était de stopper l'hémorragie et de vérifier grâce à un scanner si elle saignait dans son cerveau.

- Il faut biper le docteur Hatake, je veux le meilleur neurochirurgien pour cette jeune femme, elle va avoir besoin de toute sa mémoire pour la suite.

- Alors c'est vrai ? Demanda une infirmière.

- Oui, il est possible qu'elle ait échappée au tueur aux origamis...

- Il vient de finir son service, m'indique-t-on, mais je vais aller le chercher, je ne pense pas qu'il refusera pour de telle circonstance.

- Bien. Il nous faut aussi l'ortho, appelez le docteur No Sabaku sur son téléphone privé, il faut qu'elle arrive au plus vite.

- Elle arrive, elle vient de m'indiquer que dès l'arrivée de la police elle était partie nous rejoindre.

Je veux te protégerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant