Chapitre 1:8 ans plus tard.

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Amélia et sa mère vivent dans leur petite maison qu'elles loue a Monsieur DUPONT, le patron de Maria do Carme. Elle est femme de ménage dans l'immeuble de Monsieur DUPONT, la elle gagne assez d'argent pour vivre avec sa fille. Amélia a été a l'école primaire public du quartier puis a fait le début de son collège, Amélia allait en cour a Charenton mais la bas elle se faisait insulter de "salle portugaise", "ton père il est maçon", "va vendre le poisson au lieu de venir" .... Et bien plus encore. Voyant sa fille triste Maria do Carme décida de la rentrée au collège public du quartier portugais.

A Portho Combo en 1956:

- Je pars faire les courses chez M. Joaquim mãe. Dit Amélia a sa mère

- Ok, faut attention à toi surtout, et ne traîne pas.

- Oui mãe, et toi fait attention et ne sort pas avec cette chaleur, Tu c'est très bien se qui peut arriver.

- Je te le promait meu coração.

M. Joaquim est l'épicier du quartier, dans son épicerie vous trouverez pleins de nourriture portugaise. Les épiceries à la portugaise, voilà se qui manquait le plus à M.Joaquim, les odeurs, l'ambiance, les couleurs... un jour en parlant avec les autres habitants du quartier au café il c'etais rendus compte que les épiceries portugaise ne lui manquait pas qu'à lui, il décida donc d'ouvrir la sienne dans le quartier. Il avait économiser assez d'argent, M.Joaquim était veuf et n'avait pas d'enfants, il vivait avec son frère dans un petit appartement dans le quartier et donc n'avait pas un grand loyer à payer. Avec ses économie il ouvrit sa petite épicerie, "Os nossos sabores" (nos saveurs) voilà comment M.Joaquim avait nommée son épicerie, il s'installa juste devant l'épicerie qui était déjà la, celle-ci fut contrainte à fermé du au peu de clientèle qu'elle avait. Depuis son ouverture, tous les habitants du quartier faisait leurs course chez M.Joaquim, et Amélia et sa mère ne faisait pas exception.

-Bom dia, M.Joaquim dit Amélia en rentrant dans l'épicerie

-Ho, Amélia, comment va ta maman?

-Bien, même si elle ne peut pas sortir avec cette chaleur dit Amélia en prenant une bouteille d'eau dans le refregirateur

-Ha oui avec ça maladie, bon alors regarde se que j'ai reçu hier, tout droit de notre beau pays dit M.Joaquim en montrant un panier à Amélia

- Vous avez reçu des pastéis de nata, ma mère va être si heureuse, vous savez en ce moment elle a le mal du pays. Je peux vous en prendre trois? demanda Amélia tout en mettant le reste de ses courses sur le comptoir

-Bien sûr, tu c'est je pense qu'on commence tous à voir le mal du pays, mais l'autre jour M.Joaquim se rapprocha d'Amélia et lui dit j'écoutais la radio et un soldat qui est contre Salazar à dit que tout ça serait bientôt terminé.

- En espérant qu'il est raison et qu'on puisse bientôt rentrer en paix chez nous dit Amélia en payant et rangeant ses courses

- Oui ne t'en fais pas, il faut avoir de l'espoir

-L'espoir fait vivre, bon à bientôt M.Joaquim

- À bientôt Amélia

Amélia sortie de l'épicerie et se dirigea vers chez elle en passant par les rues de son quartier, elle adorait sortir dans les rues du quartier car il y avait toujours de la musique portugaise et Amélia trouvait toujours un petit moment pour danser et apporter un peu de joie dans le coeur de autres habitants. Ce jour là en rentrant des courses Amélia comme à son habitude s'arrêta et dansa un peu puis repris son chemin pour rentrer chez elle, mais ce jour la elle avait un mauvais pressentiment quand elle alla ouvrir la porte de sa maison. De dehors on pouvait entendre que le tourne disque de chez elle jouait du fado, mais Amélia n'entendait pas sa mère chanter, elle qui chante à chaque fois. Amélia ouvrit la porte ayant la boule au ventre mais ne sachant pas pourquoi, elle posa son panier sur la table de la salle à manger et appela sa mère

-Mãe? Mãe je suis la.

En rentrant dans la cuisine toute sa vie fut détruite.

Jusqu'à la fin de nos jours.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant