Avant tu riais.

Premier pas

«Aujourd'hui j'ai pleuré dans les bras de mon frère»
-nekfeu-

Comment se sentir après avoir quitter celle que l'on penser être la femme de sa vie ?

«C'est arrivé comme ça, d'un coup»

Obberton se posait la question alors qu'il traversait le couloir de Poudlard.
Il lui avait sortit toutes ses plus belles phrases en espérant que ça passe mieux. Il ne pouvait plus supporter tout ça. Cette pression en rentrant chez lui, en se demandant comment allait elle être avec lui aujourd'hui. Non il ne supportait plus rien. Finalement, sa solitude lui manquait, lui, le petit Obberton hyper sociable qui riait tout le temps et traînait avec le même groupe de pote, ouais, sa solitude lui manquait affreusement.
C'est vrai qu'il s'était renfermé sur lui même ses dernières années, mais en même temps il avait eu se besoin de s'isoler.. beaucoup trop de choses avaient changés à son goût. Sa vie de famille l'avait rendu bien heureux au cours des premières années, et puis tout a dégénéré.
Ça a dû commencer quand hannah est partit. Il tenait beaucoup à elle, et la voir heureuse l'avait rendu tout aussi heureux. Mais elle a du partir, du jour au lendemain, sans donner de nouvelles, pendant 10 ans. Lexa avait elle comprit ça ? Sûrement.. mais willy ne lui en parler pas souvent, à quoi bon ? Personne n'avait de réponse à ses questions, et puis, sa fierté l'interdisait de dire à haute voix qu'elle lui manquait.

«Entre deux blagues qu'on se dit pour combler le vide»

Il sortit puis s'assit sur les marches, il s'alluma rapidement une clope et tira plusieurs fois dessus, regardant la fumée s'évaporer dans les airs. Ça n'effaçait pas ses peines cette fois ci. Il craqua et se mit à pleurer, c'était trop, il avait gardé ça trop longtemps en lui. Il fallait se faire à l'idée que la vie parfaite n'existe pas et n'existera jamais.
Il commença à trembler à cause de la fraîcheur de la soirée. Le bout de ses doigts étaient complètement gelées, à tel point qu'il ne sentait plus ses mains. Il rabattu ses jambes contre lui, essayant de se procurer de la chaleur et du réconfort. C'était triste, mais c'était comme ça.

«D'abord il a pleuré lui, d'un coup, sans bruit»

- c'est pathétique..

Il leva la tête et la vit. La brune au visage ferme et le regard noir, aujourd'hui, vide, se tenait face à lui et le regarda avec incompréhension et une once de pitié. Il n'avait pas envie de la voir maintenant, qu'est ce qu'il pouvait bien lui dire. Il resta silencieux, il n'avait pas la force de la dégager, il avait peut être besoin d'elle finalement.

«Ça ressemblait au soupir d'un vieux ballon de foot crevé sur lequel on marche sans faire exprès»

- ton avis m'importe peu lestrange.

10 ans qu'il ne s'était pas réellement vu, ils ne s'était dit que deux phrases, et pourtant ils avaient l'impression qu'ils ne s'arrêtaient pas de parler, le silence disait long.
Hannah s'assit à côté de lui, laissant aussi de côté son air très hautain. Il se redressa aussi pour paraître un peu moins apitoyer sur son sort. Il la regarda quelques secondes, mais se détourna rapidement quand il vit qu'elle ne voulait pas d'un contact visuel. Ils regardèrent alors le ciel qui s'étendait devant eux.

«Peut être que le vide était trop grand.»

- t'as encore merdé c'est ça ?

Sa franchise était de plus en plus chiante, mais c'était hannah et ça, ça ne changera jamais.
Willy soupira et lança.

«Va comprendre.»