L'été se termine
J'ai dans la poitrine
Le disque d'une douleur sanguine
Qui se rembobine.Comment ferai-je pour à nouveau sourire
Quand tout chavire
Et que je ne sais dire
Ô combien je peux souffrir ?J'ai beau appeler au secours
C'est toujours
A un écho lointain et sourd
Auquel j'ai recours.Alors que fait-on ?
Se laisse-t-on brûler sans raison ?
Expliquer, nous devrions ?
Comment, lorsqu'on manque d'horizon ?Je n'ai personne à appeler.
C'est l'avalanche aveuglante et entêtée
Qui entre dans mes pensées
Pour me montrer
Que je suis désaimée.L'été se termine
J'ai dans la poitrine
Le disque d'une douleur sanguine
Qui se rembobine.Connaitrais-je le prochain ?
Il se pourrait que, dans ce chagrin
J'oublie le nom de l'imminent train
Et que, chère âme, nous le loupions,
Enfin.