Ange ou démon.

Le meurtre d'Émilie Massoma .

" Communiqué universitaire du 19/02 :

Chers étudiants,

La découverte du corps sans vie d'Émilie Massoma, étudiante en deuxième année de faculté des sciences botaniques et agricoles hier sur le campus contraint l'administration de notre université à prendre des mesures de sécurité afin de stopper la propagation du chaos et de mettre la main sur un ignoble meurtrier. Ainsi donc, il est décidé qu'à compter de ce jour, 19 février 2020, l'ensemble des étudiants du campus sont assignés à résidence et ne se déplaceront sur le campus qu'en cas d'extrême nécessité et sur évaluation préalable de l'administration. Les cours cependant continuent dans les règles et les valeurs de notre institution, mais par vidéo conférence et une fiche de participation sera fournie à l'administration par les enseignants intervenants.

Quel que soit ce qu'il en coûte pour empêcher le crime et la barbarie de détruire notre société, nous parviendrons à vaincre le mal, unis.

Le directeur.

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Ngoubé Émilie Massoma, dit Émilie Massoma était une jeune demoiselle âgée de 19 ans. Ses parents, deux écologistes de très grande renommée, avaient beaucoup hésités avant de la laisser prendre le bus, pour quitter Douala et se rendre à Yaoundé, à l'université et ce, jusqu'au matin de son départ.

Émilie Massoma était une jeune fille très intelligente, sa maturité selon les dires de ses proches, valait bien celle d'une personne de 45 ans. Elle s'était précisément rendue à l'université de Yaoundé, qui est l'une des plus prestigieuses du Cameroun afin d'obtenir un diplôme certifié et de pouvoir venir en aide aux écosystèmes menacés de destruction par l'action de l'homme à travers le Monde. C'était sa passion.
La jeune demoiselle, major du concours d'entrée à l'université était belle, d'une beauté éclatante. Le noir de ses longs cheveux frappait, et la lueur dans ses petits yeux de pupilles noires flamboyait perpétuellement comme une flamme éternelle. Tout ceci, jusqu'à hier matin.

Le cadavre amoché encore chaud avait été retrouvé rapidement, enrôlé et conservé au service mortuaire de la ville, sous mandat de la police judiciaire en vue d'investigations et la scène de crime avait été scrupuleusement et méthodiquement examinée. Des empreintes avaient alors été relevées ça et là, du sang, des poils aussi.
Au terme d'analyses, la police avait pu établir la présence de deux profils sanguins différents et la traque d'un tueur, dans les rangs des étudiants commençait.

Dès le lendemain aux premières heures de la matinée, les forces de police furent déployées à travers le campus afin d'organiser un recensement simultané des empreintes et des adn.

Rapport des interrogatoires et des opérations sur le terrain à la date du 20 février 2020:

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Bilan :

Sur un total de 2317 étudiants habitants sur le campus, 1205 sont des femmes et et 1112 sont des hommes. 04 étudiants de sexe masculin sont absents pour cause de maladie et une étudiante est décédée.

Au terme de la descente dans les résidences étudiantes dans l'enceinte de l'université de Yaoundé, il a été établi que 2311 étudiants ont été interrogé, 05 étudiants sont en cas d'invalidité et un étudiant reste introuvable. Son appartement a été fouillé, et des éléments suspects y ont été relevé. Notamment, du sang sur le sol et un petit carnet dans lequel se trouve écrit le prénom de la victime à l'ancre de sang. Les éléments de la police avec le soutien de la brigade canine continuent de ratisser l'université et ses environs à la recherche du suspect. C'est un homme de type africain étudiant le droit en deuxième année de licence dénommé "Ankh de Lycel". il est décrit comme grand et athlétique, toutefois selon ses camarades il ne pratique généralement aucune activité sportive. On dit aussi de lui qu'il est solitaire et très discret.
Nous sommes sur les traces du suspect.

Mes respects à vous monsieur le gouverneur.

Bella Théodore, commissaire divisionnaire hors échelle, chef des opérations.